Mes objectifs pour 2022

Mes objectifs pour 2022

Mes objectifs pour 2022

Après une progression de plusieurs mois axée sur la course à pied, ma saison été 2022 s’est entamée par le demi marathon d’Ottawa. J’avais comme objectif de me réconcilier avec cette distance que j’ai toujours trouvé très intense puisqu’elle allie vitesse et endurance. La cible à atteindre était d’accomplir le tout dans un temps frôlant les 1h30. Cette journée ne s’est pas du tout déroulée comme prévue et j’ai dû par la suite faire certains ajustements sur ma façon d’aborder l’entraînement et les courses en général. Intégrer une vision sans pression à ma pratique du sport « chronométré » sera mon plus gros défi 2022, mais le plus important à mes yeux.

Deux semaines après Ottawa nous sommes décollés pour l’Europe avec nos vélos et notre petit Hubert. L’objectif était d’y rouler en atteignant des sommets dignes du Tour de France, de nager dans des étendues d’eau inconnues et de courir dans des paysages magnifiques. Un camp d’entraînement dans une structure souple de 3 semaines empreint d’émerveillement et de dépaysement en tout genre, c’est exactement ce qu’il me fallait pour repartir la reste de la saison en force. J’en ressors changée, ayant franchi des cols m’amenant à repousser mes limites mentales et à améliorer mes capacités techniques.

Pour le reste de la saison de triathlon, je veux couvrir plusieurs distances pour tirer avantage de chacune de ces disciplines et des apprentissages qu’elles offrent : sprint (Magog), olympique (Duchesnay) et 70.3 (Timberman). L’enjeu premier sera de franchir les lignes d’arrivée avec un large sourire et une grande fierté. J’aimerais évidemment atteindre des résultats reflétant les efforts investis, mais comme je le dis toujours, le processus avant l’exploit.

Je compte également participer aux 5km des Classiques Capitale en famille avec mon Hubert qui y prendra part lui aussi. Comme je rafole des courses fraîches et colorées du mois d’octobre, je risque aussi d’inscrire deux 10km à mon calendrier de fin de saison.

Au plaisir de se croiser sous la tente Capitale Triathlon dans les événements à venir.

Marie-Michèle

Un nouveau circuit pour l’été 2022!

Un nouveau circuit pour l’été 2022!

Les Classiques Capitale se veulent une série de quatre courses officielles de 5 km. Les courses se tiendront en soirée, le dernier jeudi de chaque mois, de mai à août!

Le parcours sera plat et rapide! Chaque course sera chronométrée par Sportsats et fédérée. Ce sera l’occasion rêvée de venir vous mesurer entre amis!

L’accessibilité et l’ambiance 

Les courses s’adressent à un public de 14 ans et plus. Afin d’assurer une grande accessibilité géographique, elles se tiendront toutes au cœur de la ville de Québec.

Notre série de courses mise sur le dépassement et l’accessibilité. Soucieux de l’empreinte écologique, le club ne produira aucun matériel jetable, médaille ou t-shirt.

Chaque course sera chronométrée afin d’assurer le sérieux de la compétition et le dépassement de tous. Sur la ligne d’arrivée, nous offrirons une consommation à chacun des participants. Un moment unique, mémorable et accessible!

Inscrivez déjà les dates de nos quatre classiques dans votre agenda : 26 mai, 30 juin, 28 juillet et 25 août.

Pour plus d’informations : http://lesclassiquescapitale.com/   

 

Francis Bachand

Entraîneur Capitale Triathlon – Capitale Natation

Un plan triathlon…C’est la base

Un plan triathlon…C’est la base

Un plan triathlon, c’est la base

 

L’avantage du plan triathlon est fort simple : sa périodisation prendra en compte la charge d’entraînement dans les trois sports. Point important, la progression sera basée sur un objectif ultime.

Mais pourquoi ne pas suivre un plan pour cycliste et combler le reste des entraînements avec de la course et de la natation?

En fait, même si cette dernière option peut sembler tentante, elle risque de faire progresser uniquement les chiffres sur le vélo, mais surtout, elle ne prendra pas en compte le stress que les deux autres sports peuvent engendrer chez l’athlète. Les risques de blessure sont donc accrus durant cette période, mais également quand la routine des trois sports reprendra. Rapidement, les gains faits dans un sport seront rattrapés par les pertes dans les deux autres, ou par une blessure que pourrait amener un manque de progression.

Attention, je ne dis pas que votre plan ne doit pas cibler un sport et une amélioration. Au contraire. Dans chacune des phases de votre périodisation, le plan ciblera du maintien et, certes, du développement. Ainsi, un bloc de 12 semaines ciblant la puissance aérobie sur le vélo peut très bien être intégré au plan. Profiter de l’hiver pour travailler une faiblesse est logique, et même souhaitable. Faire ce travail en conservant les acquis dans les deux autres sports devrait être une priorité pour un triathlète.

Bref, le pire plan à avoir est sans aucun doute l’improvisation. Il faut prendre le temps de lire, se renseigner ou de contacter un entraîneur qualifié et reconnu par une fédération sportive!

Bon entraînement à tous!

 

 

Francis Bachand

Entraîneur Capitale Triathlon – Capitale Natation

ÊTRE OUVERT À APPRENDRE

ÊTRE OUVERT À APPRENDRE

ÊTRE OUVERT À APPRENDRE

Mes connaissances en matière de commotion et traumatisme étaient plutôt limitées. Provenant d’un sport d’endurance sans contact, les accidents sont plutôt rares et c’est bien ainsi. Comme entraîneur, j’aime bien apprendre de chaque situation. Pour tout vous dire, étant directement touché par cette blessure sournoise, je me considère donc comme un sujet d’expérience afin de vous en parler aujourd’hui.

Le jour de l’accident, une collision avec une voiture et une chute à 50 KM / heures. Résultat simplifié; une fracture du crâne menant à un traumatisme crânien modéré, fracture de la clavicule et de l’omoplate et les multiples contusions.

Quand il y a une hospitalisation de 13 jours et un passage à l’institut de réadaptation de 6 jours, c’est que les conséquences n’étaient pas négligeables. La réhabilitation apporte son lot de travail. Pour une rare fois, le travail devant moi sera moins physique et plus cérébral. C’est quoi un traumatisme crânien célébrable (TCC) modéré? Les traumatismes graves et modérés sont très souvent caractérisés par des fractures du crâne et des pénétrations pouvant causer une hémorragie (saignement au cerveau), un œdème cérébral (enflure au cerveau) et des dommages aux tissus nerveux. La commotion cérébrale, quant à elle, correspond à un traumatisme crânien léger. C’est la gravité du TCC qui détermine, en bonne partie, la durée et le degré de guérison. Il faut penser à une guérison sur plusieurs mois, pour les TCC modéré et sévère. La plupart des personnes qui ont un TCC modéré ou sévère restent avec des troubles de l’attention, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire et sont plus sensibles à la fatigue.

Le travail en Neurologie, en ergothérapie et en Physiothérapie est nécessaire et prenant. Que nous parlions de concentration, de focus ou d’étourdissements, il faut faire preuve de patience, de respect des différents protocoles de retour surtout de résilience.

Après un accident, la situation nous rend plus sensibles aux jugements et aux regards des autres. Les gens restent polis, mais je sens qu’il analyse le degré de l’impact. Même avec un TCC, je me rends bien compte que mon entourage me regarde différemment et essaie de m’épargner avec leurs questions. En toute sincérité, je suis habituée comme entraîneur de m’occuper des athlètes, mais pas l’inverse. Le TCC reste un mystère et unique à chaque victime, mais chose sûre, je me servirais des prochaines semaines afin de parfaire mes connaissances sur ce sujet trop souvent négligé dans notre sport.

 

Porter votre casque les amis et bon entraînement! 

Francis Bachand 

 

Capitale Triathlon: Un club différent?

Le club Capitale Triathlon existe depuis bientôt 8 ans et il est toujours en constante évolution. Nos entraîneurs qualifiés sont en mesure de bien cerner les besoins de chaque athlète en fonction de leurs forces et leurs faiblesses. Étant très à l’écoute, ils peuvent ainsi aider les athlètes à se dépasser selon leurs objectifs personnels. L’offre de service actuelle est complète et permet de choisir plusieurs plages horaires par semaine, dont 15 natations, 2 courses et 4 vélos en groupe.  Ajoutons qu’il est possible de choisir selon 3 options de forfaits: celui à la carte, le combo 3 entraînements aux choix ou encore l’illimité. Un rabais famille est également applicable afin d’encourager une vie de familiale active au sein de groupe dynamique.

LA NATATION

La natation étant le maillon faible de plusieurs triathlètes, nous avons pensé bâtir notre propre identité de natation. Nous avons depuis maintenant un an notre club privé Capitale Natation. Désormais, nous offrons jusqu’à 15 plages horaires de groupe par semaine dans 5 bassins répartie dans la ville de Québec. Capitale Natation possède 3 volets distincts. Le Jeunesse de 6 à 11 ans, le Junior de 12 à 17 ans et le groupe adulte. Afin d’offrir le meilleur de nos services et de s’assurer de la progression de nos athlètes, nous sommes fiers d’intégrer une rétroaction filmée à chacun des participants, et ce, à chaque session. Voulant répondre aux exigences des plus débutants au plus avancés, chaque entrainement possède au minimum 2 entraîneurs pour la correction de la technique.

LA COURSE ET LE VÉLO

Afin de permettre un dépassement complet, les séances de course à pied auront lieu 2 fois par semaine en intégrant des intervalles spécifiques selon la distance de course des athlètes. Ces courses vous offriront le bonheur de courir au cœur de la ville de Québec, mais aussi une option en sentier ou sur route au Lac Beauport.

Pour ce qui est de la portion vélo, nous sommes à finaliser la programmation d’ici quelques semaines. Vous pourrez profiter de 2 entraînements spécifiques en intervalles sur la plate-forme virtuelle où tous les membres du club pourront se retrouver. De plus, il y aura également 2 entraînements de groupe sur vélo avec base fixe qui se trouve dans notre nouvelle grande salle spécifique à nous à l’école Saint Jean-Eudes.

NOTRE VOLET SCOLAIRE

L’école Saint Jean-Eudes offre de concert avec les clubs Capitale Triathlon et Natation, un parascolaire triathlon et un parascolaire natation. Le fondement du club est basé sur le développement des jeunes et l’épanouissement dans leur sport tout en respectant leurs objectifs et leurs capacités.

UN PLAN?

Le plan BLOC est une renommée au Québec. Il permet un support structuré à l’objectif fixé d’un athlète. Vouloir s’entraîner avec un plan mais ayant un style de vie complexe selon le travail ou la famille, c’est possible. Vous pouvez bénéficier de miser sur vous tout en intégrant une planification annuelle simple et efficace.

Pour plus d’information sur notre offre de service, ne manquez pas notre rencontre d’information en ligne ce 8 septembre 2020 à 19h00 au lien https://ulaval.zoom.us/j/96752734500. L’enregistrement sera également disponible pour ceux qui ne pourraient y assister.

Francis Bachand, entraîneur-chef de Capitale Triathlon

Mais qu’est-ce que je viens de faire?

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Afin de s’améliorer, il est très important de suivre son plan d’entraînement. Par contre, j’ai récemment entendu un ex-pro cycliste dire qu’une fois arrivé sur le World Tour, il a été surpris de voir les autres athlètes prendre un verre de vin au souper pendant le Tour de France. Il a alors réalisé qu’il n’a qu’une seule vie à vivre et que ce genre de petit plaisir pouvait avoir sa place même dans un événement de haut niveau. J’ai donc décidé de déroger de mon plan d’entraînement et de faire une folie, car, après tout, on n’a qu’une vie à vivre!

 

La gaffe

Je me suis inscrit au Tour Of Sufferlandria. Vous ne connaissez sûrement pas ça et c’est tout à fait normal. Voici une brève description de ce que c’est :

Plusieurs personnes qui font du vélo à la maison sur une base d’entraînement utilisent un programme ou une plateforme d’entraînement afin de se divertir ou de structurer leur séance. Il y a plusieurs choix, Zwift étant un des plus populaires qui ressemble beaucoup à un jeu vidéo. TrainerRoad qui affiche un tableau avec les cibles en wattage. Moi, j’utilise Sufferfest, qui est un montage vidéo de courses cyclistes. Je trouve ça très divertissant et chacun des montages vidéo est en fonction de la séance d’entraînement choisie. Par exemple, pendant un intervalle VO2 max, on suit Vicenzo Nibali pendant une montée au Giro D’Italie ou pendant un intervalle plus long, on suit Tony Martin sur un contre-la-montre. Cette plateforme de vidéo d’entraînement organise un ‘’tour’’ de 9 jours où ils donnent 9 entraînements à compléter, parmi leur banque de vidéo. Je me suis dit que je participerais, malgré le fait que ça ne cadre vraiment pas dans mon plan annuel d’entraînement.

 

La planification du tour

Quand j’ai vu la planification du tour, j’ai eu mes doutes : je ne réussirai pas, c’est impossible… Ils sont fous! Aucun entraîneur ne recommanderait de faire ça! Ah oui, j’oubliais, je ne fais pas ça dans le cadre de mon plan d’entraînement, mais comme défi. J’ai aussi eu peur, car certains entraînements allaient faire mal, et j’avais mal juste à y penser. Voici un résumé très bref :

  • Étape 1 : impossible que je termine ce tour… La 2e heure m’a presque fait mourir!
  • Étape 2 : Beaucoup plus facile qu’anticipée! J’ai soudainement de la confiance.
  • Étape 3 : Je l’attendais ce court 45 minutes… Je vais le faire ce tour!
  • Étape 4 : Je déteste des intervalles courts…
  • Étape 5 : Je crois que je déteste aussi les intervalles longs…
  • Étape 6 : Je déteste également les simulations de course de vélo… Il n’y a jamais de repos!
  • Étape 7 : Ça va drôlement bien, ce qui est étrange, car cette séance est habituellement difficile… Je crois que ma perception de ce qui est difficile est en train de changer…
  • Étape 8 : Enfin une session d’endurance, ma force… Et non, cette séance m’a complètement brisé!
  • Étape 9 : WTF?!? J’ai même pleuré pendant un intervalle

Je ne vous recommanderai jamais de faire ce tour. C’est stupide, difficile, souffrant, décourageant. Ça fait mal. En contrepartie, c’est très drôle de suivre les commentaires et participer au groupe Facebook. Aussi, je crois qu’après quelques jours un peu plus légers en entraînement afin de récupérer, j’aurai définitivement un sommet de forme en vélo.

En février. Au Québec. Milieu de l’hiver. Fuck. C’était vraiment stupide tout ça…

 

Dave Vigneault

Athlète et ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_gallery nospace »][vc_column][/vc_column][/vc_row]

LA SCIENCE DU HTFU…

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]En triathlon, le cyclisme est la partie amusante entre la partie qui fait peur (natation) et la partie qui fait mal (course à pied). Comme quand vous étiez jeune, en vélo, on est libre et on a l’air cool! Sauf qu’en fait, nous n’avons pas vraiment l’air cool avec nos casques aéro et suit en lycra… Mais il nous reste ce sentiment de liberté et de vitesse.

Je ne vous le cacherai pas, j’adore le cyclisme. Mais tout n’est pas rose. C’est selon moi le sport le plus difficile en entrainement. Les séances sont parfois très longues, les routes sont cahoteuses et étrangement avec plus de dénivelé positif que négatif (même si c’est géographiquement impossible), il existe des variations de la force gravitationnelle car elle est plus forte en montant qu’en descendant (même si c’est physiquement impossible), sans oublier le vent de face dans les 2 directions (même si c’est météorologiquement impossible)… Mais le cyclisme, c’est surtout difficile mentalement. C’est dans la tête, comme dirait le coach. Et il a raison! Une séance d’entrainement par intervalles ressemble souvent à ça : avoir l’impression que la capacité de vos poumons est insuffisante et que votre cœur tente de sortir de sa cage thoracique, vos jambes brûlent, l’acide lactique semble remplacer tranquillement tous les fluides de votre corps, votre tête n’est plus capable de penser (ce qui est une bonne chose car elle vous dirait d’arrêter!). Si je suis dans cet état, je sais que je suis en train de faire une belle ride.

Voici mes recommandations afin de vous améliorer en vélo :

  • HTFU : Voici la base du cyclisme. En entrainement, lorsque c’est difficile, que vous pensez à ralentir, ou pire, à arrêter : Harden The Fuck Up! En vélo, le plus rapide est souvent celui qui est capable de souffrir le plus. Dites-vous que la douleur ne durera qu’un moment (mais je ne vous dit pas quelle est la longueur de ce moment)…
  • Ce ne sera jamais plus facile. Vous allez simplement aller plus vite! Vous trouvez ça difficile de monter la côte près de chez vous et pensez qu’à la fin de la saison, vous la monterez facilement? Erreur, elle sera toujours aussi difficile à monter, mais vous la monterez plus rapidement. Alors, rappelez-vous : HTFU!
  • Rouler plus souvent. Beaucoup de zone 1-2 (longue sortie, récupération) et intervalles zone 4-5 (HTFU)!
  • Essayer d’avoir un bon sens de l’humour afin de rire de la douleur lorsque ça devient difficile. Et aussi pour rire de vous-même lorsque vous portez votre casque aéro…

Lors d’un triahtlon, le HTFU s’applique plus ou moins à la portion vélo car il faut habituellement courir lorsqu’on descend de notre monture. Le vélo devient donc stratégique. Si vous attaquez le parcours de vélo :

  • Trop rapide : Vous exploserez à la course à pied, et s’en suivra une longue marche de la mort vers la ligne d’arrivée. En de rares occasions, vous pouvez survivre à une telle stratégie agressive sans que votre course à pied ne souffre trop, mais je ne vous recommande pas de baser votre stratégie de course sur ‘’l’espoir’’.
  • Trop lentement : Pas d’inquiétude, je crois qu’aucun athlète a déjà commencé la course à pied en se disant : Je me sens trop bien, c’est vraiment facile courir vite ‘’off the bike’’! Alors ce scénario n’arrivera pas.
  • En respectant vos capacités : Félicitation! Vous avez réussi à faire ce que pratiquement personne n’arrive à faire. Alors maintenant, profitez de la course à pied pour dépasser tous ceux qui ont ‘’overbiké’’. Vous vous sentirez comme un athlète de calibre olympique et aurez une expérience de course mémorable.

Ah, et une dernière chose, rasez-vous les jambes…

Dave Vigneault

Athlète et ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_gallery nospace »][vc_column][vc_gallery type= »image_grid » images= »971,972,970″ img_size= »500×500″ column_number= »3″ grayscale= »no » images_space= »gallery_with_space »][/vc_column][/vc_row]

La récréation!

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LE TEMPS… D’UN ENTRAÎNEMENT!

«Entraînement matinal… Un petit jog sur la piste cyclable, j’entends des rires, des rires d’enfants qui jouent sans compter le temps. Passant près de la cour d’école, je m’y arrête. Je les regardes jouer, rire… Je verse une larme» – Fin de l’histoire!

Je me suis promis, il y a 4 ans, de prendre du temps pour rendre visite aux jeunes dans les écoles afin de parler de sports et de saines habitudes de vie. Je suis le père d’une grande fille de 5 ans qui sera dans cette cour d’école dans moins d’un mois… le temps passe vite, trop vite.

4 ANS

J’ai fondé Capitale Triathlon en 2012, il y a 4 ans.  Depuis, plusieurs projets se sont succédés. Les 2 évènements, Triathlon Duchesnay et Triathlon Lac Beauport ont vu le jour. Trois Temps Coaching a également pris forme afin de répondre à une demande d’encadrement spécifique. 3 camps d’entraînements, Floride, UTAH et Cuba et pour compléter, Capitale Natation, un club de nageur spécialisé triathlon. La charge de travail augmente, les projets sont nombreux et je me dois d’être sélectif par faute de temps.

L’ÉQUILIBRE!

Fin 2017, je quitterai mon emploi à temps plein dans les Forces Canadiennes afin de me concentrer à 100% sur mes projets. Parmi eux reste le principale, celui de redonner à ma famille l’attention et le temps qu’elle mérite.  Ces 4 dernières années, plusieurs heures de temps familial ont été remplacés par des heures de développement et de travail. Le développement de ces projets m’apporte aujourd’hui une grande satisfaction et une immense fierté.

Plusieurs projets de développement futur sont sur la liste, le premier…. Me garder une journée par mois afin de parler aux jeunes dans les écoles. La première école sur la liste…. Celle de ma fille!

Bon entraînement![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Les crampes musculaires associées à l’exercice

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Dans le domaine sportif, rares sont ceux qui n’ont jamais eu leur entraînement ou leur compétition limité par une crampe musculaire. Cette sensation désagréable arrive souvent de façon spontanée et oblige le participant à s’arrêter. Dans ce texte, il sera question des principales causes et traitements des crampes musculaires en lien avec les évidences scientifiques actuelles.

Seules les crampes musculaires associées à l’exercice (CMAE) seront traitées dans ce texte. En effet, il est bon de savoir que des conditions pathologiques peuvent expliquer des crampes musculaires et que dans ce cas, la prise en charge n’est pas la même. Ainsi, les CMAE sont par définition des contractions douloureuses involontaires d’un groupe musculaire ou d’un seul muscle qui limitent la performance sportive ou qui se produisent suite à l’effort.

Causes : principales théories

En raison de la fréquence des CMAE dans le domaine sportif, de nombreuses explications sont transmises aux athlètes ainsi qu’aux intervenants. Les deux mythes les plus répandus sont le manque d’électrolytes associé à la déshydratation et l’augmentation de la température corporelle (hyperthermie).

Pourquoi parler de mythes alors que des campagnes publicitaires de boissons énergétiques en font la promotion? Voyons voir ce qu’une analyse plus poussée indique.

Déshydratation et perte d’électrolytes.

C’est la perte d’eau par le biais de la sueur lors d’un effort physique qui cause la déshydratation. L’idée est que le contenu en électrolytes dans cette sueur est responsable d’une baisse de leur concentration et disponibilité dans l’organisme. Les électrolytes sont des molécules ayant pour fonction la transmission d’information et l’exécution de mécanismes métaboliques par voie électrique dans le corps. C’est l’équilibre de ces molécules au niveau d’une paroi qui permet la transmission ou la non-transmission d’un message. Un tel message peut être le signal de contraction ou de relaxation musculaire. Donc, selon cette théorie, une baisse du niveau d’électrolytes affecte le muscle au point de le maintenir en contraction.

La déshydratation par la sueur ne peut pas être remise en doute, c’est pour cette raison que l’apport en eau adéquat est un élément essentiel d’une bonne performance. Mais, est-ce qu’il y a un lien avec les crampes musculaires?

La déshydratation cause une diminution du volume sanguin ainsi que de plusieurs autres fluides corporels. C’est très important puisque le sang transporte des nutriments essentiels aux muscles (glucose, acides aminés…) ainsi que les électrolytes. Il n’est pourtant pas démontré que la perte d’électrolytes par la sueur affecte directement la musculature. La sueur contient dans l’ordre décroissant du sodium (Na+), du chlore (Cl), du potassium (K+), du calcium (Ca2+) et du magnésium (Mg2+). Le taux de sodium dans la sueur est le plus étudié et les évidences démontrent que ce taux est très variable selon les individus et qu’il n’est pas en corrélation avec la performance.1

La concentration sanguine d’un électrolyte dépend des pertes par la sueur et du volume sanguin. Le fait est que le volume sanguin diminue plus rapidement que les électrolytes ce qui cause une augmentation de la concentration sanguine en électrolytes. Cependant, dans les épreuves de longues distances avec un apport régulier en eau, ce rapport peut être inversé et certains individus peuvent profiter de suppléments en électrolytes comme le Na+ afin de maintenir leur efficacité métabolique1.

Finalement, il faut comprendre que le sang se rend au deux quadriceps de façon équilibrée avec la même concentration d’électrolytes lors de la course à pied. Difficile ainsi d’accuser uniquement la déshydratation et la perte d’électrolytes pour une crampe musculaire à un muscle quand les deux agissent dans des conditions semblables2. La réaction du corps à de tels manques sera généralisée et non localisée.

Hyperthermie

Cette théorie affirme que l’augmentation de la température corporelle rend les participants d’un sport plus à risque d’avoir une CMAE. Cette relation se base principalement sur une association temporelle. Lors d’une activité physique à haute température, le corps doit abaisser sa température par l’expiration et la sudation. Le processus de sudation demande un apport sanguin à la peau plus élevé ce qui diminue celui aux muscles squelettiques. Il est donc vrai de dire que l’hyperthermie augmente la charge de travail du système musculaire. Par contre, il n’y a pas de preuve qu’une personne ayant une CMAE ait une température corporelle plus élevée qu’un autre athlète3. Il faut garder en tête l’effet systémique de cette élévation de la température corporelle qui est trop générale pour causer une crampe locale.

Ceci indique que l’hyperthermie ne peut pas être la seule coupable des CMAE. Par contre, l’augmentation de la charge du système musculaire est un des ingrédients menant à une CMAE comme discuté dans la troisième et meilleure hypothèse actuelle.Cette théorie affirme que l’augmentation de la température corporelle rend les participants d’un sport plus à risque d’avoir une CMAE. Cette relation se base principalement sur une association temporelle. Lors d’une activité physique à haute température, le corps doit abaisser sa température par l’expiration et la sudation. Le processus de sudation demande un apport sanguin à la peau plus élevé ce qui diminue celui aux muscles squelettiques. Il est donc vrai de dire que l’hyperthermie augmente la charge de travail du système musculaire.Par contre, il n’y a pas de preuve qu’une personne ayant une CMAE ait une température corporelle plus élevée qu’un autre athlète3. Il faut garder en tête l’effet systémique de cette élévation de la température corporelle qui est trop générale pour causer une crampe locale.

Altération du contrôle neuromusculaire

Le contrôle neuromusculaire est la façon qu’a  le système nerveux d’interagir avec un muscle pour produire un mouvement. Un influx nerveux provenant du cerveau descend par la moelle épinière d’où origine un motoneurone α. C’est un gros neurone ayant comme fonction de stimuler une contraction de quelques fibres musculaires. Cette commande d’excitation des fibres musculaires peut être plus ou moins élevée selon la fréquence des impulsions. Mais le corps a aussi un contrôle local qui dépend de connections entre le muscle et la moelle épinière. Les fibres intrafusales mesurent l’étirement du muscle et envoient un signal de contraction selon la tension des fibres musculaires. Pour balancer, les organes tendineux de Golgi mesurent la force exercée sur un tendon et envoie un signal de relâchement lorsqu’un muscle contracte trop fort. Le but de ce système est d’éviter les blessures en maintenant une efficacité biomécanique.

Sachant qu’une crampe survient principalement à un muscle fortement sollicité lors d’une activité sportive3, des chercheurs pointent du doigt une dysfonction de ce système de contrôle neuromusculaire.4-5 C’est la conclusion d’études sur des coureurs et des animaux de laboratoires.

Les personnes ayant des CMAE sont celles utilisant une cadence plus élevée à la course2 ou ayant un historique de CMAE au même muscle4. La cadence plus élevée augmente la charge sur la musculature et c’est à ce moment que le risque d’erreur de contrôle neuromusculaire augmente. De tels erreurs de synchronisation du système nerveux vont altérer la fonction du muscle et pourront mener à des crampes ou autres blessures. Certains athlètes seront capables de s’adapter grâce à leur entraînement alors que les autres augmentent leur chance de CMAE.

Lors d’un ultramarathon, des prises de sangs ont démontrées que l’augmentation de créatine kinase (CK), une protéine associée aux blessures musculaires, était le seul dénominateur commun des coureurs avec CMAE3. Dans cette étude, les niveaux d’électrolytes et d’hydratation étaient mesurés sans démontrer de relation positive. Cette conclusion signifie que les participants souffrant de CMAE ont imposés un traumatisme plus important à leurs muscles. Une mauvaise adaptation du système neuromusculaire à la charge de travail serait l’élément déclencheur des CMAE.

Traitement

Pour traiter une crampe sur le champ, la méthode la plus efficace est de s’attaquer à la source du problème. Il faut rétablir la fonction neuromusculaire. Comme le muscle est maintenu en contraction il faut l’aider à diminuer son tonus avant de le réactiver pour un retour au sport.

1) Repos et étirement léger 4

Maintenir l’étirement pour un minimum de 15 secondes et répéter tant que la crampe est d’intensité élevée.

*Si le diaphragme est atteint, des grandes respirations abdominales sont à utiliser.

2) Massage de la région de tension (optionnel)

Utile pour les crampes qui réagissent mal à l’étirement. Des petits mouvements de glissement dans le sens des fibres musculaires sont efficaces. Les pressions doivent être régulière et ne pas hésiter à répéter plusieurs fois.

3) Activation

Quand les symptômes de CMAE sont dissipés, recréer des mouvements spécifiques au sport à moindre intensité ou recommencer l’activité plus lentement pour rétablir un contrôle neuromusculaire optimal.

Donc, il n’est pas utile d’appliquer de la glace, de boire 1L d’eau ou de vider une bouteille de boisson énergisante pour un retour au sport plus rapide. Par contre, ces méthodes ont respectivement des utilités pour un claquage musculaire ou une déshydratation, pour n’en nommer que deux.

Prévention

Comme l’altération du contrôle neuromusculaire atteint un groupe musculaire qui travaille en surcharge par rapport à sa capacité, la prévention vise à éviter l’atteinte de celle-ci. Pour ce faire, il est possible d’augmenter le seuil d’activité maximale et d’optimiser les conditions dans lesquelles le sport est pratiqué.

Avant l’activité
  • Entraîner la force et l’endurance musculaire
  • Entraîner la gestion par le système neuromusculaire des mouvements rapides
  • Bien récupérer des blessures musculaires

*La charge en entraînement devrait égaler ou dépasser celle de l’épreuve pour préparer l’athlète

Lors de l’activité
  • Compléter une routine d’échauffement complète avec activation des groupes musculaires principaux surtout s’il y a un historique de CMAE
  • Favoriser un rythme déjà utilisé en entraînement
  • Prévenir la fatigue en diminuant les stress externes au sport tels : déshydratation, hyperthermie, malnutrition, hyperventilation et fatigue psychologique.

La déshydratation et l’hyperthermie reviennent parce que malgré le fait qu’elles ne sont pas la cause directe des CMAE, elles sont des facteurs de risques et des obstacles à la performance.

Conclusion

Ce texte ce veut être un guide utile pour la gestion des CMAE et l’explication de celles-ci. Pour des crampes ne répondant pas à ces méthodes, la consultation d’un professionnel de la santé est conseillée. Des recherches concernant l’utilisation de jus de cornichons et de moutarde pour éliminer les CMAE existent et n’ont pas été l’objet de ce texte. Pour plus d’information voici une liste d’études sur le sujet : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=pickle+juice+cramps

Écrit par Alexandre Deschamps

Étudiant en chiropratique

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Références

[1] Lara et al. Interindividual variability in sweat electrolyte concentration in marathoners, Journal of the International Society of Sports Nutrition (2016) 13:31 DOI 10.1186/s12970-016-0141-z

2 Schwellnus MP, Drew N, Collins M. Increased running speed and previous cramps rather than dehydration or serum sodium changes predict exercise-associated muscle cramping: a prospective cohort study in 210 Ironman triathletes. Br J Sports Med. 2011;45:650–6

3 Hoffman and Stuempfle, Muscle Cramping During a 161-km Ultramarathon: Comparison of Characteristics of Those With and Without Cramping, Sports Medicine – Open (2015) 1:24 DOI 10.1186/s40798-015-0019-7

Nelson NL1Churilla JR1, A narrative review of exercise-associated muscle cramps: Factors that contribute to neuromuscular fatigue and management implicationsMuscle Nerve. 2016 Aug;54(2):177-85. doi: 10.1002/mus.25176. Epub 2016 May 27.

5 Schwellnus MP, Cause of Exercise Associated Muscle Cramps (EAMC) — altered neuromuscular control, dehydration or electrolyte depletion?, British Journal of Sports Medicine 2009;43:401-408.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Plus loin que l’objectif

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Il y a 2 ans, la fédération mettait sur pied le Projet Winnipeg. Ce projet consistait à réunir les meilleurs athlètes juniors de la province une fois par mois, pour un camp d’entraînement à l’Institut National du Sport. Le projet se complétait hier avec la sélection des 6 meilleurs athlètes qui représenteront le Québec en août prochain.

Ce n’est pas un secret pour personne, Ariane Lalancette tentait de s’y qualifier. Dans les 2 dernières années, cette jeune fille est devenue une grande athlète. Du plus loin que je peux me rappeler, je n’ai jamais rencontré une jeune fille avec cette détermination, avec ce chien!  Ariane à fait sa place à coup d’heures d’entraînement et de sacrifices. Elle a fait preuve d’une éthique de travail hors norme.[/vc_column_text][vc_single_image image= »658″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Issue d’une chute sur la première chance de sélection, Ariane ne réussira pas à se qualifier lors de sa deuxième et dernière tentative sur la série Grand Prix de Victoriaville.  Ce moment, «la non sélection » et la fin de cette course marquait pour moi la fin d’une période de 2 ans, la fin du Projet Winnipeg.

L’objectif d’Ariane, le vrai, est encore loin devant elle et nous savons pertinemment qu’il y a plusieurs chemins pour s’y rendent.  Hier, après quelques larmes (le coach aussi à pleuré…), j’ai revu le sourire serin de mon athlète. La pression sur ces épaules venait de tomber. Elle acceptait avec un respect et une maturité déconcertante la fin de ces 2 dernières années.

La suite…

Les athlètes juniors et U23 du Québec ne bénéficient actuellement pas d’un grand choix de structure privée d’encadrement comme l’offre l’Europe.  Un jeune ayant des objectifs internationaux se retrouve donc à 16 ans devant un long chemin. Cette période coïncide également avec des décisions importantes dans la vie d’un jeune adulte; choix de carrière, appartement, études etc…

Je travaille depuis quelques semaines avec Alex Sereno sur un projet unique, la formation d’un « squad » d’environ 16 athlètes de 16 ans et plus.

Ayant 2 pôles d’entrainement, 1 à Québec et 1 à Montréal, les athlètes seront sélectionnées en respectant les standards Junior Canadien.  Un encadrement unique, des partenaires impliqués, une identité forte, des camps communs au 10 semaines assureront aux athlètes du « squad » l’optimisation de leur plein potentiel.  Le rêve Olympique étant au cœur du développement de ce projet, l’objectif, sera de développer des athlètes qui posséderont les outils nécessaires pour performer sur la scène nationale et internationale.[/vc_column_text][vc_single_image image= »659″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Comme si le Projet Winnipeg avait besoin d’une extension, Ariane et les athlètes du Québec verrons dans la prochaine année des chemins différent se tracer devant eux.  Chacun de ses jeunes est unique et est appelée à devenir un adulte accomplis.

– Francis Bachand, Entraîneur/Fondateur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Bonjour les vacances !

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Quand vous étiez plus jeune, il y avait les camps de vacances. Vous y avez rencontré de nouveaux amis, avez appris de nouvelles choses et explorer de nouveaux territoires. Mais surtout, vous avez eu du plaisir et en retenez des souvenirs pour le restant de vos jours.

En tant qu’adulte, un camp d’entrainement est exactement la même chose. C’est une semaine de vacance où vous passerez votre temps à forger des souvenirs mémorables en explorant de nouveaux territoires, en apprenant à être meilleur dans notre sport et en côtoyant d’autres gens qui recherchent la même chose que vous: passer du bon temps!

Des craintes

Comme tout le monde, vous aurez des craintes. Vous croyez ne pas être assez en forme ou assez rapide? Pas d’inquiétude, le groupe sera un mélange de force et niveau différent et personne n’est laissé seul. Le but n’est pas de terminer chaque entrainement complètement épuisé, alors on nage, roule et cours ensemble. Vous ne connaissez pas les autres personnes qui seront présentent? Les adeptes de sport d’endurance sont un groupe très inclusif alors dès la première journée, nous nous connaîtrons tous. Vous ne voulez pas ‘’gaspiller’’ une de vos rares semaine de vacance? Que recherchez-vous en vacances? Visiter un nouvel endroit. Prendre du repos et décrocher de votre vie professionnelle. Vous changez les idées. Manger de bons repas. C’est exactement ce qu’on fait lors d’un camp d’entrainement.[/vc_column_text][vc_single_image image= »771″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Le Camp lui…

À l’arrivée, on s’installe dans l’établissement (villa) et on assemble les vélos (ou on regarde les autres assembler notre vélo…). Du même coup, on fait la rencontre de tous ceux avec qui nous passerons la semaine. À chaque jour, il y a des sorties de vélo planifiées, à différents endroits, ce qui nous permet d’explorer les environs. Le groupe est séparé en quelques petits groupes afin de s’adapter à la vitesse de tous. Personne ne sera laissé seul. Il y a certaines courses à pied de planifiées pendant la semaine, mais pour les plus motivés, il est toujours possible de se lever plus tôt et d’aller courir avant le déjeuner ou en après-midi, suite à l’entrainement de vélo. Il y a des entrainements de natation planifiée à chaque jour, parce qu’apparemment, il y a des gens qui aiment tellement nager qu’ils veulent même y aller pendant leurs vacances… Il y a des temps libres, à chaque jour. Vous pourrez relaxer près de la piscine ou aller explorer les environs. Par exemple, vous pouvez organiser une sortie de randonnée pédestre dans un parc national, ou bien une randonnée de vélo dans un autre endroit. Peu importe ce que vous recherchez, vous risquez de trouver des gens pour vous accompagner. Il s’agit d’en parler et d’organiser entre vous ces escapades. À chaque jour, il y a un souper commun, avec du vino, évidemment.[/vc_column_text][vc_single_image image= »772″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

La belle vie!

Mon expérience personnelle va comme suit : j’ai roulé à vélo et couru dans des paysages majestueux, sauté par-dessus un serpent à sonnette, souffert dans les montées interminables, passé dangereusement près de l’hypothermie, mangé de bons repas, bronzé avec de belles démarcations de cycliste, ris à en cracher ma gorgé à plus d’une reprise, bref j’ai partagé des moments inoubliables avec des gens extraordinaires! Qu’attendez-vous?

Dave Vigneault

Athlète et ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Gestion de la noyade

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_row_inner row_type= »row » type= »full_width » text_align= »left » css_animation= » »][vc_column_inner width= »1/3″][vc_single_image image= »673″ img_size= »full » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »2/3″][vc_column_text]Entre deux saisons de compétition, je suis de près l’actualité sportive en espérant un changement de règlement: À partir de maintenant, la première épreuve de tout triathlon sera du kayak ou une ronde de fléchette ou écrire une dictée,… peu importe! Pendant que je continue d’attendre cette évolution sportive, je dois accepter l’inévitable: Il faut nager.

Je crois avoir compris pourquoi la natation est la première discipline: Pour qu’on aie le temps d’oublier à quel point on déteste nager pendant le reste de la course. Je crois d’ailleurs que c’est pour cette raison que tout le monde semble heureux à la ligne d’arrivée, ils ont oublié à quel point ils étaient misérables dans l’eau![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_single_image image= »674″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Un objectif!

J’essai de me convaincre qu’il y a peut-être quelques points positifs à la natation. C’est toujours intéressant de se lancer des défis et surmonter votre peur de nager en eau libre (lac, rivière, océan) est un gros défi! Aussi, pour ceux qui ont un côté compétitif, plusieurs excellents cyclistes et coureurs ne s’intéressent pas vraiment au triathlon parce qu’ils ne savent pas vraiment nager et craigne cette discipline, malgré le fait qu’en compétition, le temps passé à nager est beaucoup plus court que les autres disciplines. En plus, à la ligne de départ, c’est moins intimidant car nous avons tous l’air pareil  en wetsuit avec notre casque de bain et nos lunettes, que vous soyez un vétéran ou une recrue.

Mes objectifs pour la portion natation sont simples:

  • Ne pas mourir.
  • Ne pas sortir de l’eau en m’échouant tel un survivant de naufrage.
  • Que mon temps soit mesurable en minutes et non en jours calendrier.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »675″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

La technique!

Pour y arriver, il faut bien sûr s’entraîner. En hiver, les entraînements en piscine sont simples, rapide et gratuit (majoritairement). En été, on peut également nager en eau libre. Je ne suis absolument pas en mesure de vous aider à améliorer votre natation, mais je vais vous donner ces quelques conseils:

  • Aller nager. Le plus souvent possible. Pour mieux nager, nager plus!
  • Demander à un coach de vous observer et de corriger votre technique. La natation est un sport très technique. Beaucoup plus que le cyclisme et la course.
  • Aller nager en eau libre avant vos compétition (attention aux requins, monstres et autres hallucinations). Nager en wetsuit et sans voir une ligne au fond de l’eau est vraiment différent de la piscine. Vous aurez l’impression d’être étouffer par votre wetsuit et désorienté. Ajouter à cela l’effet machine à laver où tout le monde nage un par dessus l’autre et vous éviterez beaucoup de stress inutile le jour de votre compétition.

Soyez assidu et vous verrez une nette amélioration comme j’ai vécu l’an dernier. Grâce à beaucoup de travail et de discipline, j’ai progressé d’un nageur pathétique à un nageur médiocre. Les petites victoires de la vie!

– Dave Vigneault Athlète et ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Es-tu vraiment prêt?

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Ton demi ironman approche, en fait, pour la grande majorité des Québécois, il sera le 25 juin, à Tremblant.  Que cette course face partie d’une préparation ou qu’elle soit ton objectif principal, elle mérite d’être bien préparée.

À ce stade de la saison, tu as (j’espère bien) un plan d’entraînement bien entamé et tu es depuis quelques jours, dans un volume spécifique. Outre ton entraînement, plusieurs facteurs tels la nutrition peuvent et vont grandement influencer ton expérience.  Je dresserai dans cet article, une liste de 3 conseils afin que cette journée soit un succès!

#1 Une course, ça s’étudie!

Troc ton livre de chevet pour le guide de l’athlète. Prends le temps de bien étudier le parcours et ajuste ton équipement en conséquence. As-tu la bonne cassette sur ton vélo? Les stations d’eau se trouvent où sur les parcours? En validant ces 2 points, tu t’assures  des montées « faciles » et évite de trainer une citerne d’eau sur ton vélo![/vc_column_text][vc_single_image image= »762″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

#2 Train as You race!

À quelques semaines de la course, assure-toi que TOUT ce que tu fais en entraînement sera fait de la même façon le jour J. Ton linge doit être testés, tes souliers de course aussi.  Ton vélo doit être en ordre et « ready to race ». Ton entraîneur placera surement quelques entraînements « test », profites-en pour les faires EXACTEMENT comme le jour de la compétition.

#3 S’entraîner à… manger!

Eh oui, tu l’as surement négligé et tu remets à demain ta lecture sur l’apport idéal en glucide et protéine.  Un demi ironman demande une connaissance nutritionnelle et beaucoup d’essais à l’entraînement. Josiane Tanguay, Nutritionniste spécialiste en sport nous offre quelques chiffres à retenir.

« Un athlète doit viser environ 60 grammes de glucides à l’heure sur le vélo et selon la tolérance, descendre à un minimum 30 grammes à l’heure à la course à pied.  La limite, c’est l’absorption intestinale, qui est d’environ 60g de glucides par heure (on peut venir chercher davantage, en combinant différents types de glucides) : Le glucose et maltodextrine utilise un même transporteur qui « sature » à 60g par heure, alors que le fructoseutilise un transporteur, qui lui, sature autour de 30g par heure. Le danger du fructose, il peut causer des inconforts (diarrhée).  Pour les protéines, il faut s’assurer d’ingérer un 10 à 15 grammes par bloc de 2 heures. »

Bien que tous ces chiffres soient un excellent outil, la meilleure validation restera le test lors de vos entraînements.

Mes conseils vont vers la nutrition naturelle. Tu veux lire sur le sujet, j’ai testé en 2014 (avec le support de Josiane) un Ironman sans produit modifié. À lire par ici[/vc_column_text][vc_single_image image= »763″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Le finish…

Dans l’article précédent, je te parlais du processus… aujourd’hui, je te parle du résultat. Il est là, devant toi. À ce stade de la saison, ton chrono final est déjà décidé. Je dis souvent à mes athlètes « Ton temps est écrit dans ton dos, tu ne peux juste pas le voir! »

Les 3 facteurs traités dans cet article t’aideront assurément à franchir cette ligne d’arrivée la tête haute! Dans les prochains jours, évite d’essayer d’ajouter des entraînements improvisés et assure-toi de faire tes devoirs!

On se voit sur la ligne d’arrivée!

Francis Bachand

Fondateur et entraîneur Trois Temps Coaching  et Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

La capacité…. la vraie!

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]

DES CHIFFRES …

1 semaine de camp d’entraînement avec 24 jeunes triathlètes performants du Québec est en mon sens un cadeau. Nous cumulerons en 7 jours, 23 heures d’entraînement réparties en 7 h30 de natation, 12 heures de vélo et 3 heures de course à pied. Nous touchons chaque jour aux 3 sports et ciblons 2 d’entre eux en technique et l’autre en intensité spécifique

Durant une semaine, les jeunes ont la chance de se faire analyser par l’équipe d’entraîneurs sur place. Une évaluation technique à la nage est au menu.  Les jeunes proviennent principalement du club Espoir de Gatineau et de mon club, Capitale Triathlon.[/vc_column_text][vc_single_image image= »758″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

INSPIRANT

J’ai organisé une petite rencontre avec 2 athlètes professionnels afin d’inspirer les jeunes. Alissa Kaye et son conjoint Jarrod Shoemaker sont dans le début trentaine et performent très bien sur le circuit Ironman. Jarrod a participé aux olympiques de 2008 et est copropriétaire d’une entreprise avec Alissa. Leur bagage scolaire, leur expérience en tant qu’athlète professionnel sur différentes distances ainsi que leur entreprise apporte une expérience et une richesse indéniable. Les jeunes ont d’ailleurs préparé quelques questions et prient quelques photos afin de s’inspirer pour la saison 2017.

Sous une note tout aussi inspirante, nous avons eu la chance de nager au côté de l’athlète professionnel Magali Tyserre au Centre National d’entraînement. Magali, généreuse de son temps est venue nous dire quelques mots en plus de prendre quelques photos.

Le plaisir dans le sport est la clef du succès. Même au plus haut niveau, l’athlète doit être en mesure de retrouver le plaisir dans ce qu’il fait. Ces petits moments avec les athlètes professionnels auront une répercussion énorme sur nos jeunes.

J’ai volontairement laissé les jeunes sur une réflexion ouverte lors du dernier souper du camp. Je leur ai donné 3 facteurs ayant une influence directe sur leurs performances en leur demandant d’y réfléchir à leur retour.[/vc_column_text][vc_single_image image= »759″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

SA CAPACITÉ À «  VOULOIR » S’AMÉLIORER

Vouloir s’améliorer engendre automatiquement un effort à comprendre nos actions. Ce n’est pas tous les athlètes qui ont cette ouverture. Être prête à se faire analyser mais aussi s’auto analyser et se remettre en question est un point très important dans le cheminement d’un jeune athlète.

SA CAPACITÉ À AVOIR DU PLAISIR DANS LE PROCESSUS EN FAISANT ABSTRACTION DU RÉSULTAT

Le plaisir! S’assurer que cette donnée fasse partie intégrante de l’équation et ce, du plus bas au plus haut niveau. Un grand nombre de sacrifices sont fait par les athlètes, le plaisir gardera le jeune motivé et s’occupera de faire évoluer celui-ci durant le processus.

SA CAPACITÉ À SOUFFRIR « SEUL » À L’ENTRAÎNEMENT, LORSQUE PERSONNE N’EST PRÉSENT.

Être sur un camp ou à un entraînement de groupe est une chose. Performer et « pousser la machine » quand les entraîneurs et partenaires d’entraînements sont présent est généralement facile.  Être en mesure d’appliquer seul une séance d’entraînement prescrite par son entraîneur en respectant chacun des chiffres demandé en est une autre. Si le plaisir fait partie de l’équation, la satisfaction d’un entraînement bien fait doit être aussi au menu.

LA SUITE!

Je vois certains de ces jeunes depuis bientôt 4 ans sur des camps ou en étant leur entraîneur. Leur progression cette année m’a grandement impressionné. Le triathlon fait partie de leur mode de vie et en plus de devenir de grand athlète, ils deviendront des adultes impliqués et en santé.

Francis Bachand

Entraîneur Trois Temps Coaching Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

La vérité…

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Le camp d’entraînement Cuba a débuté samedi dernier, le 8 avril. Petit vol sans histoire, nous arrivons à l’hôtel situé au début de la pointe de Varadero en début d’après-midi. Le temps de monter les vélos, nous sommes en route vers un 45 KM qui fera office de test mécanique!

Une journée type sur le camp Cuba est fort simple. Natation optionnelle le matin en piscine sur le « resort ». Départ à vélo en 3 groupes de 7 à 10 cyclistes pour une sortie variant entre 60 et 140 KM. 3 à 4 courses à pied, dont une course technique dans la semaine.[/vc_column_text][vc_single_image image= »753″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Un jour marquant

Passer dans un village typiquement cubain et y voir des familles unies et travaillantes est très touchant. Nous avons beau critiquer le régime communiste, les jeunes vont à l’école pour apprendre et non pour se magasiner un futur salaire. L’apprentissage fait sur les bancs d’école servira à aider leurs frères et sœurs. Le temps d’une pause, nous arrêtons dans une cour d’école bondée de jeunes en uniforme. Ils sont souriants et jouent ensemble. Aucun tracas ne semble les atteindre. J’ai dû rouler seul à l’arrière du peloton un bon moment  afin de reprendre mes émotions.  Nous venions de vivre un moment vrai, car trop plongés dans nos besoins, nous en vivons de moins en moins. Nous venons de vivre un moment comme les Cubains vivent tous les jours, la vérité de leurs sourires est troublante et nous porte à réfléchir.

Les jeunes élites cubains

Sur le camp Cubas 2017, j’ai observé et je me suis tenue un peu plus en retrait. J’ai vu en une semaine de grandes choses. J’ai vu des athlètes se dépasser, j’ai vu des larmes, j’ai vu des sourires. Nous avons eu la chance de rouler avec un groupe de jeunes cyclistes cubains âgés de 14 à 16 ans. Ils ont un parascolaire cyclisme très performant. À la sortie des classes, un groupe de jeunes cyclistes est formé et le retour à la maison se fait en peloton. Ce retour variera entre 35 et 60 KM pour certains. Incroyable de voir ces jeunes performer sans aucune notion de technologie. Ils deviennent de bons cyclistes sans le tracas du matériel et la pression « D’avoir plus »

Une longueur d’avance

Dans une ère où tous devient « jetable » et face à la pression de la performance, la jeunesse cubaine est une grande longueur d’avance sur nous. Il est en paix avec une situation des plus simplistes. Il fait pair avec ses 2 seuls outils, ses jambes et sa capacité à souffrir.

Une semaine qui totaliser plus de 550 Kilomètres, mais surtout, de belles réflexions et des moments vrais en grande quantité!

Bonne saison à tous!

Francis Bachand[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Les secrets du triathlète que personne (ou presque) ne vous dira

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_row_inner row_type= »row » type= »full_width » text_align= »left » css_animation= » »][vc_column_inner width= »1/3″][vc_single_image image= »678″ img_size= »medium » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »2/3″][vc_column_text]Pour mon premier blog  j’ai décidé d’y aller avec du contenu inédit à forte valeur ajoutée (c’est tendance). Puisque je participe à des événements de triathlon depuis plus de 10 ans voici quelques petits et gros secrets que vous pourrez certainement mettre en application cette saison.

1- Aux points d’eau à la course à pied, plie ton verre dans ta main ça va t’éviter d’en jeter 75 % dans ta face et au sol (tu me remercieras plus tard de t’avoir évité de dessécher sur le dernier kilomètre)

2-  Même si tu dois sacrifier trois sorties de course d’une heure, prends trois heures de ton temps et apprends à sauter sur ton vélo avec les souliers DÉJÀ clippés dessus ! Tu seras en train de pédaler pendant que la personne qui est sortie en même temps que toi de l’eau sera en train de se demander si elle devrait mettre ses souliers dans la zone de transition ou courir jusqu’à la zone d’embarquement avec ses souliers dans les mains.

2.1 – Pédale (les pieds nus sur tes souliers de bike) au moins jusqu’à 30 km/hr (minimum !) avant de te laisser rouler le temps de mettre ton premier pied DANS tes souliers de vélo, ensuite re-pédale jusqu’à 30 km/hr , laisse-toi aller et rentre ton deuxième pied,  re-pédale jusqu’à 30 km/hr … etc !  Deux kilomètres plus tard, tu vas avoir tes pieds dans tes souliers comme tout le monde, mais tu vas déjà être rendu beaucoup plus loin et tu vas avoir un beau momentum ![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]3- Au départ dans l’eau, place-toi à l’extérieur ça brasse moins, place-toi plus devant que derrière, on se sous-estime toujours et c’est plus frustrant d’être pris derrière quelqu’un 10 % moins vite que soit (et c’est vraiment difficile à dépasser) que de se faire passer dessus

4- À chaque fois que tu approches de la zone de transition (soit dans les derniers mètres de nage soit dans le dernier kilomètre de vélo) répètes sans cesse ce que tu vas faire dans la zone de transition (Ex. « je dépose mon vélo, dépose mon casque, rentre dans mes souliers, attrape ma banane, mon dossard et ma casquette et pars à courir) La zone de transition tu as le temps en masse d’en profiter avant et après ta course, tandis que pendant, y’a aucune raison de s’y attarder.

5- Les numéros sur les bras et les jambes, des fois ça ne part pas (en fait ça ne part jamais), avec du décapant à peinture ça part !

6- Le dossard en vélo c’est TRÈS rarement obligatoire, informes-toi, car c’est gossant un dossard qui flotte au vent, attend d’être rendu à la course à pied pour qu’il commence à te déranger !

7- Ta puce électronique sur ta cheville, mets ça sous ton wet suit (t’auras pas la tête à ça, tu vas oublier qu’elle est là (à moins d’être passé maître du truc 4), tout arracher en enlevant ton wet suit et t’auras pas de temps officiel

8- Du BodyGlide, tu en mets épais et partout sur tes chevilles, tes poignets et ton cou, (tu me remercieras quand tu riras des triathlètes qui se roule par terre en tentant d’enlever leur wet suit dans la zone de transition)

9- Souriez !!, c’est impossible pour le corps d’accepter un signal  de douleur ou de fatigue de la part du cerveau lorsqu’on sourit. Croyez-moi, je suis neurologue spécialiste en effet placebo !  (Bonus : les bénévoles vous sourirons et ça fait plaisir, sans eux, il n’y aurait pas d’événement)

10- Écoutez les conseils des triathlètes d’expérience avec empathie, ils vous racontent leurs erreurs passées…

Et vous, vos trucs, vos secrets, c’est quoi ?

– Nicolas Beaulieu[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Plume d’athlète…

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]À chaque mois, un ambassadeur Capitale Triathlon nous partage sa plume sur un sujet de son choix. Dave Vigneault, ambassadeur Capitale Triathlon, brise la glace et jase… triathlon!

Bonne lecture!

Why Tri…

Un sport, c’est déjà assez difficile…

Alors, pourquoi faire trois sports d’un seul coup? Pourquoi choisir le triathlon? Voici pourquoi vous devriez vous inscrire à un triathlon :

Le défi :

Je ne vous le cacherai pas, un triathlon est très difficile lorsqu’on le fait bien et ce, peu importe la distance. Un Ironman est très facile jusqu’à ce que ça commence à faire très mal. Un sprint, ça fait mal dès le départ. Le défi d’un triathlon, c’est : avoir le courage de regarder l’impensable distance qui sépare la plage de la bouée de demi-tour, avoir l’endurance placer tout son poids sur 2 cm carré de selle en vélo, être assez fou pour aller courir après tout ça… Ce défi nous permet de réaliser que nos limites sont beaucoup plus loin que nous croyons.

L’entrainement :

Ce qui est bien avec le triathlon, c’est qu’il y a plus d’un sport, donc pas de monotonie. Ce qui est difficile avec le triathlon, c’est qu’il y a plus d’un sport, donc il faut trouver du temps. Par contre, on découvre que nous perdons beaucoup trop de notre précieux temps devant les écrans de télé et d’ordinateur. Et aussi à quel point les levé de soleil sont majestueux… Il faut le voir comme un investissement pour soi-même : Si vous ne trouvez pas le temps de faire de l’activité physique aujourd’hui, vous devrez trouver le temps d’être malade demain.

La course :

Imaginez attraper une passe de Tom Brady pendant un match de la NFL. C’est ce que le triathlon vous permet de faire! Nous sommes sur le même parcours, en même temps, simplement un peu (beaucoup) plus lent. On peut même se comparer aux professionnels et réaliser que leur fréquence cardiaque pendant la course est la même que la nôtre lorsqu’on attache nos souliers. C’est comme comparer notre rapport d’impôt avec celui d’Exxon Mobil. Par contre, on réalise en les croisant sur le parcours, que nous sommes tous pareil. Ils ont autant de douleur que nous et terminer la course est aussi difficile pour eux que pour nous. Et si vous avez peur d’arriver dernier, vous serez les plus chanceux car on reste jusqu’à la fin pour vous encourager dans le dernier droit, alors vous aurez plus de fans que le vainqueur![/vc_column_text][vc_single_image image= »684″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

L’accomplissement :

Terminer une course, c’est un accomplissement personnel que l’on peut partager avec ses proches.  Vous pouvez montrer à tous (par exemple, vos enfants) que tout est possible. On peut vaincre nos peurs (natation), la douleur (vélo) et nos doutes (suis-je vraiment capable de courir toute cette distance après avoir nagé et pédaler). Lorsque vous aurez des petits enfants, vous pourrez leur raconter que ‘’dans votre temps’’ vous avez compléter un triathlon qui consistait à vous sauver d’un requin à la nage (dans un lac!), pédaler avec un vent de face de plus de 100 Km/h (jamais de dos même si on faisait un aller-retour…) et courir un distance impensable dans une chaleur de 45C (et vous avez même pris le mauvais chemins et couru 3 fois la distance mais êtes arrivé 2e quand même…). Que de bon souvenir!

La communauté :

Le triathlon, c’est une communauté très accueillante qui ne juge personne, peu importe ses habiletés. Nous sommes là pour se supporter, se motiver, s’amuser! Tout le monde a une histoire différente à raconter à la fin d’une course et on échange nos expérience autour d’un repas en plein air, sur une table de massage ou simplement couché sur le sol à essayer de de reprendre ses esprits.[/vc_column_text][vc_single_image image= »685″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Les récompenses :

Crème glacée du chocolat favori? Oui, une grande pour moi svp!

Les récompenses, version 2 :

On s’amuse dehors, on pratique plusieurs sports, on rencontre des gens, on passe du bon temps avec des amis et comme par magie, on devient plus en forme, on mange mieux et on est en meilleur santé. Qu’avez-vous à perdre?

Mais en fait, la seule et unique raison pour laquelle vous devez vous inscrire à un triathlon : FUN! C’est un sport tellement amusant. Rappelez-vous vos souvenirs d’enfance à jouer dans l’eau, que ce soit dans un lac ou dans une piscine. Souvenez-vous du sourire que vous aviez à rouler à vélo avec vos amis, ce sentiment de liberté. Rappelez-vous également ces moments à courir dans toutes les directions, en jouant à la tag, police-bandit, au soccer, pratiquement tous les jeux en fait. Le triathlon vous permet de faire tout ça en tant qu’adulte!

Lancez-vous un défi et inscrivez-vous à un triathlon. Peu importe la distance, vous serez triathlète en franchissant la ligne d’arrivée.

– Dave Vigneault, Ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Les 10 commandements du nouveau « Capitale Triathlète »

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Pas toujours facile…

Bon, joindre un club peut parfois être intimidant. Les athlètes du club se connaissent et certains liens sont forts. Les athlètes ont dans les derniers mois souffert ensemble, ils se connaissent donc énormément! Mais comment bien intégrer un club?  Voici les 10 commandements du « nouveau » triathlète Capitale Triathlon. À lire par tous les athlètes… même toi!

1.Être un triathlète requiert un certain niveau de vaillance, mais surtout de « bizzarité » . N’hésite surtout pas à arborer tes bas de compression et ta visière dès le premier entraînement!

2. Tu as, de ton propre gré, joint un club de triathlon. Tu verras avec le temps qu’il y a plusieurs petits groupes dans le club, ne les juge pas…. prends le temps de les observer, en silence. Tu trouveras bientôt ton groupe!

3. Mêle-toi au monde et parle à des athlètes différents à chaque entraînement. Ne te gênes pas pour poser tes questions aux plus anciens. Un triathlète a toujours une réponse « un peu trop longue » pour toi!

4. Tu sais très bien qu’il y a plein de 5 à 7 intéressants le jeudi soir, mais toi, tu viendras faire une séance de spinning…. (Avec tes bas mi-mollet et ta visière)

5. Les médias sociaux, c’est le 4ème sport du triathlète. Ton Facebook doit, dans les prochaines semaines, refléter ta passion pour les 3 sports. Élimine tout ami ne partageant pas ta passion triple.

6. Suppléments nutritionnels, petites crèmes après natation et rasage de jambe feront parties des conversations de vestiaire… et oui! « Mais tu n’es pas bizzare! »

7. Ta principale crainte en joignant le club est ou était : ne pas être assez vite….. rassure toi, la quête de vitesse est éternelle chez un triathlète!

8. Le vendredi, tu vas te coucher tôt, oui, te coucher tôt! Tu nages le samedi à 7h00, sans parler des intervalles de course dès 9h30.

9. Le dernier, et probablement le plus important: Même si tu t’entraînes fort et que tu n’es pas une chochotte, have fun et encourage les athlètes présents! Le plaisir vient dans le dépassement!

Pour toi, l’ancien :

10. Tu t’entraînes avec Capitale Triathlon depuis déjà un bon moment et tu as des habitudes bien fondées. Tu te places toujours avec le même partenaire de vélo, tu jases de course et de « race plan » avec le même groupe. Ouvre tes horizons et efforce-toi d’intégrer un autre bizarre dans ton groupe!

Et voilà!

Pour conclure, tu comprendras assez rapidement que Capitale Triathlon c’est une grande famille. La performance, même au plus haut niveau, ne devrait jamais laisser pour compte le plaisir.  Parle au gens, fais et prend ta place, on t’aime déjà!

Bonne saison 2017, gang de fous!

Coach Francis[/vc_column_text][vc_single_image image= »690″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row]

Aujourd’hui, je « pette » ta bulle

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La mésange…

Ce matin, petit « jog » en sentier. J’aperçois une dame qui tend la main vers le ciel. Elle nourrit une mésange. C’est mignon!? Pas du tout! Lorsque tu tends des graines de tournesol bien grasses à cette mésange, tu réussis à lui faire oublier le processus pour lequel elle existe, rechercher sa nourriture. La mésange a le résultat sans effort, tu obtiens satisfaction par procuration. (Résultat 1 / processus 0).

Il est facile, vraiment facile, de s’accrocher à un résultat plutôt que de prendre conscience du chemin qu’il faudra faire pour s’y rendre.  Je m’étends aujourd’hui sur un sujet plutôt délicat…[/vc_column_text][vc_column_text]

Génération Plus ++

« C’est le 1er janvier et tu recherches le défi qui te sortira de ta « zone » pour 2017. Fais bien attention à ton choix. Prends un instant et regarde derrière toi, regarde ce que tu as accompli et tente de choisir le défi le plus progressif selon tes critères à toi. Nous sommes dans une ère où la technologie va plus vite que les défis.  Quand tu seras convaincu que d’avoir fait 33 Ironman en 33 jours est incroyable, « Johnny Be Good » du Michigan en fera 35 en 35 jours. »

La nature humaine nous pousse à relever des défis « toujours plus grands ». L’athlète a soif et il se nourrit de résultats.[/vc_column_text][vc_column_text]

Ta ligne d’arrivée. Ton processus.

Maintenant… si, à la place de penser au résultat, tu te concentrerais sur le processus et ce, peu importe ton niveau.

Transposons ici la métaphore de la mésange sur ta ligne d’arrivée :

Tu choisiras ton défi pour 2017. Ta motivation sera, et c’est normal, la ligne d’arrivée. Sur cette ligne tu obtiendras ta médaille et ton lait au chocolat bien gras. Comme la mésange, tu es engraissé aux résultats.

Si tu penses que tu es rendu à un niveau « trop haut » pour avoir du plaisir à l’entraînement, prends le temps de regarder une vidéo d’Usan Bolt. Tu comprendras que le résultat… c’est l’équation finale de l’effort que tu as été en mesure de placer dans le processus.

Si tu souhaites conserver ton équilibre d’athlète à long terme entre ta prochaine ligne d’arrivée et aujourd’hui, il y a un processus, celui-ci se doit d’être sain et régulier. Alors, avant de choisir ton défi, regarde ce que tu auras accompli et soit intelligent.

UN CONSEIL COACH?

À l’aube de 2017, voici deux conseils plutôt simples : Peu importe la hauteur du défi, le plaisir devrait toujours faire partie de l’équation, et ce, même dans le processus.

Que 2017 vous apporte plein de médailles, mais surtout, l’équilibre d’aimer votre sport… pour des siècles et des siècles…

Francis Bachand

Trois Temps Coaching / Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Capitale Natation – Volet Junior et Maîtres Triathlon

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L’idée…

Le club Capitale Natation est né il y a à peine 9 mois. L’idée derrière cette division; offrir un entraînement précis et efficace pour nos triathlètes. (Capitale Triathlon)

Depuis bientôt 3 ans, nous envoyons nos triathlètes nager avec des clubs de la région de Québec. Nous sommes bien servis, mais il est assurément difficile de garder le suivi et de s’assurer que les objectifs des 2 clubs concordent. Capitale Natation nous permettra, dans le futur, de former nos propres triathlètes en natation. L’orientation est pour les Groupes d’âges placés sur le Crawl. Il s’agit donc d’un volet Maîtres-Nageurs « Triathlon ».[/vc_column_text][vc_single_image image= »743″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Le volet Junior

Le volet Capitale Natation Junior verra le jour en janvier prochain. Ce volet sera dédié à la natation complète afin de développer aux plus bas âges les 4 nages individuels. Le club sera fédéré dès l’été 2017 et prendra part au calendrier des compétitions pour la saison 2017-2018.

Un club complet

La force de Capitale Natation sera assurément ses 4 sessions annuels incluant une session eau libre au Lac-Beauport de Juin à Septembre. Le club utilisera la piscine Wilfrid-Hamel, la piscine de la garnison Valcartier et éventuellement la piscine Bourg Royal. Clarence Gagné, membre ayant gravité au niveau nationale se joint à l’équipe d’entraîneurs en place.  Elle agira dès janvier à titre d’Entraîneur Chef de Capitale Natation Junior

En plus de venir consolider notre Para-scolaire et notre concentration en triathlon à l’école Saint-Jean Eudes, Capitale Natation vient compléter l’offre de service de Capitale Triathlon. Nous pourrons désormais former nos jeunes nageurs et nos athlètes groupes d’âges. La cohésion et l’harmonie entre les 3 sports fera office de priorité.[/vc_column_text][vc_single_image image= »744″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

La vision.

Précision. Efficacité. Engagement.

L’image!

Voici un petit vidéo « Behind the scene »  fait lors du shooting photo publicitaire fait par Pierre Pelletier, Photographe professionnel, pour Capitale Natation.

Bon visionnement![/vc_column_text][vc_video link= »https://vimeo.com/193675259″ align= »center »][/vc_column][/vc_row]

Trois Camps Coaching…

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Clermont Floride, la relève!

Déjà tôt le matin en Floride, la journée plein soleil s’annonce parfaite. J’ouvre les yeux et le sourire est instantané. Quelques secondes suffisent pour me rappeler que la chaleur et les kilomètres d’asphalte frôlant la perfection m’attendent, moi et les 20 jeunes que j’entraînerai pour la prochaine semaine. Un matin comme les autres sur l’un des 3 camps annuels Trois Temps Coaching.

La routine est simple ; entraînement en piscine 50 M au Centre National d’entraînement NTC,  un 2e déjeuners, une période d’étude pour les jeunes en ayant de besoin et pour les autres, séance technique de vélo variant entre 30 et 70 km selon l’âge et l’expérience. La journée se termine par une course technique sur l’unique terre battue d’Orange Groove. Les jeunes venus sur le camp sont présents afin d’encaisser un volume adéquat et une base dans chaque sport. Cette base est simple :  la technique, le plaisir et le dépassement! Chaque soir, 2 athlètes sont chargés de cuisiner le souper aux entraîneurs et au reste du groupe… Quelque repas de pâtes plus tard…je quitterai pour Cuba.[/vc_column_text][vc_single_image image= »736″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_single_image image= »737″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Varadero Cuba, le volume!

Je me rendrai  directement à Cuba, Varadero pour la 3e édition de ce camp. Plus de 20 athlètes choisissent annuellement le camp Cuba afin de venir faire un mixte de repos et volume à vélo. Horaire simple et très malléable. Je lance généralement un « morning swim » avec quelques fous à 6h30. Déjeuners au buffet traditionnel et départ en selle pour tous à 8h30. Trois groupes sont généralement formés. Chacun des groupes à un entraîneur Trois Temps Coaching et un super guide Cubain. Les cyclistes quittent donc pour une sortie variant entre 50 et 130 Km. Le point culminant du camp est l’aller à La Havane. Le Trajet compte 138 KM sur lesquels nous avons le support en eau et nourriture de nos guides locaux. Le retour se fait en autobus cubain, à la suite de petite visite dans la capitale de Cuba.[/vc_column_text][vc_single_image image= »738″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Saint-Georges Utah, Le spécifique!

En 2017 s’ajoute le camp Saint-Georges, au Utah. Ayant eu la chance d’entrainer des athlètes sur des camps en Arizona de 2012 à 2014, je m’étais promis d’y organiser (dans la même région), un camp à saveur unique. Je passerai donc des plages de Cuba au désert du Utah afin d’y tenir un camp à saveur luxueuse dans une villa gigantesque. Le camp Utah accueillera 18 athlètes pour une préparation spécifique en triathlon sur un terrain majestueux. Le mythique Snow Canyon et le parcours du 70.3 Saint-Georges sont à l’horaire.

C’est donc à la fin avril que je reviendrai au Québec avec un bronzage de cycliste en cuissard permanent.  Trois Camps auront passé et des moments partagés avec des athlètes incroyables resteront gravés à jamais dans ma tête.

Au final, qui a dit que c’était « difficile» la vie d’entraîneur !

Bon entraînement![/vc_column_text][vc_single_image image= »739″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row]

Entraîner la relève!

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Je suis impliqué depuis bientôt un an sur le projet Winnipeg. Ce projet consiste à réunir les meilleurs athlètes juniors de la province une fois par mois, pour un camp d’entraînement à l’Institut National du Sport. Le projet se complètera aves la sélection des 3 meilleurs filles et garçons représentant pour les Jeux Du Canada, en 2017.

Un chance Unique

J’ai donc la chance d’entraîner ces jeunes de façon mensuelle avec un homme inspirant, Alex Sereno (Entraîneur de Kathy Tremblau JO Londre 2012 et Beijing 2008).  Les jeunes athlètes sont encadrés de façon professionnels par un entraîneur de grande expérience. Les entraîneurs impliqués sont choyés et se retrouve dans cadre d’entraînement de haut niveau. Les camps sont depuis le tout premier basés sur la technique. Alex met l’emphase, de façon importante, sur l’apprentissage du bon patron moteur. Le week-end dernier, les jeunes présents ont totalisé 6 heures de natation, 1 heure de vélo et 1 heure de cours à pied. Pas besoin de vous dire que ce type de volume nécessite une technique irréprochable.

Les camps m’ont donné au fil des mois, la chance de faire des belles rencontres, riches en apprentissage. Avoir la chance d’écouter parler aux jeunes ma bonne amie Kathy Tremblay et d’entendre Amélie Kretz parler de son expérience aux Jeux Olympiques de Rio est à mon sens un grand privilège.

Un « projet » unique

Le Projet Winnipeg est un programme pilote. Il garde les meilleurs athlètes motivés et surtout s’assure un bon encadrement et une juste progression. Ces jeunes deviennent donc des modèles dans leur région, dans leur club respectif.  La jeune relève les regarde donc se développer en ayant pour la première fois au Québec, un cadre, une ligne directrice et un objectif.
La production d’athlète provinciale de haut niveau augmentera considérablement dans les prochaines années grâce à ce projet. Le soutien et travail de Francis Sarrasin et l’expertise D’Alex Sereno se doit d’être soulignés.

Et la suite?

Bientôt, les jeunes du projet Winnipeg auront passé la sélection. Ils se tourneront vers de nouveaux objectifs propres à chacun. La beauté et la magie du projet Winnipeg ne s’arrête pas là. Les athlètes auront, durant 2 ans, inspirés et gardés dans nos clubs des jeunes prêtes à prendre leur place, sur le prochain Projet, pour les prochains Jeux Du Canada.
Notre sport est en santé!

Francis Bachand

Entraîneur Chef Trois Temps Coaching / Capitale Triathlon[/vc_column_text][vc_gallery type= »image_grid » images= »727,728,729,730″ img_size= »500×500″ column_number= »4″ grayscale= »no » images_space= »gallery_with_space »][/vc_column][/vc_row]

Arrêter de recommencer !

Vouloir s’améliorer

Le début de saison automnal va de pair avec les objectifs d’amélioration individuel. Plusieurs athlètes se serviront de cette période afin de travailler le sport « faible », en plaçant une emphase sur celui-ci. À titre d’exemple, un triathlète ayant une lacune à la natation utilisera assurément l’automne et l’hiver afin de parfaire sa technique et ainsi, espérer sauver de précieuse secondes lors de la prochaine saison.

Au fil de temps, je vois trop souvent de très bons athlètes placer une emphase sur leur lacune et travailler d’arrache pieds à raison de 4 à 5 fois semaine dans la même discipline. Le résultat est là, le temps et la technique s’améliore. Le printemps se pointe le bout du nez et l’emphase quitte progressivement les pensées du triathlète. Le « 5 fois semaine » deviendra rapidement du 2 voir du 1 fois semaine… Suffisant pour maintenir les acquis vous croyez ?

La réalité

En entraînement, nous parlons généralement d’amélioration de base après 3 entraînements dans le même sport par semaine. Une amélioration significative sera notable à 4 fois semaine et le chiffre magique est sans contredit, 5 entraînements semaine.

Pour conserver ses acquis, l’athlète doit s’assurer de conserver un minimum de 2 séances dont une de qualité par semaine. Pas facile à faire quand tu dois maintenir ta progression, améliorer ta technique et de facto, tes temps dans 3 sports différents.

Le triathlon est un sport de compromis. Il faut savoir suivre le plan à la lettre mais surtout savoir cibler des objectifs d’amélioration réaliste et tangibles.

Alors, « arrête de recommencer » et construit toi une base solide, le maintien sera ainsi plus facile !

Retour sur le camp développement jeunesse TTC à Clermont en Floride

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C’est du 25 mars au 1er avril que se tenait à Clermont en Floride, le premier camp de Développement jeunesse Trois Temps Coaching.

Le camp comptait 24 athlètes de 12 à 16 ans, provenant principalement du Club Espoir de Gatineau et du club Capitale Triathlon de Québec.  

L’objectif principal du camp étant la qualité, une emphase technique était placée chaque jour, et ce, dans chaque sport. Pour ce faire, le Centre National d’Entraînement (NTC) nous offrait une piscine olympique de 50 mètres extérieure et une magnifique piste de course de 400 mètres. 

Les entraînements de vélo se tenaient principalement sur les 2 pistes cyclables de Clermont. L’une d’elles faisait d’ailleurs 92 kilomètres. Mis à part serpents et alligators, elle était vraiment tranquille. 

Les entraîneurs du camp, Francis Bachand, entraîneur-chef et Julie Gagnon entraîneur adjoint, ont encadré les jeunes athlètes en leur apportant technique, correction, plaisir et surtout, plusieurs chances de dépassement de soi. 

La vie en commun était aussi au menu. La villa, pouvant accueillir jusqu’à 24 athlètes, était remplie. De plus, les athlètes ont même pu développer leurs talent culinaires en participant, à l’aide d’un parent, chaque soir à la préparation du souper pour tous. 

La prochaine édition se tiendra à la relâche 2017. 

La saison approche!!! Bonne fin de préparation à tous!

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