Un plan triathlon, c’est la base

 

L’avantage du plan triathlon est fort simple : sa périodisation prendra en compte la charge d’entraînement dans les trois sports. Point important, la progression sera basée sur un objectif ultime.

Mais pourquoi ne pas suivre un plan pour cycliste et combler le reste des entraînements avec de la course et de la natation?

En fait, même si cette dernière option peut sembler tentante, elle risque de faire progresser uniquement les chiffres sur le vélo, mais surtout, elle ne prendra pas en compte le stress que les deux autres sports peuvent engendrer chez l’athlète. Les risques de blessure sont donc accrus durant cette période, mais également quand la routine des trois sports reprendra. Rapidement, les gains faits dans un sport seront rattrapés par les pertes dans les deux autres, ou par une blessure que pourrait amener un manque de progression.

Attention, je ne dis pas que votre plan ne doit pas cibler un sport et une amélioration. Au contraire. Dans chacune des phases de votre périodisation, le plan ciblera du maintien et, certes, du développement. Ainsi, un bloc de 12 semaines ciblant la puissance aérobie sur le vélo peut très bien être intégré au plan. Profiter de l’hiver pour travailler une faiblesse est logique, et même souhaitable. Faire ce travail en conservant les acquis dans les deux autres sports devrait être une priorité pour un triathlète.

Bref, le pire plan à avoir est sans aucun doute l’improvisation. Il faut prendre le temps de lire, se renseigner ou de contacter un entraîneur qualifié et reconnu par une fédération sportive!

Bon entraînement à tous!

 

 

Francis Bachand

Entraîneur Capitale Triathlon – Capitale Natation

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