La récréation!

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]

LE TEMPS… D’UN ENTRAÎNEMENT!

«Entraînement matinal… Un petit jog sur la piste cyclable, j’entends des rires, des rires d’enfants qui jouent sans compter le temps. Passant près de la cour d’école, je m’y arrête. Je les regardes jouer, rire… Je verse une larme» – Fin de l’histoire!

Je me suis promis, il y a 4 ans, de prendre du temps pour rendre visite aux jeunes dans les écoles afin de parler de sports et de saines habitudes de vie. Je suis le père d’une grande fille de 5 ans qui sera dans cette cour d’école dans moins d’un mois… le temps passe vite, trop vite.

4 ANS

J’ai fondé Capitale Triathlon en 2012, il y a 4 ans.  Depuis, plusieurs projets se sont succédés. Les 2 évènements, Triathlon Duchesnay et Triathlon Lac Beauport ont vu le jour. Trois Temps Coaching a également pris forme afin de répondre à une demande d’encadrement spécifique. 3 camps d’entraînements, Floride, UTAH et Cuba et pour compléter, Capitale Natation, un club de nageur spécialisé triathlon. La charge de travail augmente, les projets sont nombreux et je me dois d’être sélectif par faute de temps.

L’ÉQUILIBRE!

Fin 2017, je quitterai mon emploi à temps plein dans les Forces Canadiennes afin de me concentrer à 100% sur mes projets. Parmi eux reste le principale, celui de redonner à ma famille l’attention et le temps qu’elle mérite.  Ces 4 dernières années, plusieurs heures de temps familial ont été remplacés par des heures de développement et de travail. Le développement de ces projets m’apporte aujourd’hui une grande satisfaction et une immense fierté.

Plusieurs projets de développement futur sont sur la liste, le premier…. Me garder une journée par mois afin de parler aux jeunes dans les écoles. La première école sur la liste…. Celle de ma fille!

Bon entraînement![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Les crampes musculaires associées à l’exercice

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Dans le domaine sportif, rares sont ceux qui n’ont jamais eu leur entraînement ou leur compétition limité par une crampe musculaire. Cette sensation désagréable arrive souvent de façon spontanée et oblige le participant à s’arrêter. Dans ce texte, il sera question des principales causes et traitements des crampes musculaires en lien avec les évidences scientifiques actuelles.

Seules les crampes musculaires associées à l’exercice (CMAE) seront traitées dans ce texte. En effet, il est bon de savoir que des conditions pathologiques peuvent expliquer des crampes musculaires et que dans ce cas, la prise en charge n’est pas la même. Ainsi, les CMAE sont par définition des contractions douloureuses involontaires d’un groupe musculaire ou d’un seul muscle qui limitent la performance sportive ou qui se produisent suite à l’effort.

Causes : principales théories

En raison de la fréquence des CMAE dans le domaine sportif, de nombreuses explications sont transmises aux athlètes ainsi qu’aux intervenants. Les deux mythes les plus répandus sont le manque d’électrolytes associé à la déshydratation et l’augmentation de la température corporelle (hyperthermie).

Pourquoi parler de mythes alors que des campagnes publicitaires de boissons énergétiques en font la promotion? Voyons voir ce qu’une analyse plus poussée indique.

Déshydratation et perte d’électrolytes.

C’est la perte d’eau par le biais de la sueur lors d’un effort physique qui cause la déshydratation. L’idée est que le contenu en électrolytes dans cette sueur est responsable d’une baisse de leur concentration et disponibilité dans l’organisme. Les électrolytes sont des molécules ayant pour fonction la transmission d’information et l’exécution de mécanismes métaboliques par voie électrique dans le corps. C’est l’équilibre de ces molécules au niveau d’une paroi qui permet la transmission ou la non-transmission d’un message. Un tel message peut être le signal de contraction ou de relaxation musculaire. Donc, selon cette théorie, une baisse du niveau d’électrolytes affecte le muscle au point de le maintenir en contraction.

La déshydratation par la sueur ne peut pas être remise en doute, c’est pour cette raison que l’apport en eau adéquat est un élément essentiel d’une bonne performance. Mais, est-ce qu’il y a un lien avec les crampes musculaires?

La déshydratation cause une diminution du volume sanguin ainsi que de plusieurs autres fluides corporels. C’est très important puisque le sang transporte des nutriments essentiels aux muscles (glucose, acides aminés…) ainsi que les électrolytes. Il n’est pourtant pas démontré que la perte d’électrolytes par la sueur affecte directement la musculature. La sueur contient dans l’ordre décroissant du sodium (Na+), du chlore (Cl), du potassium (K+), du calcium (Ca2+) et du magnésium (Mg2+). Le taux de sodium dans la sueur est le plus étudié et les évidences démontrent que ce taux est très variable selon les individus et qu’il n’est pas en corrélation avec la performance.1

La concentration sanguine d’un électrolyte dépend des pertes par la sueur et du volume sanguin. Le fait est que le volume sanguin diminue plus rapidement que les électrolytes ce qui cause une augmentation de la concentration sanguine en électrolytes. Cependant, dans les épreuves de longues distances avec un apport régulier en eau, ce rapport peut être inversé et certains individus peuvent profiter de suppléments en électrolytes comme le Na+ afin de maintenir leur efficacité métabolique1.

Finalement, il faut comprendre que le sang se rend au deux quadriceps de façon équilibrée avec la même concentration d’électrolytes lors de la course à pied. Difficile ainsi d’accuser uniquement la déshydratation et la perte d’électrolytes pour une crampe musculaire à un muscle quand les deux agissent dans des conditions semblables2. La réaction du corps à de tels manques sera généralisée et non localisée.

Hyperthermie

Cette théorie affirme que l’augmentation de la température corporelle rend les participants d’un sport plus à risque d’avoir une CMAE. Cette relation se base principalement sur une association temporelle. Lors d’une activité physique à haute température, le corps doit abaisser sa température par l’expiration et la sudation. Le processus de sudation demande un apport sanguin à la peau plus élevé ce qui diminue celui aux muscles squelettiques. Il est donc vrai de dire que l’hyperthermie augmente la charge de travail du système musculaire. Par contre, il n’y a pas de preuve qu’une personne ayant une CMAE ait une température corporelle plus élevée qu’un autre athlète3. Il faut garder en tête l’effet systémique de cette élévation de la température corporelle qui est trop générale pour causer une crampe locale.

Ceci indique que l’hyperthermie ne peut pas être la seule coupable des CMAE. Par contre, l’augmentation de la charge du système musculaire est un des ingrédients menant à une CMAE comme discuté dans la troisième et meilleure hypothèse actuelle.Cette théorie affirme que l’augmentation de la température corporelle rend les participants d’un sport plus à risque d’avoir une CMAE. Cette relation se base principalement sur une association temporelle. Lors d’une activité physique à haute température, le corps doit abaisser sa température par l’expiration et la sudation. Le processus de sudation demande un apport sanguin à la peau plus élevé ce qui diminue celui aux muscles squelettiques. Il est donc vrai de dire que l’hyperthermie augmente la charge de travail du système musculaire.Par contre, il n’y a pas de preuve qu’une personne ayant une CMAE ait une température corporelle plus élevée qu’un autre athlète3. Il faut garder en tête l’effet systémique de cette élévation de la température corporelle qui est trop générale pour causer une crampe locale.

Altération du contrôle neuromusculaire

Le contrôle neuromusculaire est la façon qu’a  le système nerveux d’interagir avec un muscle pour produire un mouvement. Un influx nerveux provenant du cerveau descend par la moelle épinière d’où origine un motoneurone α. C’est un gros neurone ayant comme fonction de stimuler une contraction de quelques fibres musculaires. Cette commande d’excitation des fibres musculaires peut être plus ou moins élevée selon la fréquence des impulsions. Mais le corps a aussi un contrôle local qui dépend de connections entre le muscle et la moelle épinière. Les fibres intrafusales mesurent l’étirement du muscle et envoient un signal de contraction selon la tension des fibres musculaires. Pour balancer, les organes tendineux de Golgi mesurent la force exercée sur un tendon et envoie un signal de relâchement lorsqu’un muscle contracte trop fort. Le but de ce système est d’éviter les blessures en maintenant une efficacité biomécanique.

Sachant qu’une crampe survient principalement à un muscle fortement sollicité lors d’une activité sportive3, des chercheurs pointent du doigt une dysfonction de ce système de contrôle neuromusculaire.4-5 C’est la conclusion d’études sur des coureurs et des animaux de laboratoires.

Les personnes ayant des CMAE sont celles utilisant une cadence plus élevée à la course2 ou ayant un historique de CMAE au même muscle4. La cadence plus élevée augmente la charge sur la musculature et c’est à ce moment que le risque d’erreur de contrôle neuromusculaire augmente. De tels erreurs de synchronisation du système nerveux vont altérer la fonction du muscle et pourront mener à des crampes ou autres blessures. Certains athlètes seront capables de s’adapter grâce à leur entraînement alors que les autres augmentent leur chance de CMAE.

Lors d’un ultramarathon, des prises de sangs ont démontrées que l’augmentation de créatine kinase (CK), une protéine associée aux blessures musculaires, était le seul dénominateur commun des coureurs avec CMAE3. Dans cette étude, les niveaux d’électrolytes et d’hydratation étaient mesurés sans démontrer de relation positive. Cette conclusion signifie que les participants souffrant de CMAE ont imposés un traumatisme plus important à leurs muscles. Une mauvaise adaptation du système neuromusculaire à la charge de travail serait l’élément déclencheur des CMAE.

Traitement

Pour traiter une crampe sur le champ, la méthode la plus efficace est de s’attaquer à la source du problème. Il faut rétablir la fonction neuromusculaire. Comme le muscle est maintenu en contraction il faut l’aider à diminuer son tonus avant de le réactiver pour un retour au sport.

1) Repos et étirement léger 4

Maintenir l’étirement pour un minimum de 15 secondes et répéter tant que la crampe est d’intensité élevée.

*Si le diaphragme est atteint, des grandes respirations abdominales sont à utiliser.

2) Massage de la région de tension (optionnel)

Utile pour les crampes qui réagissent mal à l’étirement. Des petits mouvements de glissement dans le sens des fibres musculaires sont efficaces. Les pressions doivent être régulière et ne pas hésiter à répéter plusieurs fois.

3) Activation

Quand les symptômes de CMAE sont dissipés, recréer des mouvements spécifiques au sport à moindre intensité ou recommencer l’activité plus lentement pour rétablir un contrôle neuromusculaire optimal.

Donc, il n’est pas utile d’appliquer de la glace, de boire 1L d’eau ou de vider une bouteille de boisson énergisante pour un retour au sport plus rapide. Par contre, ces méthodes ont respectivement des utilités pour un claquage musculaire ou une déshydratation, pour n’en nommer que deux.

Prévention

Comme l’altération du contrôle neuromusculaire atteint un groupe musculaire qui travaille en surcharge par rapport à sa capacité, la prévention vise à éviter l’atteinte de celle-ci. Pour ce faire, il est possible d’augmenter le seuil d’activité maximale et d’optimiser les conditions dans lesquelles le sport est pratiqué.

Avant l’activité
  • Entraîner la force et l’endurance musculaire
  • Entraîner la gestion par le système neuromusculaire des mouvements rapides
  • Bien récupérer des blessures musculaires

*La charge en entraînement devrait égaler ou dépasser celle de l’épreuve pour préparer l’athlète

Lors de l’activité
  • Compléter une routine d’échauffement complète avec activation des groupes musculaires principaux surtout s’il y a un historique de CMAE
  • Favoriser un rythme déjà utilisé en entraînement
  • Prévenir la fatigue en diminuant les stress externes au sport tels : déshydratation, hyperthermie, malnutrition, hyperventilation et fatigue psychologique.

La déshydratation et l’hyperthermie reviennent parce que malgré le fait qu’elles ne sont pas la cause directe des CMAE, elles sont des facteurs de risques et des obstacles à la performance.

Conclusion

Ce texte ce veut être un guide utile pour la gestion des CMAE et l’explication de celles-ci. Pour des crampes ne répondant pas à ces méthodes, la consultation d’un professionnel de la santé est conseillée. Des recherches concernant l’utilisation de jus de cornichons et de moutarde pour éliminer les CMAE existent et n’ont pas été l’objet de ce texte. Pour plus d’information voici une liste d’études sur le sujet : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/?term=pickle+juice+cramps

Écrit par Alexandre Deschamps

Étudiant en chiropratique

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Références

[1] Lara et al. Interindividual variability in sweat electrolyte concentration in marathoners, Journal of the International Society of Sports Nutrition (2016) 13:31 DOI 10.1186/s12970-016-0141-z

2 Schwellnus MP, Drew N, Collins M. Increased running speed and previous cramps rather than dehydration or serum sodium changes predict exercise-associated muscle cramping: a prospective cohort study in 210 Ironman triathletes. Br J Sports Med. 2011;45:650–6

3 Hoffman and Stuempfle, Muscle Cramping During a 161-km Ultramarathon: Comparison of Characteristics of Those With and Without Cramping, Sports Medicine – Open (2015) 1:24 DOI 10.1186/s40798-015-0019-7

Nelson NL1Churilla JR1, A narrative review of exercise-associated muscle cramps: Factors that contribute to neuromuscular fatigue and management implicationsMuscle Nerve. 2016 Aug;54(2):177-85. doi: 10.1002/mus.25176. Epub 2016 May 27.

5 Schwellnus MP, Cause of Exercise Associated Muscle Cramps (EAMC) — altered neuromuscular control, dehydration or electrolyte depletion?, British Journal of Sports Medicine 2009;43:401-408.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Plus loin que l’objectif

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Il y a 2 ans, la fédération mettait sur pied le Projet Winnipeg. Ce projet consistait à réunir les meilleurs athlètes juniors de la province une fois par mois, pour un camp d’entraînement à l’Institut National du Sport. Le projet se complétait hier avec la sélection des 6 meilleurs athlètes qui représenteront le Québec en août prochain.

Ce n’est pas un secret pour personne, Ariane Lalancette tentait de s’y qualifier. Dans les 2 dernières années, cette jeune fille est devenue une grande athlète. Du plus loin que je peux me rappeler, je n’ai jamais rencontré une jeune fille avec cette détermination, avec ce chien!  Ariane à fait sa place à coup d’heures d’entraînement et de sacrifices. Elle a fait preuve d’une éthique de travail hors norme.[/vc_column_text][vc_single_image image= »658″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Issue d’une chute sur la première chance de sélection, Ariane ne réussira pas à se qualifier lors de sa deuxième et dernière tentative sur la série Grand Prix de Victoriaville.  Ce moment, «la non sélection » et la fin de cette course marquait pour moi la fin d’une période de 2 ans, la fin du Projet Winnipeg.

L’objectif d’Ariane, le vrai, est encore loin devant elle et nous savons pertinemment qu’il y a plusieurs chemins pour s’y rendent.  Hier, après quelques larmes (le coach aussi à pleuré…), j’ai revu le sourire serin de mon athlète. La pression sur ces épaules venait de tomber. Elle acceptait avec un respect et une maturité déconcertante la fin de ces 2 dernières années.

La suite…

Les athlètes juniors et U23 du Québec ne bénéficient actuellement pas d’un grand choix de structure privée d’encadrement comme l’offre l’Europe.  Un jeune ayant des objectifs internationaux se retrouve donc à 16 ans devant un long chemin. Cette période coïncide également avec des décisions importantes dans la vie d’un jeune adulte; choix de carrière, appartement, études etc…

Je travaille depuis quelques semaines avec Alex Sereno sur un projet unique, la formation d’un « squad » d’environ 16 athlètes de 16 ans et plus.

Ayant 2 pôles d’entrainement, 1 à Québec et 1 à Montréal, les athlètes seront sélectionnées en respectant les standards Junior Canadien.  Un encadrement unique, des partenaires impliqués, une identité forte, des camps communs au 10 semaines assureront aux athlètes du « squad » l’optimisation de leur plein potentiel.  Le rêve Olympique étant au cœur du développement de ce projet, l’objectif, sera de développer des athlètes qui posséderont les outils nécessaires pour performer sur la scène nationale et internationale.[/vc_column_text][vc_single_image image= »659″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Comme si le Projet Winnipeg avait besoin d’une extension, Ariane et les athlètes du Québec verrons dans la prochaine année des chemins différent se tracer devant eux.  Chacun de ses jeunes est unique et est appelée à devenir un adulte accomplis.

– Francis Bachand, Entraîneur/Fondateur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Race Report Capitale Triathlon

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Voici une super résumé de course de l’ami et ambassadeur Capitale Triathlon Nicolas Beaulieu!  Bonne lecture!

Triathlon #4 : Triathlon avec finale désastreuse ! Samedi Gabrielle Néron et moi prenions le départ du Triathlon Drummondville cette fois-ci sur la distance Olympique 1500m / 40 km / 10 km. La distance me fait un peu peur, mais j’arrive sur place relax, petite semaine au travail avec un congrès de trois jours à Québec et les grands-parents qui gardent notre petite fille pour que l’on puisse aller dormir tranquilos à l’hôtel à Drummondville la veille.

Section liquide : J’étais assez confiant pour cette portion, car j’ai fait un test à la piscine mardi soir qui a résulté en 20 min 05 pour 1500 m pull/Paddle. Mais là ça a VRAIMENT bien été à la natation, j’étais devant du début à la fin et le résultat c’est mon temps le plus rapide à vie sur un olympique 20 min 22.

Transition #1, tout est sous contrôle

Section bicyclette : Je suis essoufflé de la natation sur les premiers kilomètres, mais je prends un bon rythme qui s’avère être un excellent rythme puisque ce sera mon vélo le plus rapide en olympique 1h12. Passons aux choses sérieuses c’est-à-dire ce qui se passe dans ma tête ! Sur le premier 20 km je crois bien être 2ème ou 3ème mais je constate à chaque virage le peloton de Monsieurs qui s’en vient me rattraper progressivement. Je me dis que si je peux tenir bon jusqu’au kilomètre 30, ils ne pourront pas se sauver bien loin pendant les 10 km qu’il va rester et avec un peu de chance (parce que tout le monde sait que c’est une question de chance le triathlon) je pourrais les rattraper à la course parce que j’avais de grandes ambitions pour la course à pied. Finalement, à partir de 25 km je commence à me faire dépasser je dirais par 5-6 personnes, et ils vont VRAIMENT plus vite que moi. De plus, à partir de 30 km je sens que mon réservoir d’essence commence à baisser, mais je ne m’en soucie pas trop, en me disant que c’est normal, c’est quand même une épreuve qui dure plus de deux heures, la fatigue fait donc partie des éléments à gérer.

Transition #2 : Je n’ai pas assez bougé mes orteils pendant le 40km, mes pieds sont complètement engourdis et j’ai l’impression de courir sur des moignons, qu’importe, je semble avoir un talent naturel à courir sur des moignons, car je ne tombe pas par terre en courant à côté de mon vélo jusqu’à la zone de transition. Cet engourdissement me donne même le luxe de ne pas me soucier des petits cailloux qui traînent par terre parce que de toute façon je ne sens rien.

Section finale et brutale : Je débute la course à pied, retrouve rapidement des sensations sous mes pieds et je prends un rythme que je crois bon à ce moment, il y a 4 allers-retours à faire pour le 10 km. Premier aller, tout va bien je rattrape progressivement les Monsieurs qui m’ont dépassé à vélo tout à l’heure. Il fait chaud pas mal, mais ce n’est pas grave j’ai bien bu en vélo et je me verse un verre d’eau sur la tête (en plus d’en boire un) à chaque station d’hydratation de manière préventive, car il doit ben faire 30/35 et les nuages ont déserté la place. Deuxième aller-retour ça commence à se gâter, je sens que mon rythme ralenti et je suis incapable de me « relancer », mais je me dis que tout le monde est en train de suffoquer de chaleur et que si je garde un rythme raisonnable je pourrai rattraper ceux qui tomberont au combat. Troisième tour sur quatre, là ça ne va vraiment plus, je me pose la question à savoir comment je vais réussir à finir ce triathlon-là, j’ai l’impression d’être à la fin d’un marathon, je n’ai plus d’amplitude, disons que ça ressemble à du jogging. Quatrième et INTERMINABLE tour, je trotte, en fait je m’interdis d’arrêter ou de marcher, mais c’est strictement psychologique, car je n’ai plus de posture et même si je fais semblant de courir je vais clairement plus lentement que quelqu’un à la marche et malgré cette vitesse fulgurante on dirait que je ralentis à chaque 100m. Un ambulancier à vélo vient s’enquérir de mon état et je pars à rire en lui disant « j’ai vraiment l’air à ce point magané ? » Ambulancier : « pas mal oui ! » Dernier kilomètre, je « cours » en regardant par terre et j’ai vraiment l’impression de mener un combat pour me rendre à la ligne d’arrivée. Gabrielle qui me croise dans cet état glorieux me dira plus tard qu’elle s’est demandée ce qu’elle ferait si elle me rattrapait et que j’étais écrasé par terre (parce qu’elle était en train de vivre une course parfaite !) alors je devais vraiment avoir bonne mine pour qu’elle s’attende à me retrouver au sol. Les bénévoles le long du tapis menant à la ligne d’arrivée me demandent si ça va et je leur réponds que tout est sous contrôle que je suis concentré à faire mon sprint final (à 3 km/hr). J’ai fini ![/vc_column_text][vc_single_image image= »665″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]J’aurais aimé que ça se passe autrement parce que c’était parti pour être toute qu’une course, mais j’ai bien apprécié l’opportunité de me battre contre moi-même et je suis assez fier d’avoir tenu bon malgré cette déchéance totale et complète en fin de parcours. Est-ce que c’est le fait de ne pas avoir mangé pendant le triathlon, la chaleur, le manque de volume pour une telle distance ou le vélo qui m’a tiré trop de jus, toutes ces réponses, aucune de ces réponses, je ne le saurai jamais et ce n’est pas grave. C’est aussi pour ça qu’on s’inscrit à des triathlons, pour voir elle est où la limite.[/vc_column_text][vc_single_image image= »663″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Étrangement, malgré cet impressionnante finale, il y avait tellement peu de participants que j’ai une troisième place dans mon groupe d’âge (sur 4 ? )
Vous allez avoir une pause de mes résumés de compétition, car on prend trois grosses semaines de pause avant le prochain, mais comme j’ai de nombreux compatriotes de Capitale Triathlon qui vont s’amuser sur le parcours du Demi-Ironman du Mont-Tremblant dont plusieurs pour une première fois, j’espère qu’on pourra vous lire !

Nicolas – Ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Race Report Capitale Triathlon – Nicolas Beaulieu

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Voici une super résumé de course de l’ami et ambassadeur Capitale Triathlon Nicolas Beaulieu!  Bonne lecture!

Triathlon #2 et non le moindre, Challenge Antoine Manseau – Triathlon de Jolietteque j’ai affectueusement surnommé Joliette International, un rendez-vous presque annuel depuis 6-7 ans je crois. Plein de bons souvenirs à cette compétition : location de chalets à St-Liguori avec Joel TourignyCatherine DuboisMélissa Giguère Sydney Tremblay, les épopées du Motel Bonsoir avec Vincent Béchard Gabrielle Roy et Gabrielle Néron, les soupers d’avant course avec parfois trop de boisson…énergétique. Le premier triathlon où Gabrielle a dû annoncer dans la zone de transition aux autres athlètes du club qu’elle ne faisait pas le triathlon même si elle était inscrite parce qu’on venait tout juste d’apprendre qu’elle était enceinte de notre fille, et premier triathlon accompagné de ladite héritière ! Bref, Joliette c’est tôt dans la saison, il fait souvent froid, on a eu de la pluie …à plusieurs reprises et je l’ai déjà complété avec manteau, gants et tuque, c’est à plus de deux heures de route de chez moi, mais j’aime toujours y retourner.

Suffit la nostalgie, édition 2017, je prends la route avec coach Isabelle Grenier (oui oui la fille qui a plus d’Ironman derrière la cravate que de sprint qui décide de s’attaquer à Joliette, elle est finalement très à l’aise avec le sprint également puisqu’elle revient à la maison avec un podium en poche !) le matin même, en route, on philosophise (mot inventé en instance d’approbation par l’Office québécois de la langue française) et même si je parle rarement de mes temps/classements, j’avoue à Isabelle le fait que mes 7 triathlons sprint de l’été dernier j’ai fait l’équivalent de 1 heure 11 minutes et Valcartier il y a quelques semaines s’est soldé par 1heure 11 minutes…encore ! Alors nouvelle stratégie, rouler plus fort en vélo (dans le sens de hors de ma zone de confort chérie) quitte à casser violemment à la course pour espérer 1h10, 59 secondes. En tant que scripteur médiocre, je vous vends immédiatement le punch de mon histoire j’ai fait 1h10 et 01 seconde ! ? Comme ça si tu ne veux pas lire jusqu’au bout tu peux arrêter ici parce que tout le reste raconte ce qui s’est passé pendant 1h10 et 01 seconde[/vc_column_text][vc_single_image image= »669″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Trilogie sportive : L’EAU, elle était froide, première fois que je participe à une course avec wetsuit obligatoire, mais on l’anticipait tellement froide que ce n’était pas si pire une fois le petit « buzz » du cerveau gelé en sautant à l’eau (similaire aux sensations de boire une slush trop vite lorsqu’il fait 35 dehors (merci Marc-André Prégent pour l’analogie). À Joliette, on nage dans une rivière avec le courant dans le dos, donc record personnel assuré à ceux qui hésite encore à tenter leur chance dans cet évènement unique ! Le courant était particulièrement dynamique cette année et j’étais un peu trop excité à l’idée d’en profiter, j’ai donc été premier nageur pendant environ 50/60% (estimation) de la course jusqu’à ce que je commence à manquer de gaz et que les premiers gars me dépassent, je me suis calmé les nerfs et j’ai profité de leur draft par la suite, après tout je le méritais ?

Transition #1, tout va bien, il fait beau, il fait chaud, c’est l’été, je dirais même que j’ai transitionné (deuxième nouveau mot) assez vite !

Balade à vélo : Tel que mentionné précédemment j’applique mon plan et je pousse fort (plus que d’habitude) j’ai un bon discours mental (voir précédent résumé…(c’était pas le cas à Valcartier)) je me dis que les séances de spinning de Francis Bachand cet hiver avec Capitale Triathlon m’ont surement rendu plus endurant sur le vélo, on a travaillé tellement fort ! et ça fonctionne, les jambes répondent et j’ai bien du plaisir à être inconfortable (il y a certainement dans ce dernier bout de phrase une des clés du succès), 20 km plus tard, je me sens bien, à ma grande surprise, en sortant du vélo

Transition #2, encore une fois sans anicroche tout va bien, j’ai rien à dire sinon qu’une excellente chanson joue dans les haut-parleurs à ce moment, c’est la première fois que je l’entends …not ! et ça me garde dans une « vibe » très positive https://youtu.be/kJQP7kiw5Fk

Retour avec les deux pieds sur terre (la course c’est le seul moment d’un triathlon où l’on reconnecte avec le sol…pensez-y) là, j’ai mal, mais dans ma tête j’ai un bon rythme jusqu’à ce que je constate que sur les 3 premiers tours je me fait dépasser par 20-25 personnes (19 pour être précis en regardant sur Sportstats par après (merci Dominic Michaud ? ), je me demande s’ils en sont à leur premier tour puisque je me faisais accroire que j’avais un bon pace, ce qui n’était pas tout à fait le cas finalement et qui explique probablement pourquoi je n’ai pas cassé à la course. j’étais de retour dans ma douce zone de confort ?

Bref, je suis TRÈS heureux de ma course et j’ai VRAIMENT hâte de faire le triathlon de Québec en fin de semaine pour essayer un nouveau stratagème de zone inconfortable perpétuelle. D’ailleurs qui fait ce sprint en fin de semaine, la rumeur cours que la moitié du club y sera !? Si vous me voyez, dites-moi que j’ai l’air de trouver ça trop facile !

Ci-joint vous trouverez deux photos inédites, une où l’on voit bien ma face de gars qui pense qui est en train de courir vite et une autre où je prends le temps de divertir les bénévoles au stand de lunch (toujours un de mes moments favoris).

Félicitations à tous les athlètes de Capitale Triathlon présents à Joliette pour vos performances !

Nicolas, ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Bonjour les vacances !

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Quand vous étiez plus jeune, il y avait les camps de vacances. Vous y avez rencontré de nouveaux amis, avez appris de nouvelles choses et explorer de nouveaux territoires. Mais surtout, vous avez eu du plaisir et en retenez des souvenirs pour le restant de vos jours.

En tant qu’adulte, un camp d’entrainement est exactement la même chose. C’est une semaine de vacance où vous passerez votre temps à forger des souvenirs mémorables en explorant de nouveaux territoires, en apprenant à être meilleur dans notre sport et en côtoyant d’autres gens qui recherchent la même chose que vous: passer du bon temps!

Des craintes

Comme tout le monde, vous aurez des craintes. Vous croyez ne pas être assez en forme ou assez rapide? Pas d’inquiétude, le groupe sera un mélange de force et niveau différent et personne n’est laissé seul. Le but n’est pas de terminer chaque entrainement complètement épuisé, alors on nage, roule et cours ensemble. Vous ne connaissez pas les autres personnes qui seront présentent? Les adeptes de sport d’endurance sont un groupe très inclusif alors dès la première journée, nous nous connaîtrons tous. Vous ne voulez pas ‘’gaspiller’’ une de vos rares semaine de vacance? Que recherchez-vous en vacances? Visiter un nouvel endroit. Prendre du repos et décrocher de votre vie professionnelle. Vous changez les idées. Manger de bons repas. C’est exactement ce qu’on fait lors d’un camp d’entrainement.[/vc_column_text][vc_single_image image= »771″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Le Camp lui…

À l’arrivée, on s’installe dans l’établissement (villa) et on assemble les vélos (ou on regarde les autres assembler notre vélo…). Du même coup, on fait la rencontre de tous ceux avec qui nous passerons la semaine. À chaque jour, il y a des sorties de vélo planifiées, à différents endroits, ce qui nous permet d’explorer les environs. Le groupe est séparé en quelques petits groupes afin de s’adapter à la vitesse de tous. Personne ne sera laissé seul. Il y a certaines courses à pied de planifiées pendant la semaine, mais pour les plus motivés, il est toujours possible de se lever plus tôt et d’aller courir avant le déjeuner ou en après-midi, suite à l’entrainement de vélo. Il y a des entrainements de natation planifiée à chaque jour, parce qu’apparemment, il y a des gens qui aiment tellement nager qu’ils veulent même y aller pendant leurs vacances… Il y a des temps libres, à chaque jour. Vous pourrez relaxer près de la piscine ou aller explorer les environs. Par exemple, vous pouvez organiser une sortie de randonnée pédestre dans un parc national, ou bien une randonnée de vélo dans un autre endroit. Peu importe ce que vous recherchez, vous risquez de trouver des gens pour vous accompagner. Il s’agit d’en parler et d’organiser entre vous ces escapades. À chaque jour, il y a un souper commun, avec du vino, évidemment.[/vc_column_text][vc_single_image image= »772″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

La belle vie!

Mon expérience personnelle va comme suit : j’ai roulé à vélo et couru dans des paysages majestueux, sauté par-dessus un serpent à sonnette, souffert dans les montées interminables, passé dangereusement près de l’hypothermie, mangé de bons repas, bronzé avec de belles démarcations de cycliste, ris à en cracher ma gorgé à plus d’une reprise, bref j’ai partagé des moments inoubliables avec des gens extraordinaires! Qu’attendez-vous?

Dave Vigneault

Athlète et ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Gestion de la noyade

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_row_inner row_type= »row » type= »full_width » text_align= »left » css_animation= » »][vc_column_inner width= »1/3″][vc_single_image image= »673″ img_size= »full » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »2/3″][vc_column_text]Entre deux saisons de compétition, je suis de près l’actualité sportive en espérant un changement de règlement: À partir de maintenant, la première épreuve de tout triathlon sera du kayak ou une ronde de fléchette ou écrire une dictée,… peu importe! Pendant que je continue d’attendre cette évolution sportive, je dois accepter l’inévitable: Il faut nager.

Je crois avoir compris pourquoi la natation est la première discipline: Pour qu’on aie le temps d’oublier à quel point on déteste nager pendant le reste de la course. Je crois d’ailleurs que c’est pour cette raison que tout le monde semble heureux à la ligne d’arrivée, ils ont oublié à quel point ils étaient misérables dans l’eau![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_single_image image= »674″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Un objectif!

J’essai de me convaincre qu’il y a peut-être quelques points positifs à la natation. C’est toujours intéressant de se lancer des défis et surmonter votre peur de nager en eau libre (lac, rivière, océan) est un gros défi! Aussi, pour ceux qui ont un côté compétitif, plusieurs excellents cyclistes et coureurs ne s’intéressent pas vraiment au triathlon parce qu’ils ne savent pas vraiment nager et craigne cette discipline, malgré le fait qu’en compétition, le temps passé à nager est beaucoup plus court que les autres disciplines. En plus, à la ligne de départ, c’est moins intimidant car nous avons tous l’air pareil  en wetsuit avec notre casque de bain et nos lunettes, que vous soyez un vétéran ou une recrue.

Mes objectifs pour la portion natation sont simples:

  • Ne pas mourir.
  • Ne pas sortir de l’eau en m’échouant tel un survivant de naufrage.
  • Que mon temps soit mesurable en minutes et non en jours calendrier.

[/vc_column_text][vc_single_image image= »675″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

La technique!

Pour y arriver, il faut bien sûr s’entraîner. En hiver, les entraînements en piscine sont simples, rapide et gratuit (majoritairement). En été, on peut également nager en eau libre. Je ne suis absolument pas en mesure de vous aider à améliorer votre natation, mais je vais vous donner ces quelques conseils:

  • Aller nager. Le plus souvent possible. Pour mieux nager, nager plus!
  • Demander à un coach de vous observer et de corriger votre technique. La natation est un sport très technique. Beaucoup plus que le cyclisme et la course.
  • Aller nager en eau libre avant vos compétition (attention aux requins, monstres et autres hallucinations). Nager en wetsuit et sans voir une ligne au fond de l’eau est vraiment différent de la piscine. Vous aurez l’impression d’être étouffer par votre wetsuit et désorienté. Ajouter à cela l’effet machine à laver où tout le monde nage un par dessus l’autre et vous éviterez beaucoup de stress inutile le jour de votre compétition.

Soyez assidu et vous verrez une nette amélioration comme j’ai vécu l’an dernier. Grâce à beaucoup de travail et de discipline, j’ai progressé d’un nageur pathétique à un nageur médiocre. Les petites victoires de la vie!

– Dave Vigneault Athlète et ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Es-tu vraiment prêt?

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Ton demi ironman approche, en fait, pour la grande majorité des Québécois, il sera le 25 juin, à Tremblant.  Que cette course face partie d’une préparation ou qu’elle soit ton objectif principal, elle mérite d’être bien préparée.

À ce stade de la saison, tu as (j’espère bien) un plan d’entraînement bien entamé et tu es depuis quelques jours, dans un volume spécifique. Outre ton entraînement, plusieurs facteurs tels la nutrition peuvent et vont grandement influencer ton expérience.  Je dresserai dans cet article, une liste de 3 conseils afin que cette journée soit un succès!

#1 Une course, ça s’étudie!

Troc ton livre de chevet pour le guide de l’athlète. Prends le temps de bien étudier le parcours et ajuste ton équipement en conséquence. As-tu la bonne cassette sur ton vélo? Les stations d’eau se trouvent où sur les parcours? En validant ces 2 points, tu t’assures  des montées « faciles » et évite de trainer une citerne d’eau sur ton vélo![/vc_column_text][vc_single_image image= »762″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

#2 Train as You race!

À quelques semaines de la course, assure-toi que TOUT ce que tu fais en entraînement sera fait de la même façon le jour J. Ton linge doit être testés, tes souliers de course aussi.  Ton vélo doit être en ordre et « ready to race ». Ton entraîneur placera surement quelques entraînements « test », profites-en pour les faires EXACTEMENT comme le jour de la compétition.

#3 S’entraîner à… manger!

Eh oui, tu l’as surement négligé et tu remets à demain ta lecture sur l’apport idéal en glucide et protéine.  Un demi ironman demande une connaissance nutritionnelle et beaucoup d’essais à l’entraînement. Josiane Tanguay, Nutritionniste spécialiste en sport nous offre quelques chiffres à retenir.

« Un athlète doit viser environ 60 grammes de glucides à l’heure sur le vélo et selon la tolérance, descendre à un minimum 30 grammes à l’heure à la course à pied.  La limite, c’est l’absorption intestinale, qui est d’environ 60g de glucides par heure (on peut venir chercher davantage, en combinant différents types de glucides) : Le glucose et maltodextrine utilise un même transporteur qui « sature » à 60g par heure, alors que le fructoseutilise un transporteur, qui lui, sature autour de 30g par heure. Le danger du fructose, il peut causer des inconforts (diarrhée).  Pour les protéines, il faut s’assurer d’ingérer un 10 à 15 grammes par bloc de 2 heures. »

Bien que tous ces chiffres soient un excellent outil, la meilleure validation restera le test lors de vos entraînements.

Mes conseils vont vers la nutrition naturelle. Tu veux lire sur le sujet, j’ai testé en 2014 (avec le support de Josiane) un Ironman sans produit modifié. À lire par ici[/vc_column_text][vc_single_image image= »763″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Le finish…

Dans l’article précédent, je te parlais du processus… aujourd’hui, je te parle du résultat. Il est là, devant toi. À ce stade de la saison, ton chrono final est déjà décidé. Je dis souvent à mes athlètes « Ton temps est écrit dans ton dos, tu ne peux juste pas le voir! »

Les 3 facteurs traités dans cet article t’aideront assurément à franchir cette ligne d’arrivée la tête haute! Dans les prochains jours, évite d’essayer d’ajouter des entraînements improvisés et assure-toi de faire tes devoirs!

On se voit sur la ligne d’arrivée!

Francis Bachand

Fondateur et entraîneur Trois Temps Coaching  et Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

La capacité…. la vraie!

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DES CHIFFRES …

1 semaine de camp d’entraînement avec 24 jeunes triathlètes performants du Québec est en mon sens un cadeau. Nous cumulerons en 7 jours, 23 heures d’entraînement réparties en 7 h30 de natation, 12 heures de vélo et 3 heures de course à pied. Nous touchons chaque jour aux 3 sports et ciblons 2 d’entre eux en technique et l’autre en intensité spécifique

Durant une semaine, les jeunes ont la chance de se faire analyser par l’équipe d’entraîneurs sur place. Une évaluation technique à la nage est au menu.  Les jeunes proviennent principalement du club Espoir de Gatineau et de mon club, Capitale Triathlon.[/vc_column_text][vc_single_image image= »758″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

INSPIRANT

J’ai organisé une petite rencontre avec 2 athlètes professionnels afin d’inspirer les jeunes. Alissa Kaye et son conjoint Jarrod Shoemaker sont dans le début trentaine et performent très bien sur le circuit Ironman. Jarrod a participé aux olympiques de 2008 et est copropriétaire d’une entreprise avec Alissa. Leur bagage scolaire, leur expérience en tant qu’athlète professionnel sur différentes distances ainsi que leur entreprise apporte une expérience et une richesse indéniable. Les jeunes ont d’ailleurs préparé quelques questions et prient quelques photos afin de s’inspirer pour la saison 2017.

Sous une note tout aussi inspirante, nous avons eu la chance de nager au côté de l’athlète professionnel Magali Tyserre au Centre National d’entraînement. Magali, généreuse de son temps est venue nous dire quelques mots en plus de prendre quelques photos.

Le plaisir dans le sport est la clef du succès. Même au plus haut niveau, l’athlète doit être en mesure de retrouver le plaisir dans ce qu’il fait. Ces petits moments avec les athlètes professionnels auront une répercussion énorme sur nos jeunes.

J’ai volontairement laissé les jeunes sur une réflexion ouverte lors du dernier souper du camp. Je leur ai donné 3 facteurs ayant une influence directe sur leurs performances en leur demandant d’y réfléchir à leur retour.[/vc_column_text][vc_single_image image= »759″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

SA CAPACITÉ À «  VOULOIR » S’AMÉLIORER

Vouloir s’améliorer engendre automatiquement un effort à comprendre nos actions. Ce n’est pas tous les athlètes qui ont cette ouverture. Être prête à se faire analyser mais aussi s’auto analyser et se remettre en question est un point très important dans le cheminement d’un jeune athlète.

SA CAPACITÉ À AVOIR DU PLAISIR DANS LE PROCESSUS EN FAISANT ABSTRACTION DU RÉSULTAT

Le plaisir! S’assurer que cette donnée fasse partie intégrante de l’équation et ce, du plus bas au plus haut niveau. Un grand nombre de sacrifices sont fait par les athlètes, le plaisir gardera le jeune motivé et s’occupera de faire évoluer celui-ci durant le processus.

SA CAPACITÉ À SOUFFRIR « SEUL » À L’ENTRAÎNEMENT, LORSQUE PERSONNE N’EST PRÉSENT.

Être sur un camp ou à un entraînement de groupe est une chose. Performer et « pousser la machine » quand les entraîneurs et partenaires d’entraînements sont présent est généralement facile.  Être en mesure d’appliquer seul une séance d’entraînement prescrite par son entraîneur en respectant chacun des chiffres demandé en est une autre. Si le plaisir fait partie de l’équation, la satisfaction d’un entraînement bien fait doit être aussi au menu.

LA SUITE!

Je vois certains de ces jeunes depuis bientôt 4 ans sur des camps ou en étant leur entraîneur. Leur progression cette année m’a grandement impressionné. Le triathlon fait partie de leur mode de vie et en plus de devenir de grand athlète, ils deviendront des adultes impliqués et en santé.

Francis Bachand

Entraîneur Trois Temps Coaching Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

La vérité…

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Le camp d’entraînement Cuba a débuté samedi dernier, le 8 avril. Petit vol sans histoire, nous arrivons à l’hôtel situé au début de la pointe de Varadero en début d’après-midi. Le temps de monter les vélos, nous sommes en route vers un 45 KM qui fera office de test mécanique!

Une journée type sur le camp Cuba est fort simple. Natation optionnelle le matin en piscine sur le « resort ». Départ à vélo en 3 groupes de 7 à 10 cyclistes pour une sortie variant entre 60 et 140 KM. 3 à 4 courses à pied, dont une course technique dans la semaine.[/vc_column_text][vc_single_image image= »753″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Un jour marquant

Passer dans un village typiquement cubain et y voir des familles unies et travaillantes est très touchant. Nous avons beau critiquer le régime communiste, les jeunes vont à l’école pour apprendre et non pour se magasiner un futur salaire. L’apprentissage fait sur les bancs d’école servira à aider leurs frères et sœurs. Le temps d’une pause, nous arrêtons dans une cour d’école bondée de jeunes en uniforme. Ils sont souriants et jouent ensemble. Aucun tracas ne semble les atteindre. J’ai dû rouler seul à l’arrière du peloton un bon moment  afin de reprendre mes émotions.  Nous venions de vivre un moment vrai, car trop plongés dans nos besoins, nous en vivons de moins en moins. Nous venons de vivre un moment comme les Cubains vivent tous les jours, la vérité de leurs sourires est troublante et nous porte à réfléchir.

Les jeunes élites cubains

Sur le camp Cubas 2017, j’ai observé et je me suis tenue un peu plus en retrait. J’ai vu en une semaine de grandes choses. J’ai vu des athlètes se dépasser, j’ai vu des larmes, j’ai vu des sourires. Nous avons eu la chance de rouler avec un groupe de jeunes cyclistes cubains âgés de 14 à 16 ans. Ils ont un parascolaire cyclisme très performant. À la sortie des classes, un groupe de jeunes cyclistes est formé et le retour à la maison se fait en peloton. Ce retour variera entre 35 et 60 KM pour certains. Incroyable de voir ces jeunes performer sans aucune notion de technologie. Ils deviennent de bons cyclistes sans le tracas du matériel et la pression « D’avoir plus »

Une longueur d’avance

Dans une ère où tous devient « jetable » et face à la pression de la performance, la jeunesse cubaine est une grande longueur d’avance sur nous. Il est en paix avec une situation des plus simplistes. Il fait pair avec ses 2 seuls outils, ses jambes et sa capacité à souffrir.

Une semaine qui totaliser plus de 550 Kilomètres, mais surtout, de belles réflexions et des moments vrais en grande quantité!

Bonne saison à tous!

Francis Bachand[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Les secrets du triathlète que personne (ou presque) ne vous dira

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_row_inner row_type= »row » type= »full_width » text_align= »left » css_animation= » »][vc_column_inner width= »1/3″][vc_single_image image= »678″ img_size= »medium » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »2/3″][vc_column_text]Pour mon premier blog  j’ai décidé d’y aller avec du contenu inédit à forte valeur ajoutée (c’est tendance). Puisque je participe à des événements de triathlon depuis plus de 10 ans voici quelques petits et gros secrets que vous pourrez certainement mettre en application cette saison.

1- Aux points d’eau à la course à pied, plie ton verre dans ta main ça va t’éviter d’en jeter 75 % dans ta face et au sol (tu me remercieras plus tard de t’avoir évité de dessécher sur le dernier kilomètre)

2-  Même si tu dois sacrifier trois sorties de course d’une heure, prends trois heures de ton temps et apprends à sauter sur ton vélo avec les souliers DÉJÀ clippés dessus ! Tu seras en train de pédaler pendant que la personne qui est sortie en même temps que toi de l’eau sera en train de se demander si elle devrait mettre ses souliers dans la zone de transition ou courir jusqu’à la zone d’embarquement avec ses souliers dans les mains.

2.1 – Pédale (les pieds nus sur tes souliers de bike) au moins jusqu’à 30 km/hr (minimum !) avant de te laisser rouler le temps de mettre ton premier pied DANS tes souliers de vélo, ensuite re-pédale jusqu’à 30 km/hr , laisse-toi aller et rentre ton deuxième pied,  re-pédale jusqu’à 30 km/hr … etc !  Deux kilomètres plus tard, tu vas avoir tes pieds dans tes souliers comme tout le monde, mais tu vas déjà être rendu beaucoup plus loin et tu vas avoir un beau momentum ![/vc_column_text][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_column_text]3- Au départ dans l’eau, place-toi à l’extérieur ça brasse moins, place-toi plus devant que derrière, on se sous-estime toujours et c’est plus frustrant d’être pris derrière quelqu’un 10 % moins vite que soit (et c’est vraiment difficile à dépasser) que de se faire passer dessus

4- À chaque fois que tu approches de la zone de transition (soit dans les derniers mètres de nage soit dans le dernier kilomètre de vélo) répètes sans cesse ce que tu vas faire dans la zone de transition (Ex. « je dépose mon vélo, dépose mon casque, rentre dans mes souliers, attrape ma banane, mon dossard et ma casquette et pars à courir) La zone de transition tu as le temps en masse d’en profiter avant et après ta course, tandis que pendant, y’a aucune raison de s’y attarder.

5- Les numéros sur les bras et les jambes, des fois ça ne part pas (en fait ça ne part jamais), avec du décapant à peinture ça part !

6- Le dossard en vélo c’est TRÈS rarement obligatoire, informes-toi, car c’est gossant un dossard qui flotte au vent, attend d’être rendu à la course à pied pour qu’il commence à te déranger !

7- Ta puce électronique sur ta cheville, mets ça sous ton wet suit (t’auras pas la tête à ça, tu vas oublier qu’elle est là (à moins d’être passé maître du truc 4), tout arracher en enlevant ton wet suit et t’auras pas de temps officiel

8- Du BodyGlide, tu en mets épais et partout sur tes chevilles, tes poignets et ton cou, (tu me remercieras quand tu riras des triathlètes qui se roule par terre en tentant d’enlever leur wet suit dans la zone de transition)

9- Souriez !!, c’est impossible pour le corps d’accepter un signal  de douleur ou de fatigue de la part du cerveau lorsqu’on sourit. Croyez-moi, je suis neurologue spécialiste en effet placebo !  (Bonus : les bénévoles vous sourirons et ça fait plaisir, sans eux, il n’y aurait pas d’événement)

10- Écoutez les conseils des triathlètes d’expérience avec empathie, ils vous racontent leurs erreurs passées…

Et vous, vos trucs, vos secrets, c’est quoi ?

– Nicolas Beaulieu[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Plume d’athlète…

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]À chaque mois, un ambassadeur Capitale Triathlon nous partage sa plume sur un sujet de son choix. Dave Vigneault, ambassadeur Capitale Triathlon, brise la glace et jase… triathlon!

Bonne lecture!

Why Tri…

Un sport, c’est déjà assez difficile…

Alors, pourquoi faire trois sports d’un seul coup? Pourquoi choisir le triathlon? Voici pourquoi vous devriez vous inscrire à un triathlon :

Le défi :

Je ne vous le cacherai pas, un triathlon est très difficile lorsqu’on le fait bien et ce, peu importe la distance. Un Ironman est très facile jusqu’à ce que ça commence à faire très mal. Un sprint, ça fait mal dès le départ. Le défi d’un triathlon, c’est : avoir le courage de regarder l’impensable distance qui sépare la plage de la bouée de demi-tour, avoir l’endurance placer tout son poids sur 2 cm carré de selle en vélo, être assez fou pour aller courir après tout ça… Ce défi nous permet de réaliser que nos limites sont beaucoup plus loin que nous croyons.

L’entrainement :

Ce qui est bien avec le triathlon, c’est qu’il y a plus d’un sport, donc pas de monotonie. Ce qui est difficile avec le triathlon, c’est qu’il y a plus d’un sport, donc il faut trouver du temps. Par contre, on découvre que nous perdons beaucoup trop de notre précieux temps devant les écrans de télé et d’ordinateur. Et aussi à quel point les levé de soleil sont majestueux… Il faut le voir comme un investissement pour soi-même : Si vous ne trouvez pas le temps de faire de l’activité physique aujourd’hui, vous devrez trouver le temps d’être malade demain.

La course :

Imaginez attraper une passe de Tom Brady pendant un match de la NFL. C’est ce que le triathlon vous permet de faire! Nous sommes sur le même parcours, en même temps, simplement un peu (beaucoup) plus lent. On peut même se comparer aux professionnels et réaliser que leur fréquence cardiaque pendant la course est la même que la nôtre lorsqu’on attache nos souliers. C’est comme comparer notre rapport d’impôt avec celui d’Exxon Mobil. Par contre, on réalise en les croisant sur le parcours, que nous sommes tous pareil. Ils ont autant de douleur que nous et terminer la course est aussi difficile pour eux que pour nous. Et si vous avez peur d’arriver dernier, vous serez les plus chanceux car on reste jusqu’à la fin pour vous encourager dans le dernier droit, alors vous aurez plus de fans que le vainqueur![/vc_column_text][vc_single_image image= »684″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

L’accomplissement :

Terminer une course, c’est un accomplissement personnel que l’on peut partager avec ses proches.  Vous pouvez montrer à tous (par exemple, vos enfants) que tout est possible. On peut vaincre nos peurs (natation), la douleur (vélo) et nos doutes (suis-je vraiment capable de courir toute cette distance après avoir nagé et pédaler). Lorsque vous aurez des petits enfants, vous pourrez leur raconter que ‘’dans votre temps’’ vous avez compléter un triathlon qui consistait à vous sauver d’un requin à la nage (dans un lac!), pédaler avec un vent de face de plus de 100 Km/h (jamais de dos même si on faisait un aller-retour…) et courir un distance impensable dans une chaleur de 45C (et vous avez même pris le mauvais chemins et couru 3 fois la distance mais êtes arrivé 2e quand même…). Que de bon souvenir!

La communauté :

Le triathlon, c’est une communauté très accueillante qui ne juge personne, peu importe ses habiletés. Nous sommes là pour se supporter, se motiver, s’amuser! Tout le monde a une histoire différente à raconter à la fin d’une course et on échange nos expérience autour d’un repas en plein air, sur une table de massage ou simplement couché sur le sol à essayer de de reprendre ses esprits.[/vc_column_text][vc_single_image image= »685″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Les récompenses :

Crème glacée du chocolat favori? Oui, une grande pour moi svp!

Les récompenses, version 2 :

On s’amuse dehors, on pratique plusieurs sports, on rencontre des gens, on passe du bon temps avec des amis et comme par magie, on devient plus en forme, on mange mieux et on est en meilleur santé. Qu’avez-vous à perdre?

Mais en fait, la seule et unique raison pour laquelle vous devez vous inscrire à un triathlon : FUN! C’est un sport tellement amusant. Rappelez-vous vos souvenirs d’enfance à jouer dans l’eau, que ce soit dans un lac ou dans une piscine. Souvenez-vous du sourire que vous aviez à rouler à vélo avec vos amis, ce sentiment de liberté. Rappelez-vous également ces moments à courir dans toutes les directions, en jouant à la tag, police-bandit, au soccer, pratiquement tous les jeux en fait. Le triathlon vous permet de faire tout ça en tant qu’adulte!

Lancez-vous un défi et inscrivez-vous à un triathlon. Peu importe la distance, vous serez triathlète en franchissant la ligne d’arrivée.

– Dave Vigneault, Ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Les 10 commandements du nouveau « Capitale Triathlète »

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Pas toujours facile…

Bon, joindre un club peut parfois être intimidant. Les athlètes du club se connaissent et certains liens sont forts. Les athlètes ont dans les derniers mois souffert ensemble, ils se connaissent donc énormément! Mais comment bien intégrer un club?  Voici les 10 commandements du « nouveau » triathlète Capitale Triathlon. À lire par tous les athlètes… même toi!

1.Être un triathlète requiert un certain niveau de vaillance, mais surtout de « bizzarité » . N’hésite surtout pas à arborer tes bas de compression et ta visière dès le premier entraînement!

2. Tu as, de ton propre gré, joint un club de triathlon. Tu verras avec le temps qu’il y a plusieurs petits groupes dans le club, ne les juge pas…. prends le temps de les observer, en silence. Tu trouveras bientôt ton groupe!

3. Mêle-toi au monde et parle à des athlètes différents à chaque entraînement. Ne te gênes pas pour poser tes questions aux plus anciens. Un triathlète a toujours une réponse « un peu trop longue » pour toi!

4. Tu sais très bien qu’il y a plein de 5 à 7 intéressants le jeudi soir, mais toi, tu viendras faire une séance de spinning…. (Avec tes bas mi-mollet et ta visière)

5. Les médias sociaux, c’est le 4ème sport du triathlète. Ton Facebook doit, dans les prochaines semaines, refléter ta passion pour les 3 sports. Élimine tout ami ne partageant pas ta passion triple.

6. Suppléments nutritionnels, petites crèmes après natation et rasage de jambe feront parties des conversations de vestiaire… et oui! « Mais tu n’es pas bizzare! »

7. Ta principale crainte en joignant le club est ou était : ne pas être assez vite….. rassure toi, la quête de vitesse est éternelle chez un triathlète!

8. Le vendredi, tu vas te coucher tôt, oui, te coucher tôt! Tu nages le samedi à 7h00, sans parler des intervalles de course dès 9h30.

9. Le dernier, et probablement le plus important: Même si tu t’entraînes fort et que tu n’es pas une chochotte, have fun et encourage les athlètes présents! Le plaisir vient dans le dépassement!

Pour toi, l’ancien :

10. Tu t’entraînes avec Capitale Triathlon depuis déjà un bon moment et tu as des habitudes bien fondées. Tu te places toujours avec le même partenaire de vélo, tu jases de course et de « race plan » avec le même groupe. Ouvre tes horizons et efforce-toi d’intégrer un autre bizarre dans ton groupe!

Et voilà!

Pour conclure, tu comprendras assez rapidement que Capitale Triathlon c’est une grande famille. La performance, même au plus haut niveau, ne devrait jamais laisser pour compte le plaisir.  Parle au gens, fais et prend ta place, on t’aime déjà!

Bonne saison 2017, gang de fous!

Coach Francis[/vc_column_text][vc_single_image image= »690″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row]

Aujourd’hui, je « pette » ta bulle

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La mésange…

Ce matin, petit « jog » en sentier. J’aperçois une dame qui tend la main vers le ciel. Elle nourrit une mésange. C’est mignon!? Pas du tout! Lorsque tu tends des graines de tournesol bien grasses à cette mésange, tu réussis à lui faire oublier le processus pour lequel elle existe, rechercher sa nourriture. La mésange a le résultat sans effort, tu obtiens satisfaction par procuration. (Résultat 1 / processus 0).

Il est facile, vraiment facile, de s’accrocher à un résultat plutôt que de prendre conscience du chemin qu’il faudra faire pour s’y rendre.  Je m’étends aujourd’hui sur un sujet plutôt délicat…[/vc_column_text][vc_column_text]

Génération Plus ++

« C’est le 1er janvier et tu recherches le défi qui te sortira de ta « zone » pour 2017. Fais bien attention à ton choix. Prends un instant et regarde derrière toi, regarde ce que tu as accompli et tente de choisir le défi le plus progressif selon tes critères à toi. Nous sommes dans une ère où la technologie va plus vite que les défis.  Quand tu seras convaincu que d’avoir fait 33 Ironman en 33 jours est incroyable, « Johnny Be Good » du Michigan en fera 35 en 35 jours. »

La nature humaine nous pousse à relever des défis « toujours plus grands ». L’athlète a soif et il se nourrit de résultats.[/vc_column_text][vc_column_text]

Ta ligne d’arrivée. Ton processus.

Maintenant… si, à la place de penser au résultat, tu te concentrerais sur le processus et ce, peu importe ton niveau.

Transposons ici la métaphore de la mésange sur ta ligne d’arrivée :

Tu choisiras ton défi pour 2017. Ta motivation sera, et c’est normal, la ligne d’arrivée. Sur cette ligne tu obtiendras ta médaille et ton lait au chocolat bien gras. Comme la mésange, tu es engraissé aux résultats.

Si tu penses que tu es rendu à un niveau « trop haut » pour avoir du plaisir à l’entraînement, prends le temps de regarder une vidéo d’Usan Bolt. Tu comprendras que le résultat… c’est l’équation finale de l’effort que tu as été en mesure de placer dans le processus.

Si tu souhaites conserver ton équilibre d’athlète à long terme entre ta prochaine ligne d’arrivée et aujourd’hui, il y a un processus, celui-ci se doit d’être sain et régulier. Alors, avant de choisir ton défi, regarde ce que tu auras accompli et soit intelligent.

UN CONSEIL COACH?

À l’aube de 2017, voici deux conseils plutôt simples : Peu importe la hauteur du défi, le plaisir devrait toujours faire partie de l’équation, et ce, même dans le processus.

Que 2017 vous apporte plein de médailles, mais surtout, l’équilibre d’aimer votre sport… pour des siècles et des siècles…

Francis Bachand

Trois Temps Coaching / Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Capitale Natation – Volet Junior et Maîtres Triathlon

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L’idée…

Le club Capitale Natation est né il y a à peine 9 mois. L’idée derrière cette division; offrir un entraînement précis et efficace pour nos triathlètes. (Capitale Triathlon)

Depuis bientôt 3 ans, nous envoyons nos triathlètes nager avec des clubs de la région de Québec. Nous sommes bien servis, mais il est assurément difficile de garder le suivi et de s’assurer que les objectifs des 2 clubs concordent. Capitale Natation nous permettra, dans le futur, de former nos propres triathlètes en natation. L’orientation est pour les Groupes d’âges placés sur le Crawl. Il s’agit donc d’un volet Maîtres-Nageurs « Triathlon ».[/vc_column_text][vc_single_image image= »743″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Le volet Junior

Le volet Capitale Natation Junior verra le jour en janvier prochain. Ce volet sera dédié à la natation complète afin de développer aux plus bas âges les 4 nages individuels. Le club sera fédéré dès l’été 2017 et prendra part au calendrier des compétitions pour la saison 2017-2018.

Un club complet

La force de Capitale Natation sera assurément ses 4 sessions annuels incluant une session eau libre au Lac-Beauport de Juin à Septembre. Le club utilisera la piscine Wilfrid-Hamel, la piscine de la garnison Valcartier et éventuellement la piscine Bourg Royal. Clarence Gagné, membre ayant gravité au niveau nationale se joint à l’équipe d’entraîneurs en place.  Elle agira dès janvier à titre d’Entraîneur Chef de Capitale Natation Junior

En plus de venir consolider notre Para-scolaire et notre concentration en triathlon à l’école Saint-Jean Eudes, Capitale Natation vient compléter l’offre de service de Capitale Triathlon. Nous pourrons désormais former nos jeunes nageurs et nos athlètes groupes d’âges. La cohésion et l’harmonie entre les 3 sports fera office de priorité.[/vc_column_text][vc_single_image image= »744″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

La vision.

Précision. Efficacité. Engagement.

L’image!

Voici un petit vidéo « Behind the scene »  fait lors du shooting photo publicitaire fait par Pierre Pelletier, Photographe professionnel, pour Capitale Natation.

Bon visionnement![/vc_column_text][vc_video link= »https://vimeo.com/193675259″ align= »center »][/vc_column][/vc_row]

Trois Camps Coaching…

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Clermont Floride, la relève!

Déjà tôt le matin en Floride, la journée plein soleil s’annonce parfaite. J’ouvre les yeux et le sourire est instantané. Quelques secondes suffisent pour me rappeler que la chaleur et les kilomètres d’asphalte frôlant la perfection m’attendent, moi et les 20 jeunes que j’entraînerai pour la prochaine semaine. Un matin comme les autres sur l’un des 3 camps annuels Trois Temps Coaching.

La routine est simple ; entraînement en piscine 50 M au Centre National d’entraînement NTC,  un 2e déjeuners, une période d’étude pour les jeunes en ayant de besoin et pour les autres, séance technique de vélo variant entre 30 et 70 km selon l’âge et l’expérience. La journée se termine par une course technique sur l’unique terre battue d’Orange Groove. Les jeunes venus sur le camp sont présents afin d’encaisser un volume adéquat et une base dans chaque sport. Cette base est simple :  la technique, le plaisir et le dépassement! Chaque soir, 2 athlètes sont chargés de cuisiner le souper aux entraîneurs et au reste du groupe… Quelque repas de pâtes plus tard…je quitterai pour Cuba.[/vc_column_text][vc_single_image image= »736″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_single_image image= »737″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Varadero Cuba, le volume!

Je me rendrai  directement à Cuba, Varadero pour la 3e édition de ce camp. Plus de 20 athlètes choisissent annuellement le camp Cuba afin de venir faire un mixte de repos et volume à vélo. Horaire simple et très malléable. Je lance généralement un « morning swim » avec quelques fous à 6h30. Déjeuners au buffet traditionnel et départ en selle pour tous à 8h30. Trois groupes sont généralement formés. Chacun des groupes à un entraîneur Trois Temps Coaching et un super guide Cubain. Les cyclistes quittent donc pour une sortie variant entre 50 et 130 Km. Le point culminant du camp est l’aller à La Havane. Le Trajet compte 138 KM sur lesquels nous avons le support en eau et nourriture de nos guides locaux. Le retour se fait en autobus cubain, à la suite de petite visite dans la capitale de Cuba.[/vc_column_text][vc_single_image image= »738″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]

Saint-Georges Utah, Le spécifique!

En 2017 s’ajoute le camp Saint-Georges, au Utah. Ayant eu la chance d’entrainer des athlètes sur des camps en Arizona de 2012 à 2014, je m’étais promis d’y organiser (dans la même région), un camp à saveur unique. Je passerai donc des plages de Cuba au désert du Utah afin d’y tenir un camp à saveur luxueuse dans une villa gigantesque. Le camp Utah accueillera 18 athlètes pour une préparation spécifique en triathlon sur un terrain majestueux. Le mythique Snow Canyon et le parcours du 70.3 Saint-Georges sont à l’horaire.

C’est donc à la fin avril que je reviendrai au Québec avec un bronzage de cycliste en cuissard permanent.  Trois Camps auront passé et des moments partagés avec des athlètes incroyables resteront gravés à jamais dans ma tête.

Au final, qui a dit que c’était « difficile» la vie d’entraîneur !

Bon entraînement![/vc_column_text][vc_single_image image= »739″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row]

Entraîner la relève!

[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Je suis impliqué depuis bientôt un an sur le projet Winnipeg. Ce projet consiste à réunir les meilleurs athlètes juniors de la province une fois par mois, pour un camp d’entraînement à l’Institut National du Sport. Le projet se complètera aves la sélection des 3 meilleurs filles et garçons représentant pour les Jeux Du Canada, en 2017.

Un chance Unique

J’ai donc la chance d’entraîner ces jeunes de façon mensuelle avec un homme inspirant, Alex Sereno (Entraîneur de Kathy Tremblau JO Londre 2012 et Beijing 2008).  Les jeunes athlètes sont encadrés de façon professionnels par un entraîneur de grande expérience. Les entraîneurs impliqués sont choyés et se retrouve dans cadre d’entraînement de haut niveau. Les camps sont depuis le tout premier basés sur la technique. Alex met l’emphase, de façon importante, sur l’apprentissage du bon patron moteur. Le week-end dernier, les jeunes présents ont totalisé 6 heures de natation, 1 heure de vélo et 1 heure de cours à pied. Pas besoin de vous dire que ce type de volume nécessite une technique irréprochable.

Les camps m’ont donné au fil des mois, la chance de faire des belles rencontres, riches en apprentissage. Avoir la chance d’écouter parler aux jeunes ma bonne amie Kathy Tremblay et d’entendre Amélie Kretz parler de son expérience aux Jeux Olympiques de Rio est à mon sens un grand privilège.

Un « projet » unique

Le Projet Winnipeg est un programme pilote. Il garde les meilleurs athlètes motivés et surtout s’assure un bon encadrement et une juste progression. Ces jeunes deviennent donc des modèles dans leur région, dans leur club respectif.  La jeune relève les regarde donc se développer en ayant pour la première fois au Québec, un cadre, une ligne directrice et un objectif.
La production d’athlète provinciale de haut niveau augmentera considérablement dans les prochaines années grâce à ce projet. Le soutien et travail de Francis Sarrasin et l’expertise D’Alex Sereno se doit d’être soulignés.

Et la suite?

Bientôt, les jeunes du projet Winnipeg auront passé la sélection. Ils se tourneront vers de nouveaux objectifs propres à chacun. La beauté et la magie du projet Winnipeg ne s’arrête pas là. Les athlètes auront, durant 2 ans, inspirés et gardés dans nos clubs des jeunes prêtes à prendre leur place, sur le prochain Projet, pour les prochains Jeux Du Canada.
Notre sport est en santé!

Francis Bachand

Entraîneur Chef Trois Temps Coaching / Capitale Triathlon[/vc_column_text][vc_gallery type= »image_grid » images= »727,728,729,730″ img_size= »500×500″ column_number= »4″ grayscale= »no » images_space= »gallery_with_space »][/vc_column][/vc_row]

Arrêter de recommencer !

Vouloir s’améliorer

Le début de saison automnal va de pair avec les objectifs d’amélioration individuel. Plusieurs athlètes se serviront de cette période afin de travailler le sport « faible », en plaçant une emphase sur celui-ci. À titre d’exemple, un triathlète ayant une lacune à la natation utilisera assurément l’automne et l’hiver afin de parfaire sa technique et ainsi, espérer sauver de précieuse secondes lors de la prochaine saison.

Au fil de temps, je vois trop souvent de très bons athlètes placer une emphase sur leur lacune et travailler d’arrache pieds à raison de 4 à 5 fois semaine dans la même discipline. Le résultat est là, le temps et la technique s’améliore. Le printemps se pointe le bout du nez et l’emphase quitte progressivement les pensées du triathlète. Le « 5 fois semaine » deviendra rapidement du 2 voir du 1 fois semaine… Suffisant pour maintenir les acquis vous croyez ?

La réalité

En entraînement, nous parlons généralement d’amélioration de base après 3 entraînements dans le même sport par semaine. Une amélioration significative sera notable à 4 fois semaine et le chiffre magique est sans contredit, 5 entraînements semaine.

Pour conserver ses acquis, l’athlète doit s’assurer de conserver un minimum de 2 séances dont une de qualité par semaine. Pas facile à faire quand tu dois maintenir ta progression, améliorer ta technique et de facto, tes temps dans 3 sports différents.

Le triathlon est un sport de compromis. Il faut savoir suivre le plan à la lettre mais surtout savoir cibler des objectifs d’amélioration réaliste et tangibles.

Alors, « arrête de recommencer » et construit toi une base solide, le maintien sera ainsi plus facile !

Retour sur le camp développement jeunesse TTC à Clermont en Floride

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C’est du 25 mars au 1er avril que se tenait à Clermont en Floride, le premier camp de Développement jeunesse Trois Temps Coaching.

Le camp comptait 24 athlètes de 12 à 16 ans, provenant principalement du Club Espoir de Gatineau et du club Capitale Triathlon de Québec.  

L’objectif principal du camp étant la qualité, une emphase technique était placée chaque jour, et ce, dans chaque sport. Pour ce faire, le Centre National d’Entraînement (NTC) nous offrait une piscine olympique de 50 mètres extérieure et une magnifique piste de course de 400 mètres. 

Les entraînements de vélo se tenaient principalement sur les 2 pistes cyclables de Clermont. L’une d’elles faisait d’ailleurs 92 kilomètres. Mis à part serpents et alligators, elle était vraiment tranquille. 

Les entraîneurs du camp, Francis Bachand, entraîneur-chef et Julie Gagnon entraîneur adjoint, ont encadré les jeunes athlètes en leur apportant technique, correction, plaisir et surtout, plusieurs chances de dépassement de soi. 

La vie en commun était aussi au menu. La villa, pouvant accueillir jusqu’à 24 athlètes, était remplie. De plus, les athlètes ont même pu développer leurs talent culinaires en participant, à l’aide d’un parent, chaque soir à la préparation du souper pour tous. 

La prochaine édition se tiendra à la relâche 2017. 

La saison approche!!! Bonne fin de préparation à tous!

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

Un Ironman (140.6) au naturel…

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Un Ironman sans gel, sans produit chimique ou même sans produit transformé… Possible? C’est la question à laquelle j’ai voulu répondre après avoir souffert de crampes abdominales et de problèmes gastriques lors de ma première tentative sur cette magnifique distance. Quelques semaines après avoir franchit la ligne d’arrivée de l’ironman Tremblant 2012, je me promets une tentative future sur cette distance, cette fois, complètement naturel, appelons-ça, un Ironman propre… sans jeu de mots.

L’objectif premier de ce petit test de « propreté » était de reproduire l’alimentation normale d’une journée, en utilisant des aliments naturels et le moins modifiés possibles. Cette alimentation devait, dans le meilleur des mondes, pouvoir se compacter et de se conserver sans trop de logistique. Évidement, il m’a fallu tester tous ces beaux glucides à l’entraînement et surtout, travailler de concert avec ma nutritionniste préférée, Josiane Tanguay.

Étape 1, les essais… et les erreurs

Contrairement aux habitudes alimentaires normales d’un athlète, mon objectif allait être pour quelques semaines, de manger mes repas le plus près possible en temps de mes entraînements de course et de vélo. La réaction de l’estomac allait donc être observée, l’élimination de certains types d’aliments débutés. J’éliminerai rapidement tout apport en caféine de ma diète. La caféine me donne un petit coup de main côté éveil certes, mais me propulse à long terme dans les petites cabines bleues communément appelées… la toilette. Les produits retenus sont pour le moment simples et surtout faciles à traîner durant la pratique des 2 sports; mangues, dattes, figues et pita avec beure de soja et cassonade sont pour le moment les gagnants.

Quoi boire durant ce défi?

Évidement, qui dit naturel dit faire une croix sur l’idée de boire les boissons énergisantes et d’électrolytes de type Poweraid, Perform et autres. Ma recette sera alors plutôt simple, 1 bidon de 750 millilitres, rempli de moitié d’eau, moitié de jus de raisin blanc. Ajoutez à cette potion deux cuillères à soupes de sirop d’érable et 1 cuillère à thé de sel et le tour est joué.

La gestion, durant la course

Comment traîner cette « épicerie » avec moi durant la compétition représente un défi en soi. Je sépare donc le tout en 2 et prévois utiliser le ravito au kilomètre 90 du vélo et 21.1 de la course afin de refaire le plein. Le départ à vélo se fait donc avec 2 petites sacoches contenant dattes, figues, mangues séchées et pitas magiques. Le sandwich aux œufs m’attend à la mi-chemin du vélo, au frais dans une boîte à lunch. Mon bidon principal contient la formule maison mentionnée plus tôt et doit être consommé dans la première moitié du parcours vélo. Vous le devinerez, l’arrêt du kilomètre 90 me permet de faire le plein et la deuxième portion du vélo se veut une copie de la première. Tout au long du parcours vélo, je ne prends que les bouteilles d’eau offertes dans les stations placées à chaque 35 kilomètres. J’écoute ma faim, je mange ce que j’ai envie.

La portion course

Les fruits séchés et mon  « gel maison » seront mes 2 meilleurs amis pour les 42.2 kilomètres de course à pied. Je porte une ceinture avec 2 bouteilles de 100 millilitres contenant chacune une compote de pommes maison, 2 cuillères à soupe de sirop d’érable et une pincée de sel. Je mange aux besoins les figues que je traîne dans ma ceinture. Les ravitos disponibles aux 2 kilomètres me permettent de manger banane, orange et de boire de l’eau. Évidement, le ravito de mi-chemin me serviront afin de refaire le plein et de manger le pain aux bananes secret de ma nutritionniste!

Et la conclusion….

Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un changement à lui seul peut faire la différence. Il est aussi très difficile de comparer 2 courses car ils sont séparées par un espace temps, dans lequel nous gagnons en connaissance et aussi en forme physique. Je terminerai quand même cet article en vous disant que j’ai battu mon temps de plus d’une heure et ce, sans visite répétée dans les boîtes bleus, sans visite post course à l’hôpital, mais surtout, en grande forme et avec un sourire!

Bon entraînement![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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