[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Les compagnies font un marketing incroyable pour vous faire croire que vous avez besoin de leurs produits. Ce gel ou ce liquide vous fait t’il vraiment avancer plus vite? S’arrêter et décomposer chaque produit nous permet de réaliser que toute forme de glucide modifié, peut être facilement remplacée sous forme naturelle (non-modifié).
Un Ironman sans gel, sans produit chimique ou même sans produit transformé… Possible? C’est la question à laquelle j’ai voulu répondre après avoir souffert de crampes abdominales et de problèmes gastriques lors de ma première tentative sur cette magnifique distance. Quelques semaines après avoir franchit la ligne d’arrivée de l’ironman Tremblant 2012, je me promets une tentative future sur cette distance, cette fois, complètement naturel, appelons-ça, un Ironman propre… sans jeu de mots.
L’objectif premier de ce petit test de « propreté » était de reproduire l’alimentation normale d’une journée, en utilisant des aliments naturels et le moins modifiés possibles. Cette alimentation devait, dans le meilleur des mondes, pouvoir se compacter et de se conserver sans trop de logistique. Évidement, il m’a fallu tester tous ces beaux glucides à l’entraînement et surtout, travailler de concert avec ma nutritionniste préférée, Josiane Tanguay.
Étape 1, les essais… et les erreurs
Contrairement aux habitudes alimentaires normales d’un athlète, mon objectif allait être pour quelques semaines, de manger mes repas le plus près possible en temps de mes entraînements de course et de vélo. La réaction de l’estomac allait donc être observée, l’élimination de certains types d’aliments débutés. J’éliminerai rapidement tout apport en caféine de ma diète. La caféine me donne un petit coup de main côté éveil certes, mais me propulse à long terme dans les petites cabines bleues communément appelées… la toilette. Les produits retenus sont pour le moment simples et surtout faciles à traîner durant la pratique des 2 sports; mangues, dattes, figues et pita avec beure de soja et cassonade sont pour le moment les gagnants.
Quoi boire durant ce défi?
Évidement, qui dit naturel dit faire une croix sur l’idée de boire les boissons énergisantes et d’électrolytes de type Poweraid, Perform et autres. Ma recette sera alors plutôt simple, 1 bidon de 750 millilitres, rempli de moitié d’eau, moitié de jus de raisin blanc. Ajoutez à cette potion deux cuillères à soupes de sirop d’érable et 1 cuillère à thé de sel et le tour est joué.
La gestion, durant la course
Comment traîner cette « épicerie » avec moi durant la compétition représente un défi en soi. Je sépare donc le tout en 2 et prévois utiliser le ravito au kilomètre 90 du vélo et 21.1 de la course afin de refaire le plein. Le départ à vélo se fait donc avec 2 petites sacoches contenant dattes, figues, mangues séchées et pitas magiques. Le sandwich aux œufs m’attend à la mi-chemin du vélo, au frais dans une boîte à lunch. Mon bidon principal contient la formule maison mentionnée plus tôt et doit être consommé dans la première moitié du parcours vélo. Vous le devinerez, l’arrêt du kilomètre 90 me permet de faire le plein et la deuxième portion du vélo se veut une copie de la première. Tout au long du parcours vélo, je ne prends que les bouteilles d’eau offertes dans les stations placées à chaque 35 kilomètres. J’écoute ma faim, je mange ce que j’ai envie.
La portion course
Les fruits séchés et mon « gel maison » seront mes 2 meilleurs amis pour les 42.2 kilomètres de course à pied. Je porte une ceinture avec 2 bouteilles de 100 millilitres contenant chacune une compote de pommes maison, 2 cuillères à soupe de sirop d’érable et une pincée de sel. Je mange aux besoins les figues que je traîne dans ma ceinture. Les ravitos disponibles aux 2 kilomètres me permettent de manger banane, orange et de boire de l’eau. Évidement, le ravito de mi-chemin me serviront afin de refaire le plein et de manger le pain aux bananes secret de ma nutritionniste!
Et la conclusion….
Je ne suis pas de ceux qui pensent qu’un changement à lui seul peut faire la différence. Il est aussi très difficile de comparer 2 courses car ils sont séparées par un espace temps, dans lequel nous gagnons en connaissance et aussi en forme physique. Je terminerai quand même cet article en vous disant que j’ai battu mon temps de plus d’une heure et ce, sans visite répétée dans les boîtes bleus, sans visite post course à l’hôpital, mais surtout, en grande forme et avec un sourire!
Bon entraînement![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]