Volet cross triathlon

Des options diversifiées les samedis matins!

Savais-tu que ton Club t’offre la possibilité de rouler en vélo de montagne tous les samedis matin au Lac Delage après la séance de natation en eau libre ?

Le choix route et montagne en tout temps

Nous avons pris la décision chez Capitale Triathlon de ne pas séparer les inscription des volets montagne et route pour permettre aux athlètes de choisir le mode qui leur convient le plus. Plusieurs personnes sont des adeptes du Xterra (ou Cross-Triathlon) autant que du triathlon sur route et choisissent un volet ou l’autre en fonction des course ou de l’intérêt du moment !

Tous les membres inscrits aux samedis matins sont donc invités à se joindre à la gang Montagne ! Au menu :

  • Plaisir
  • Apprentissage d’habilités techniques
  • Entrainement cardio
  • Discussions et conseils sur le Xterra/Cross-triathlon
  • Etc.

Poses tes questions sur le groupe Facebook de Capitale Triathlon ou ici : info@capitaletriathlon.com

Note : Les sorties débutent après la natation et sont d’une durée qui peut varier entre 60 et 90min. Les frais d’accès aux sentiers E47 sont à la charge de l’athlète. Infos par ici : https://empire47-109053.square.site/

Par Christian St-Pierre

Entraîneur Capitale Triathlon / Capitale Natation

C, comme dans Covid-19, comme dans Course.

Loin de moi l’idée de décourager les gens de faire de l’exercice, je crois que notre santé et équilibre mentale en ont grandement besoin.  Par contre, les règles de base doivent résonner à chaque pas de course, et ceux-ci ne doivent pas nous mener plus loin que notre machine peut supporter.  C’est beau de voir des gens sortir et débuter la course, encourager par la fonte des neige et le discours de Dr Arruda.  Par contre, en ces circonstances, la Quantification du Stress Mécanique QSM) est d’autant plus importante. Le principe de la QSM est de donner un stress minimum au corps afin de lui créer une adaptation, mais sans jamais dépasser sa limite, qui nous amènerait en zone de douleur, blessures, surutilisation. Et attention, le corps étant une machine incroyable, ce ne sera assurément pas à votre première exagération que les symptômes apparaitront. Comme s’il avait une zone tampon… ce qui peut être un avantage comme un inconvénient. À notre premier 10km, on aura un peu de courbature, on se dira que ça aurait pu être pire et qu’on est pas pire en forme finalement. Par contre, 4-6 semaines plus tard, oups! Tendinite, claquage, douleur au genou.

Il faut comprendre que chaque personne a sa propre zone tampon, d’où l’importance des entraînements fait sur mesure qui permet à chacun de progresser selon sa tolérance. Il faut faire attention en ces temps de surabondance de temps libre, de ne pas se jeter dans le surentraînement. Surtout vous, triathlètes, qui avez un horaire bien rempli de trois sports, il faut éviter de se déverser dans la course pour remplacer la natation. Même si le cardio y est, chaque sport amène un stress sur différentes parties du corps. On s’en reparle dans mon prochain article!

Programme de course pour différents niveaux disponibles sur le site de la Clinique du Coureur et auprès de Francis Bachand, Capitale Triathlon

 

Par Sylvie Martin

Physiothérapeute PCN

 

Ta saison est à l’eau ?

Ta saison est à l’eau ?

 Une saison de développement!

Tu angoisses face à ta saison de triathlon qui est fort probablement à l’eau?  C’est peut-être l’occasion de faire les choses différemment. De le faire mieux et de te donner le temps de bâtir une base solide.

Bon j’entends déjà les puristes me dire « oui, mais on ne sait pas encore si l’humanité va survivre alors ce n’est pas le moment de penser à toi » et bien nous sommes triathlète donc de loin, supérieurs à l’humanité. ?

 

Contrôler le contrôlable

Il ne reste pas grand-chose que nous puissions contrôler, l’entraînement reste et restera un facteur contrôlable. Voici 3 façons de bien contrôler l’incontrôlable 🙂 :

  1. Ne tombe pas dans la défaite facile du « tracas humanitaire » pour ne pas t’entraîner et t’ouvrir une bouteille de vin chaque soir comme si c’était le dernier. Un jour, tout le monde reprendra les courses, toi aussi. Assures toi d’être prêt.
  2. Faire les choses de façons différentes et miser sur ce qu’on n’a jamais fait est gage d’amélioration. Change ta recette et je te prédis ta meilleure saison en 2021.
  3. Devenir meilleure, s’est aussi s’entraîner en ayant un objectif auto mesurable. Tu dois être en mesure de vouloir courir ton 5 KM en 19 minutes, sans personne. Tes pattes, ton cerveau, ta motivation, ton chrono.

 

Revoir ses objectifs

En résumé, revoir ses objectifs et développer ses faiblesses progressivement me semble un très bon plan. Faire preuve de flexibilité…c’est  pas seulement musculaire!

Bon allez les triathlètes, à l’entraînement…et ne me dites pas que vous n’avez pas le temps ?

 

Par Francis Bachand

Fondateur et entraîneur – Capitale Triathlon

 

Ralentir le développement spécifique

Ralentir le développement spécifique

 La recette miracle

Développer un athlète peut s’avérer un beau casse-tête. Entre la vision des fédérations provinciale et nationale et celle de l’athlète, il y a aussi celle des parents. Quand une entité développe des athlètes de pointe en grande quantité, nous avons tendance à croire que la recette « miracle » ou la façon de faire est la bonne.

Mais cette façon de faire convient-elle à tous les athlètes? Est-elle optimale? Et si nous étions complètement à côté de la plaque?

 

Comprendre la demande énergétique d’un triathlon… et le développement du triathlète

Un triathlète performera sur des épreuves de moins de 45 minutes jusqu’à l’âge de 15 ans. Il passera ensuite à la distance sprint, qui varie entre 50 et 65 minutes, selon les parcours. Le triathlète touchera à la distance olympique à l’âge de 18 ans, qu’il parcourra entre 1h45 et 2h10.

Un entraîneur servira bien sûr à doser la charge d’entrainement. En faisant le suivi du taux de croissance des athlètes et en ajustant les entraînements, l’entraîneur pourra mettre en place des programmes appropriés au développement de l’athlète. Cela permettra également d’éviter une spécialisation précoce et assurera une fondation solide avant de passer à des volumes d’entraînement supérieurs lors des phases de spécialisation du développement à long terme de l’athlète (DLTA). Malheureusement, dans peu de cas, l’entraîneur veillera à ce que son athlète touche à d’autres sports et développe d’autres habités. La peur de perdre la perle rare au détriment d’un autre sport, peut-être? Je vous laisse y réfléchir.

Il existe peu, voire aucune documentation qui démontre qu’être soumis tôt dans la vie à des programmes d’entraînement stricts destinés à développer les éléments aérobiques de base est bénéfique pour l’athlète. Les objectifs auxquels donner priorité seraient donc de développer les habiletés motrices, améliorer la coordination et favoriser le dépassement.

 

Que se passe-t-il entre 17 et 19 ans?

Majoritairement, un.e triathlète qui se développe pour les standards internationaux les atteindra entre 19 et 23 ans. Paradoxalement, nous perdons, au Québec, la majorité de nos athlètes élites entre 17 et 19 ans, période coïncidant avec l’entrée au cégep.

Est-ce dû à une spécialisation trop rapide? Est-ce que les attentes envers l’athlète étaient trop grandes et il aura subi une trop grande pression? Est-ce que la grande charge d’entraînement spécifique aura contribué à décourager l’athlète? Est-ce que le nombre prématuré de répétitions et peut-être mal faites auront contribué à sa blessure?

 

Toute cette réflexion m’amène à croire au ralentissement du développement de l’athlète. Le triathlon est un sport à développement tardif, les habiletés doivent s’acquérir progressivement. Des bases solides permettront d’éviter les blessures. Le juste dosage de la quantité d’entraînement permettra également de maintenir l’athlète motivé longtemps. Enfin, le ralentissement de la progression assurera une pointe à un âge logique et mature.

 

Francis Bachand
Diplômé de l’Institut national du sport — Fondateur Capitale Triathlon et Capitale Natation

 

Références:

Naughton, G., Farpour-Lambert, N., Carlson, J., Bradney, M. & Van Praagh, E. (2000). « Physiological Issues Surrounding the Performance of Adolescent Athletes », Sports Medicine, 30 (5), 309-325

Grice, T. (2003). « The Development of KidTest 2002 update: A Talent Identification Inventory for Predicting Success in Sports for Children », Applied Research in Coaching and Athletics Annual, 18, 229-247

Triathlon Canada DLTA[

Camp de triathlon et natation jeunesse / relâche 2020 / 6 à 17 ans

UN CAMP POUR TOUS, UN MOMENT UNIQUE

La relâche est souvent un excellent moment afin de travailler la technique et favoriser l’apprentissage. Nous avons le temps de bien faire les choses et les jeunes ont du repos! Préparer sa saison en s’arrêtant sur les améliorations techniques possibles fera partie intégrale du camp.

Plus de 4 entraîneurs s’occuperont des différents groupes.

  • 6 à 11 ans groupe débutant
  • 6 à 11 ans groupe avancé
  • 12 à 17 ans groupe débutant
  • 12 à 17 ans groupe avancé

L’ENDROIT

Le camp se tiendra une fois plus cette année à l’école Saint-Jean-Eudes. La piscine Bourg-Royal , la coursive et la salle de musculation se retrouvent donc aux mêmes endroits, facilitant ainsi la gestion.

Chaque jour, natation, course, musculation, habileté, film et plaisir! Un service de garde est aussi disponible pour les plus petits.

L’HORAIRE DES CAMPS

  • Triathlon  10h00 à 16h15
  • Natation 13h30 à 16h15
  • Service de garde offert de 7h30 à 17h15

C’EST POUR QUI?

Nul besoin de faire de Capitale Triathlon ou des Condors pour vous inscrire à ce camp. Il est ouvert à tous. Le camp offre, à la carte, une option natation, une option triathlon, et une option service de garde.

DÉTAILS ET INSCRIPTIONS PAR ICI

 

Francis Bachand
Entraîneur fondateur

 

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