TRAVAIL D’ÉQUIPE – par MARC-ANDRÉ VACHON

TRAVAIL D’ÉQUIPE – par MARC-ANDRÉ VACHON

TRAVAIL D’ÉQUIPE 

 

Quand j’ai demandé à mon petit garçon de 3 ans ce que c’était le travail d’équipe, il m’a répondu spontanément que le travail c’était de faire une construction et donc que le travail d’équipe était de faire une construction entre amis. À bien y penser, ça représente très bien ma relation avec Coach Phil; nous construisons ensemble et entre amis un plan qui me permettra d’atteindre mes objectifs.

J’ai rencontré Phil alors que j’étais à la recherche d’un entraineur privé. Le but de ma démarche était d’accélérer ma progression vers mes objectifs et d’augmenter mes performances. Cela fait maintenant plus d’un an que nous travaillons ensemble et il est indéniable que Phil m’a apporté beaucoup plus que de la simple performance.

Avec une vie professionnelle et familiale bien remplie, ma plus grande difficulté a toujours été d’intégrer l’entrainement à ma routine de façon durable. Comme beaucoup de sportifs, j’ai toujours eu besoin d’objectifs ambitieux, presque épeurants, pour me motiver à bouger. Par le passé, je répétais donc constamment le même cycle contre-productif; une inscription au marathon, quelques semaines d’entrainement et une participation pénible à un évènement durant lequel je ne retirais pas le plaisir escompté (et évidemment, pas la performance attendue). C’est avec les batteries vides et un goût amer de l’entrainement que je reprenais alors le chemin de la sédentarité pour plusieurs mois, voire même plusieurs années, jusqu’à qu’une autre idée folle me traverse l’esprit.

La première étape avec Phil a donc été de fixer des objectifs réalistes et progressifs. Il est primordial de se fixer une cible ambitieuse à long terme, mais il faut également se fixer des objectifs à court et à moyen terme. Les objectifs à plus court terme sont là pour mesurer la progression, se challenger et surtout, goûter au sentiment au sentiment d’accomplissement que procure l’atteinte d’un objectif. Ça permet d’être gonflé à bloc pour la suite des choses. Quant à lui, l’objectif à long terme est le rêve vers lequel nous tentons de progresser. C’est celui-là qui nous permet de garder le cap même si on traverse une période plus difficile et qui nous garde motivés à l’entrainement malgré le fait que nos compétitions sont chamboulées par des imprévus (COVID, blessure, etc.). Chaque coup de bras, chaque coup de pédale et chaque pas de course nous rapprochent un peu plus de cet objectif qui semblait si inatteignable au départ. C’est simple et tellement évident vous me direz, mais pour un impatient ayant soif de défis comme moi, un coach a été nécessaire pour apprendre à apprécier autant le processus, sinon plus, que la finalité! C’est à ce moment, et seulement à ce moment, qu’on peut affirmer que l’entraînement fait et fera toujours partie de notre quotidien.

Vous ne serez maintenant pas surpris si je vous dis que j’avais à l’époque une seule intensité à l’entrainement : ALL OUT. Sinon, ça ne vaut pas la peine de bouger. Pas le choix quand on a 10 semaines pour passer du divan à la ligne d’arrivée d’un marathon! Là encore, Phil a eu un impact majeur. Il m’a démontré que chaque intensité avait son importance. Et oui, même la longue sortie de course en zone 1 qui me paraît tellement plus longue que si j’avais fait le même 90 minutes en zone 2, 3… et un peu de 4, avouons-le. Ce n’est pas bon pour les stats Strava, mais je dois avouer que c’est payant. Blague à part, si on veut continuer de progresser à long terme, garder un bon niveau d’énergie et limiter les blessures, les entrainements et les cycles doivent être progressifs, diversifiés et bien structurés. J’entends Phil répéter : « la qualité avant la quantité! »

Ma relation avec Phil va toutefois bien au-delà de l’entrainement physiologique et je pense que c’est là la clé d’une relation entraineur-athlète efficace et durable. Il y a une tonne d’entraîneurs compétents et dévoués, mais le fit doit être le bon. Nous n’avons pas tous les mêmes besoins et nous ne répondons pas tous de la même façon aux différentes approches de coaching. Par exemple, tout comme Phil, j’aime les chiffres et la précision. Si le fichier Excel dit que ça passe, ça va passer! Pour d’autres, cette approche peut parfois sembler trop structurée et pas suffisamment modulable en fonction de nos envies du jour. Quand le fit est bon, la confiance et la transparence s’installent rapidement. Il ne faut pas être gêné de dire qu’il y a de la fatigue dans le système, qu’on vit une période plus stressante au travail ou que le petit a encore ramené un virus de la garderie. Comme dans toute équipe, plus la communication est bonne, plus les résultats seront satisfaisants et plus le processus sera agréable. Et finalement, si vous trouvez le fit parfait, c’est un ami qui vous coachera dorénavant.

Bref, je pense que ce que Coach Phil m’a apporté de plus important est l’équilibre. L’équilibre entre l’entrainement et les autres sphères de la vie. L’équilibre entre le plaisir et le dépassement. Et c’est cet équilibre qui amène le plus important: le plaisir et les saines habitudes de vie!

 

Marc-André Vachon

 

Ta motivation

Ta motivation

Sur quoi miser en cette période d’incertitude

En avril dernier, j’écrivais un petit article sur la motivation à l’entrainement; vous le devinerez, c’est encore à propos. Mon avis sur un scénario d’avenir : trouve une course comme objectif 2021 et fonce sur tes faiblesses. Il faudra faire preuve de motivation et de résilience. Il s’agit selon moi de la meilleure façon de passer à travers les prochains mois d’incertitude.

Il ne reste pas grand-chose que nous puissions contrôler, mais l’entraînement reste et restera un facteur déterminant pour notre santé physique et mentale. Voici quatre façons de contrôler l’incontrôlable ?.

Pour faciliter la reprise :

  • Conserver un plan de musculation simple et complet. Si tu n’en avais pas, c’est le bon moment de commencer!
  • Conserver un sport de transfert qui reste praticable malgré la situation. La course à pied intégrée progressivement est à mon sens une valeur sûre.
  • Se donner des objectifs clairs et mesurables. Malgré l’absence de l’entraîneur ou de compétition, cible des objectifs mesurables et réalistes.
  • Devenir meilleur, c’est aussi s’entraîner en ayant un objectif automesurable. Tes jambes, ton cerveau, ta motivation, ton chrono.

Pour terminer, ne tombe pas dans le négatif en te donnant comme défaite que c’est de la faute de la pandémie. Oui, elle a le dos large, mais optimalement, ta meilleure option reste l’entraînement et un minimum de discipline.

Francis Bachand

Entraîneur Capitale Triathlon – Capitale Natation

Le Plan BLOC 3.0

Le Plan BLOC 3.0

LE PLAN BLOC VERSION 3.0

Le plan BLOC est déjà, depuis trois ans, bien implanté dans le monde du triathlon. Quelques centaines de triathlètes ont fait confiance à la structure, et avec raison. ?

Mais quelle est la suite? Mon mentor et bon ami Alex Sereno me disait souvent : « What’s next, coach? » Comment arriver à créer un plan d’entraînement en se rapprochant le plus possible du coaching privé?

 

PROTOCOLE D’ANALYSE

Depuis plus de quatre ans, je travaille sur une formule et un système d’analyse physiologique. L’objectif est simple : déterminer votre profil d’athlète à l’aide de trois tests physiologiques réalisables chez vous, avec peu de matériel.

Donc, une personne qui adhère au plan BLOC se voit d’abord attribuer deux semaines d’entraînement. Tout le monde passe par ces deux semaines. Elles serviront à cibler les faiblesses de l’athlète et, par la suite, lui attribuer les quatre bons blocs de 10 semaines. Pourquoi travailler votre endurance si celle-ci fait partie de vos forces? Avec un profil physiologique simplifié et complet, nous saurons exactement quoi travailler. Nous ciblerons vos faiblesses. Le gain sera alors exponentiel.

 

DES TESTS

Les tests utilisés sont la puissance critique sur 1 et sur 20 minutes, la VAM et l’indice d’endurance à la course à pied. Les résultats seront l’indicateur de vos forces et de vos faiblesses. Il sera alors simple de vous attribuer l’un des 36 plans BLOC possibles, ciblant des améliorations physiologiques différentes et une progression différente.

Encore une fois, l’équipe du plan BLOC prend le chemin le plus long. Pas question de faire un plan écourté de 16 ou 20 semaines. Pourquoi? Trop de risques de se blesser par manque de progression et manque de temps pour bien développer chacune des qualités à améliorer.

Le plan sera lancé en français et en anglais dès le 4 janvier 2021. Il sera cependant disponible dès le mois de novembre. Les athlètes qui feront l’achat avant le temps des fêtes se verrons offrir le plan BASE menant au début de plan BLOC et 15% de rabais. 

Francis Bachand

Entraîneur Capitale Triathlon Capitale Natation

ÊTRE OUVERT À APPRENDRE

ÊTRE OUVERT À APPRENDRE

ÊTRE OUVERT À APPRENDRE

Mes connaissances en matière de commotion et traumatisme étaient plutôt limitées. Provenant d’un sport d’endurance sans contact, les accidents sont plutôt rares et c’est bien ainsi. Comme entraîneur, j’aime bien apprendre de chaque situation. Pour tout vous dire, étant directement touché par cette blessure sournoise, je me considère donc comme un sujet d’expérience afin de vous en parler aujourd’hui.

Le jour de l’accident, une collision avec une voiture et une chute à 50 KM / heures. Résultat simplifié; une fracture du crâne menant à un traumatisme crânien modéré, fracture de la clavicule et de l’omoplate et les multiples contusions.

Quand il y a une hospitalisation de 13 jours et un passage à l’institut de réadaptation de 6 jours, c’est que les conséquences n’étaient pas négligeables. La réhabilitation apporte son lot de travail. Pour une rare fois, le travail devant moi sera moins physique et plus cérébral. C’est quoi un traumatisme crânien célébrable (TCC) modéré? Les traumatismes graves et modérés sont très souvent caractérisés par des fractures du crâne et des pénétrations pouvant causer une hémorragie (saignement au cerveau), un œdème cérébral (enflure au cerveau) et des dommages aux tissus nerveux. La commotion cérébrale, quant à elle, correspond à un traumatisme crânien léger. C’est la gravité du TCC qui détermine, en bonne partie, la durée et le degré de guérison. Il faut penser à une guérison sur plusieurs mois, pour les TCC modéré et sévère. La plupart des personnes qui ont un TCC modéré ou sévère restent avec des troubles de l’attention, de la difficulté à se concentrer, des pertes de mémoire et sont plus sensibles à la fatigue.

Le travail en Neurologie, en ergothérapie et en Physiothérapie est nécessaire et prenant. Que nous parlions de concentration, de focus ou d’étourdissements, il faut faire preuve de patience, de respect des différents protocoles de retour surtout de résilience.

Après un accident, la situation nous rend plus sensibles aux jugements et aux regards des autres. Les gens restent polis, mais je sens qu’il analyse le degré de l’impact. Même avec un TCC, je me rends bien compte que mon entourage me regarde différemment et essaie de m’épargner avec leurs questions. En toute sincérité, je suis habituée comme entraîneur de m’occuper des athlètes, mais pas l’inverse. Le TCC reste un mystère et unique à chaque victime, mais chose sûre, je me servirais des prochaines semaines afin de parfaire mes connaissances sur ce sujet trop souvent négligé dans notre sport.

 

Porter votre casque les amis et bon entraînement! 

Francis Bachand 

 

La différence du programme développement Podium

La différence du programme développement Podium

La différence du programme développement Podium

Vous vous en doutez peut-être, il faut plusieurs années pour former un excellent athlète. Et quand on y réfléchit bien, former un triathlète ne devrait pas être une course. Développé par Capitale Triathlon, le programme Podium est unique et basé sur le développement des jeunes à long terme. En moyenne, un triathlète canadien atteindra les Jeux olympiques à l’âge de 26 ans. Le programme Podium assure donc des objectifs réalistes et un suivi personnalisé pendant toutes ces années entre un entraineur et un jeune.

La structure actuelle de notre sport pousse les jeunes à s’entrainer dans des clubs scolaires, du secondaire à l’université. Malheureusement, à chacun des paliers scolaires, l’athlète devra changer d’entraineur ou de structure. Seriez-vous en mesure de me dire quelle université un jeune triathlète olympique a fréquentée? C’est impossible car, à ce niveau, les athlètes font tous le choix d’un encadrement personnel.

 

MUSCULATION ET PLAN PERSONNALISÉ

Chez Capitale Triathlon, notre vision est différente. Nous faisons annuellement une sélection de quatre à huit jeunes. Ceux-ci ont accès à un plan privé et à TOUS les entrainements des deux clubs, Capitale Triathlon et Capitale Natation. Cela représente une possibilité de 15 séances de groupe par semaine, dont 11 en piscine. Bien bâtir la fondation, c’est plus qu’important. C’est pourquoi chacun des athlètes est suivi par un entraineur et a un plan de développement musculaire préparé par la kinésiologue Evelyne Blouin.

Notre différence passe aussi par le chemin à suivre. De ce fait, nous encourageons les jeunes du programme à cibler d’autres sports et à y participer activement. À tire d’exemple, nous encouragerons un jeune qui décide de s’investir dans le ski de fond, la natation ou même le basketball. Afin de bien planifier son année sportive, un plan annuel sera établi entre son entraineur et lui.

 

FINANCEMENT

Le programme est autofinancé par la vente de café Barista Podium. Le jeune athlète a ainsi la possibilité de recueillir le total des frais annuels de 1500$. Trois activités-bénéfices sont organisées dans l’année pour que les deux clubs puissent amasser des fonds pour les jeunes.

Pour en savoir plus sur le programme PODIUM, cliquez sur ce lien :

 

https://capitaletriathlon.com/wp-content/uploads/2020/07/Programme-PODIUM.pdf

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