par Francis | Jan 21, 2020
La recette miracle
Développer un athlète peut s’avérer un beau casse-tête. Entre la vision des fédérations provinciale et nationale et celle de l’athlète, il y a aussi celle des parents. Quand une entité développe des athlètes de pointe en grande quantité, nous avons tendance à croire que la recette « miracle » ou la façon de faire est la bonne.
Mais cette façon de faire convient-elle à tous les athlètes? Est-elle optimale? Et si nous étions complètement à côté de la plaque?
Comprendre la demande énergétique d’un triathlon… et le développement du triathlète
Un triathlète performera sur des épreuves de moins de 45 minutes jusqu’à l’âge de 15 ans. Il passera ensuite à la distance sprint, qui varie entre 50 et 65 minutes, selon les parcours. Le triathlète touchera à la distance olympique à l’âge de 18 ans, qu’il parcourra entre 1h45 et 2h10.
Un entraîneur servira bien sûr à doser la charge d’entrainement. En faisant le suivi du taux de croissance des athlètes et en ajustant les entraînements, l’entraîneur pourra mettre en place des programmes appropriés au développement de l’athlète. Cela permettra également d’éviter une spécialisation précoce et assurera une fondation solide avant de passer à des volumes d’entraînement supérieurs lors des phases de spécialisation du développement à long terme de l’athlète (DLTA). Malheureusement, dans peu de cas, l’entraîneur veillera à ce que son athlète touche à d’autres sports et développe d’autres habités. La peur de perdre la perle rare au détriment d’un autre sport, peut-être? Je vous laisse y réfléchir.
Il existe peu, voire aucune documentation qui démontre qu’être soumis tôt dans la vie à des programmes d’entraînement stricts destinés à développer les éléments aérobiques de base est bénéfique pour l’athlète. Les objectifs auxquels donner priorité seraient donc de développer les habiletés motrices, améliorer la coordination et favoriser le dépassement.
Que se passe-t-il entre 17 et 19 ans?
Majoritairement, un.e triathlète qui se développe pour les standards internationaux les atteindra entre 19 et 23 ans. Paradoxalement, nous perdons, au Québec, la majorité de nos athlètes élites entre 17 et 19 ans, période coïncidant avec l’entrée au cégep.
Est-ce dû à une spécialisation trop rapide? Est-ce que les attentes envers l’athlète étaient trop grandes et il aura subi une trop grande pression? Est-ce que la grande charge d’entraînement spécifique aura contribué à décourager l’athlète? Est-ce que le nombre prématuré de répétitions et peut-être mal faites auront contribué à sa blessure?
Toute cette réflexion m’amène à croire au ralentissement du développement de l’athlète. Le triathlon est un sport à développement tardif, les habiletés doivent s’acquérir progressivement. Des bases solides permettront d’éviter les blessures. Le juste dosage de la quantité d’entraînement permettra également de maintenir l’athlète motivé longtemps. Enfin, le ralentissement de la progression assurera une pointe à un âge logique et mature.
Francis Bachand
Diplômé de l’Institut national du sport — Fondateur Capitale Triathlon et Capitale Natation
Références:
Naughton, G., Farpour-Lambert, N., Carlson, J., Bradney, M. & Van Praagh, E. (2000). « Physiological Issues Surrounding the Performance of Adolescent Athletes », Sports Medicine, 30 (5), 309-325
Grice, T. (2003). « The Development of KidTest 2002 update: A Talent Identification Inventory for Predicting Success in Sports for Children », Applied Research in Coaching and Athletics Annual, 18, 229-247
Triathlon Canada DLTA[
par Francis | Sep 28, 2018
[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Dimanche dernier, j’ai participé à mon deuxième Ironman à Madison, au Wisconsin. J’avais plusieurs objectifs en allant là-bas. Je ne les ai pas tous atteints car j’avais peut-être sous-estimé la difficulté de ce parcours, mais j’ai donné le meilleur de moi-même et cela me permet de rêver encore! Quelle belle aventure ce IM du Wisconsin!
Avant de faire mon (long) résumé de course (pour les intéressés), je veux d’abord dire merci à mon coach Francis Bachand qui me donne de judicieux conseils et qui croit en moi. Merci à Karim Hajjaj mon meilleur supporteur qui est là pour veiller sur tout et qui m’encourage aussi tout au long de l’année à donner le meilleur de moi-même en entraînement. Merci à mes trois amours d’accepter que nous fassions ensemble des sacrifices dans notre horaire. J’ai traversé la ligne d’arrivée avec vous. xx
Je suis donc arrivée jeudi au Wisconsin avec plusieurs autres amis du club. Nous avons pu nager, faire le parcours de vélo et visiter un peu la ville de Madison, qui est très belle, d’ailleurs. Samedi, je laisse mon vélo dans la transition et je vais porter mes sacs de transition parce que dans un Ironman, on ne peut rien laisser, autre que son vélo, dans la zone de transition. On doit mettre tout ce qui sera nécessaire pour la portion vélo dans un sac de transition pour le vélo et tout ce qui sera nécessaire pour la partie course dans un autre sac. Il faut quand même préparer ces sacs méticuleusement car il y a beaucoup de choses à penser.
Je me couche assez zen samedi soir. En fait, ce qui me stresse le plus est d’avoir froid en attendant le départ de natation et au début de la portion vélo. Mais bon, il fallait bien que je me stresse avec quelque chose?!
Dimanche matin, on se lève à 3h45. Je déjeune et je rejoins mon amie Véro Proulx pour aller porter les special need bags. Ce sont des sacs (un pour le vélo et un pour la course) auxquels on aura accès à la mi-parcours de vélo et de la course. On peut donc y laisser de la nourriture, des bonbonnes de CO2, du linge de rechange…
Ensuite, je me rends à la zone de transition pour porter mes gourdes, gonfler mes pneus, huiler ma chaîne, mettre mes pédales (merci mes amis CT de m’avoir aidée?!!!).
L’heure du départ approche. On enfile notre wetsuit, on écoute l’hymne national américain, on s’insère dans la file en passant par-dessus la clôture et quelques minutes plus tard, c’est le départ.
Natation: 3800 m
L’eau est calme contrairement aux deux journées précédentes où nous sommes allés nager. Je me sens relaxe.
Quand je respire, j’admire le lever du soleil à ma gauche et je vois les centaines (peut-être même milliers) de personnes entassées sur la Monona Terrass pour nous encourager à ma droite. C’est vraiment impressionnant. La portion natation passe très rapidement.
1h08min
T1:
Je sors de l’eau. Enlève mon casque, lunettes, wetsuit. Fais une petite pause pipi car je sais que le vélo sera long… Je croise Karim qui m’encourage. Je suis contente de le voir. Je vois mon coach Francis un peu plus loin qui me donne quelques judicieux conseils et je cours vers la zone de transition. Ce qui est particulier dans ce triathlon, c’est que la zone de transition se trouve dans un stationnement étagé. Il faut donc monter en courant dans cette spirale. Tout au long de la montée, les gens sont entassés et nous encouragent. Wow! Belle dose d’adrénaline!!!
J’enfile mon chandail de vélo dans les poches duquel j’avais mis ma nutrition, je mets mon casque, mes lunettes, prends mon vélo et file vers la ligne d’embarquement en croisant mon amie Véro Proulx.
6min53
Vélo: 180 km
Le premier 90 minutes de vélo est rapide. Tout va bien. Je me dis que je vais atteindre mon objectif et que je devrais faire 5h45 mais soudainement… le vent et des côtes… Ouffff! Je me fais dépasser par des gars (ça, j’y suis habituée?) mais aussi par des filles qui sont vraiment fortes, très fortes! Je commence à broyer du noir. Je sais que je ne ferai pas moins de 6h et plus le temps avance, plus je me dis que je vais faire plusieurs minutes au-dessus de 6h. Je finis par me faire à l’idée et à l’accepter. Je sais que je vais devoir continuer de pousser contre le vent et affronter plusieurs autres montées. Aussi bien profiter de ce parcours magnifique et se laisser porter par les encouragements des gens qui s’entassent à plusieurs endroits sur le parcours pour nous encourager, danser… D’ailleurs, dans plusieurs longues montées, les gens sont massés sur des centaines de mètres, des deux côtés de la route. Je me sens au Tour de France!
Je termine FINALEMENT ma portion vélo. Quand j’approche de la zone de transition, je vois Karim en haut de la zone de transition. J’ai un coup d’émotion. J’ai envie de pleurer et de lui dire à quel point j’ai trouvé le parcours de vélo difficile et que j’ai tout donné mais je vois qu’il fait un Facebook live? et je ne veux pas trop l’inquiéter… Je monte donc la spirale qui me mène à la zone de transition.
6h16min
T2: Je descends de mon vélo et cours vers la zone de transition, une autre pause pipi, je prends le nécessaire pour la course et c’est reparti.
4min19
Course: 42,2 km
Dès le début de la course, je vois Karim. Quel plaisir de savoir qu’il est là. Quelques mètres plus loin, mon coach Francis est là. Il fait quelques mètres avec moi. On parle de la portion vélo qui a été plus difficile que prévu pour tout le monde. Il me rappelle le plan de match. Le parcours de course est magnifique. On traverse la ville, on passe dans un stade de football universitaire, on longe un lac… Pas le temps de trouver le temps long. Beaucoup de gens nous encouragent partout sur le parcours. Je croise mes amis de Capitale Triathlon sur le parcours. C’est toujours une grande joie de les voir!!! Je me sens bien tout au long de la course. Je ralentis un peu à la deuxième boucle mais tout est sous contrôle.
La fin de la deuxième boucle arrive. Je vois mon amie Valérie Vaillancourt qui a fait la route jusqu’à Madison pour nous encourager et Francis. Ils me disent que si j’accélère un peu, je vais pouvoir faire ma course en bas de 4h. Je le sais mais j’ai donné ce que j’ai pu et tout ce que je peux faire, c’est de me concentrer pour terminer ce dernier kilomètre qu’il me reste à faire. En tournant le dernier coin, je vois le ligne d’arrivée à 200 mètres. Des centaines de personnes sont entassées et crient! Ça y est! Je profite de ce dernier 200 mètres, des applaudissements et traverse la ligne d’arrivée.
4h01min58s
Temps total : 11h38min06s
OUFFF! Je ne l’ai pas trouvée facile, celle-là! Mais j’ai déjà hâte à la prochaine!!![/vc_column_text][vc_single_image image= »1518″ img_size= »large » alignment= »center » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_gallery nospace »][vc_column][/vc_column][vc_column][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]
par Francis | Sep 21, 2018
Le choix…
Le choix est parfois difficile. Après avoir sélectionné les objectifs de la prochaine saison, il faut se tourner vers le type de planification et de suivi désiré.
(suite…)
par Francis | Sep 14, 2018
[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Compte rendu Ironman Wisconsin
Je ne me souviens pas exactement quand le projet a commencé, mais je sais que l’idée a fait son chemin à mesure que je m’entraînais avec la gang de Capitale Triathlon. C’est finalement lors d’un souper à la fin juin que le projet est né. En retournant à la maison, je me suis inscrit au Ironman Wisconsin. Là, quand même, je ne partais pas de rien. J’avais déjà fait le 70.3 Eagleman et je m’entraînais pour le 70.3 Maine et Lake Placid. J’avais aussi déjà fait un Ironman et plusieurs 70.3 alors le projet n’était pas complètement fou!
Fast forward au 9 septembre…
Quelques minutes avant le départ:
On est tous ensemble près du départ. Une équipe de trois personnes gosse après mon wetsuit pour l’attacher mais je suis plutôt préoccupé par les vagues et le vent. Je suis un nageur moyen et je sais que mon temps va être «lent»… probablement 1h20. Ensuite, c’est l’hymne national puis on se place pour le départ. Je vous dirais que quand on prend le départ avec Jocelyn Paré et Sylvain Nadeau, on ne se sent pas exactement le mâle alpha du groupe! Je me place loin derrière, sachant très bien que je suis un nageur beaucoup moins fort que le reste de notre gang!
Natation (3,8 km): Le départ est donné, mon tour de sauter à l’eau arrive beaucoup trop vite à mon goût, mais pas le choix, on se lance! C’est plutôt agité, venteux et vagueux! Je reçois ma dose habituelle de coups de poing et de pied mais rien d’inquiétant. Je trouve même que je nage bien et même si tout le monde me dépasse, j’ai l’impression que je vais faire un bon temps. Je ne suis pas pressé de sortir de l’eau et le temps passe plutôt vite. Je suis étonné de voir autant de bénévoles disponibles pour enlever les wetsuits. Quand j’ai croisé Francis et Valérie un peu plus loin et que Francis m’a dit : «Oublie ça, Joce, focus bike», j’ai compris que ça ne pouvait pas être bon. ? J’ai su plus tard que j’avais fait 1h40 et que Valérie et Francis se demandaient qui j’avais mis comme contact d’urgence!
Vélo (180 km): Ici, c’est une autre histoire. Toutes proportions gardées, le bike est ma force. Dès le début, je dépasse un nombre incalculable de cyclistes, particulièrement dans les montées. Il faut quand même dire que je suis tellement lent à la natation que ça prend du temps avant de rejoindre la compétition de mon niveau et de mon groupe d’âge à vélo. Mais plus la course avance, plus ça devient difficile de faire des dépassements, sans compter que le vent se lève et que les côtes se multiplient! J’ai quand même des boosts d’adrénaline incroyables dans certaines montées où les spectateurs forment un cordon étroit, un peu à la façon du Tour de France, et encouragent les cyclistes bruyamment! Pas pu résister, j’ai brûlé beaucoup trop de cartouches dans ces montées, mais c’était ma-la-de! Loin sur le parcours, je finis par commencer à rattraper des coéquipiers de Capitale Triathlon. Chaque fois, on s’échange quelques mots et on s’entend rapidement que le parcours est très difficile (le plus difficile que j’ai fait à date) puis je continue ma route. Au bout de 180 km, j’aurai gagné plus de 1200 positions avec un chrono respectable de 5h52.
Course à pied (42,2 km): J’avais un seul objectif, courir tout le long et perdre le moins de positions possible. Je devais marcher seulement les ravitos et certaines côtes. Le parcours est magnifique et la foule est nombreuse. En plus, c’est là qu’on a la chance de voir le plus notre monde, aussi bien nos coéquipiers que nos supporteurs. Chaque fois, ça donne un boost incroyable. J’ai trippé de voir Sylvain et Joce P. puis Valérie, Véro, Mylène, Isabelle. Je les voyais faire des super courses et ça me donnait un boost chaque fois! Il y a aussi Jake qui courait très bien et qui me
poussait dans le cul en me disant qu’il s’en venait me chercher!!! Vraiment cool de faire le tour du stade des badgers, courir au centre-ville, sur le bord de l’eau et dans un parc. Le plus beau parcours de course que j’ai fait jusqu’à maintenant!
L’arrivée: Il n’y a rien de plus satisfaisant que de suivre la flèche Finish à l’intersection Finish/Second loop… puis entendre un bénévole annoncer dans un radio portatif «number 285, coming in for the finish». À ce moment, il ne reste plus que 200 à 300 mètres sur une distance de 42 km. Je ne sens plus rien sauf mon cœur qui veut sortir de ma poitrine et mes yeux qui se remplissent d’eau. Je sens l’énergie de la foule et il suffit de soulever un bras pour entendre la foule réagir encore plus. Je ne boude pas mon plaisir et j’en redemande. La foule devient encore plus bruyante. Je me sens comme une rock star et je m’assume complètement. Je termine dans les 400e sur 2300 mais c’est secondaire. J’ai couru tout le long, je vais avoir gagné une centaine de positions supplémentaires et je suis fier de ma course.
On se rejoint tous près de l’arrivée. On en aura pour plusieurs heures à se raconter nos courses! Chacun a sa belle histoire à raconter et on ne tanne pas de les entendre!
Merci à Val d’avoir été là tout le week-end pour me supporter et pour les 15 minutes que tu auras conduit ???. Tu as été parfaite! J’ai hâte que ce soit mon tour!
Merci à Val L, Sylvain, Mylène, Francis, Véro, Joce et Isabelle. Vous êtes inspirants… mais surtout incroyablement gentils!!!! Vous m’écœurez un peu avec votre talent à la natation mais pour le reste, vous êtes parfaits!
Merci aussi à Jake, Ben, Karim et au Véro support crew! Vous êtes malades![/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_gallery nospace »][vc_column][/vc_column][vc_column][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]
par Francis | Août 27, 2018
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Un club accessible à tous
«Je ne suis pas assez bon pour m’entraîner dans un club de triathlon!»
Plusieurs ont déjà lancé cette phrase, pensant devoir déjà être un athlète expérimenté pour intégrer un club de triathlon. Au contraire. Chez Capitale Triathlon, tous les sportifs sont accueillis et encadrés selon leur niveau.
Vous aimeriez faire un triathlon distance découverte et vous ne savez pas nager? Nos entraîneurs sont formés pour vous accompagner pas à pas vers votre objectif.
Vous aimez vous entraîner à votre rythme, sans avoir d’objectif de compétition? Que ce soit de façon récréative, histoire de retrouver les amis sur la piste, ou de façon plus intense, en vue d’une compétition prochaine, chez Capitale Triathlon, tout le monde y trouve son compte.
De plus, les parents de jeunes qui aiment bouger seront heureux d’apprendre qu’un groupe pour les 7 à 13 ans attend leurs enfants! Un entraîneur d’expérience leur apprend les bases du sport dans une ambiance ludique pendant que papa et maman s’entraînent. Une belle façon de promouvoir le sport en famille!
Intégrez un club qui saura respecter votre rythme, quel qu’il soit.
Intégrez Capitale Triathlon!
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