[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Dimanche dernier, j’ai participé à mon deuxième Ironman à Madison, au Wisconsin. J’avais plusieurs objectifs en allant là-bas. Je ne les ai pas tous atteints car j’avais peut-être sous-estimé la difficulté de ce parcours, mais j’ai donné le meilleur de moi-même et cela me permet de rêver encore! Quelle belle aventure ce IM du Wisconsin!

Avant de faire mon (long) résumé de course (pour les intéressés), je veux d’abord dire merci à mon coach Francis Bachand qui me donne de judicieux conseils et qui croit en moi. Merci à Karim Hajjaj mon meilleur supporteur qui est là pour veiller sur tout et qui m’encourage aussi tout au long de l’année à donner le meilleur de moi-même en entraînement. Merci à mes trois amours d’accepter que nous fassions ensemble des sacrifices dans notre horaire. J’ai traversé la ligne d’arrivée avec vous. xx

Je suis donc arrivée jeudi au Wisconsin avec plusieurs autres amis du club. Nous avons pu nager, faire le parcours de vélo et visiter un peu la ville de Madison, qui est très belle, d’ailleurs. Samedi, je laisse mon vélo dans la transition et je vais porter mes sacs de transition parce que dans un Ironman, on ne peut rien laisser, autre que son vélo, dans la zone de transition. On doit mettre tout ce qui sera nécessaire pour la portion vélo dans un sac de transition pour le vélo et tout ce qui sera nécessaire pour la partie course dans un autre sac. Il faut quand même préparer ces sacs méticuleusement car il y a beaucoup de choses à penser.

Je me couche assez zen samedi soir. En fait, ce qui me stresse le plus est d’avoir froid en attendant le départ de natation et au début de la portion vélo. Mais bon, il fallait bien que je me stresse avec quelque chose?!

Dimanche matin, on se lève à 3h45. Je déjeune et je rejoins mon amie Véro Proulx pour aller porter les special need bags. Ce sont des sacs (un pour le vélo et un pour la course) auxquels on aura accès à la mi-parcours de vélo et de la course. On peut donc y laisser de la nourriture, des bonbonnes de CO2, du linge de rechange…

Ensuite, je me rends à la zone de transition pour porter mes gourdes, gonfler mes pneus, huiler ma chaîne, mettre mes pédales (merci mes amis CT de m’avoir aidée?!!!).

L’heure du départ approche. On enfile notre wetsuit, on écoute l’hymne national américain, on s’insère dans la file en passant par-dessus la clôture et quelques minutes plus tard, c’est le départ.

Natation: 3800 m
L’eau est calme contrairement aux deux journées précédentes où nous sommes allés nager. Je me sens relaxe.
Quand je respire, j’admire le lever du soleil à ma gauche et je vois les centaines (peut-être même milliers) de personnes entassées sur la Monona Terrass pour nous encourager à ma droite. C’est vraiment impressionnant. La portion natation passe très rapidement.
1h08min

T1:
Je sors de l’eau. Enlève mon casque, lunettes, wetsuit. Fais une petite pause pipi car je sais que le vélo sera long… Je croise Karim qui m’encourage. Je suis contente de le voir. Je vois mon coach Francis un peu plus loin qui me donne quelques judicieux conseils et je cours vers la zone de transition. Ce qui est particulier dans ce triathlon, c’est que la zone de transition se trouve dans un stationnement étagé. Il faut donc monter en courant dans cette spirale. Tout au long de la montée, les gens sont entassés et nous encouragent. Wow! Belle dose d’adrénaline!!!
J’enfile mon chandail de vélo dans les poches duquel j’avais mis ma nutrition, je mets mon casque, mes lunettes, prends mon vélo et file vers la ligne d’embarquement en croisant mon amie Véro Proulx.
6min53

Vélo: 180 km
Le premier 90 minutes de vélo est rapide. Tout va bien. Je me dis que je vais atteindre mon objectif et que je devrais faire 5h45 mais soudainement… le vent et des côtes… Ouffff! Je me fais dépasser par des gars (ça, j’y suis habituée?) mais aussi par des filles qui sont vraiment fortes, très fortes! Je commence à broyer du noir. Je sais que je ne ferai pas moins de 6h et plus le temps avance, plus je me dis que je vais faire plusieurs minutes au-dessus de 6h. Je finis par me faire à l’idée et à l’accepter. Je sais que je vais devoir continuer de pousser contre le vent et affronter plusieurs autres montées. Aussi bien profiter de ce parcours magnifique et se laisser porter par les encouragements des gens qui s’entassent à plusieurs endroits sur le parcours pour nous encourager, danser… D’ailleurs, dans plusieurs longues montées, les gens sont massés sur des centaines de mètres, des deux côtés de la route. Je me sens au Tour de France!
Je termine FINALEMENT ma portion vélo. Quand j’approche de la zone de transition, je vois Karim en haut de la zone de transition. J’ai un coup d’émotion. J’ai envie de pleurer et de lui dire à quel point j’ai trouvé le parcours de vélo difficile et que j’ai tout donné mais je vois qu’il fait un Facebook live? et je ne veux pas trop l’inquiéter… Je monte donc la spirale qui me mène à la zone de transition.
6h16min

T2: Je descends de mon vélo et cours vers la zone de transition, une autre pause pipi, je prends le nécessaire pour la course et c’est reparti.
4min19

Course: 42,2 km
Dès le début de la course, je vois Karim. Quel plaisir de savoir qu’il est là. Quelques mètres plus loin, mon coach Francis est là. Il fait quelques mètres avec moi. On parle de la portion vélo qui a été plus difficile que prévu pour tout le monde. Il me rappelle le plan de match. Le parcours de course est magnifique. On traverse la ville, on passe dans un stade de football universitaire, on longe un lac… Pas le temps de trouver le temps long. Beaucoup de gens nous encouragent partout sur le parcours. Je croise mes amis de Capitale Triathlon sur le parcours. C’est toujours une grande joie de les voir!!! Je me sens bien tout au long de la course. Je ralentis un peu à la deuxième boucle mais tout est sous contrôle.
La fin de la deuxième boucle arrive. Je vois mon amie Valérie Vaillancourt qui a fait la route jusqu’à Madison pour nous encourager et Francis. Ils me disent que si j’accélère un peu, je vais pouvoir faire ma course en bas de 4h. Je le sais mais j’ai donné ce que j’ai pu et tout ce que je peux faire, c’est de me concentrer pour terminer ce dernier kilomètre qu’il me reste à faire. En tournant le dernier coin, je vois le ligne d’arrivée à 200 mètres. Des centaines de personnes sont entassées et crient! Ça y est! Je profite de ce dernier 200 mètres, des applaudissements et traverse la ligne d’arrivée.
4h01min58s

Temps total : 11h38min06s

OUFFF! Je ne l’ai pas trouvée facile, celle-là! Mais j’ai déjà hâte à la prochaine!!![/vc_column_text][vc_single_image image= »1518″ img_size= »large » alignment= »center » qode_css_animation= » »][/vc_column][/vc_row][vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_gallery nospace »][vc_column][/vc_column][vc_column][/vc_column][vc_column][/vc_column][/vc_row]

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