Conciliation Travail-Famille-Entrainement

par | Juil 27, 2023 | Collaborateur

On me demande souvent comment je réussis à agencer un important volume d’entrainement à ma vie de papa et actuaire. Tout d’abord, j’ai la chance d’avoir un emploi flexible et un employeur compréhensif qui m’aide énormément. Pour l’aspect familial, j’ai également une femme très compréhensive, bien qu’elle n’ait aucun intérêt envers le triathlon. Je ne connais pas la recette miracle, je ne prétends pas être encore assez bon, mais j’ai quelques trucs dans mon sac pour aider et je sens que je progresse dans le domaine. Je mentionne souvent à la blague que les « AGE GROUP » ne devraient pas être en fonction de l’âge de l’athlète, mais celui de ces enfants. Être parent ne veut pas dire forcément de ne pas prioriser le sport ou la performance, il ajoute simplement une contrainte que quelques concurrents n’ont pas. Certains trucs peuvent réduire ces contraintes :

1.      Mettre l’horaire d’entrainement dans l’horaire familial et non l’inverse

Le coaching privé apporte des résultats forts intéressants, mais pour ma part, il n’était plus envisageable. En gros, on me donnait un super plan d’entrainement pour « Peaker » au bon moment et éviter les blessures, mais j’imposais ce long brick ou la longue ride à la famille à des moments qui leur causaient des inconvénients. Je prône plutôt désormais de bâtir mon plan sur des séances à placer selon les disponibilités familiales et accentuer mon entrainement lorsque la famille peut s’occuper sans moi.

2.      Tenter de cibler des entraînements cruciaux et laisser les autres flexibles

Sur chaque bloc d’entrainement d’un mois, j’ai 3 séances cruciales que je veux absolument faire. Le reste, je les prépare, mais je peux toujours les ajuster et modifier selon l’horaire familial. Rester flexible reste la clé.

3.      S’entrainer durant les cours des enfants

J’apporte toujours mes souliers de course quand les enfants font de la danse, du tennis ou autres activités. Oui, parfois ça apporte le reproche que je ne les ai pas regardés tout le cours, mais je suis ensuite plus disponible pour le moment de la journée où ils sont moins occupés.

4.      Le commuting et s’entrainer avec les enfants

Je cours actuellement à côté de mes enfants qui sont à vélo pour les récupérer à l’école ou aux camps d’été. Tellement que mes enfants en deviennent fatigués. C’est du volume fondamental, gratuit. Pour ceux avec des plus jeunes, la poussette vers la garderie garantit une super forme et une économie de gaz.

5.      S’entrainer le soir, le matin où durant les midis de semaine

100 % de mon volume de natation se fait le matin et je peux même reconduire les enfants vers l’école ou le camp d’été ensuite. Si ma journée de travail est plus remplie, je fais mon entrainement lorsque j’ai couché les enfants et cela nous permet de nous voir plus longtemps.

6.      Avoir un vélo prêt

Une ride de vélo prend toujours trop de temps de préparation. Je me suis donc fait des parcours « porte à porte » et j’ai un vélo qui peut être à l’extérieur en moins de 3 minutes incluant les pneus gonflés afin d’être plus efficaces dans mes sorties.

7.      Favoriser la récupération

La récupération consiste en 3 principes : bien dormir, bien manger et bien s’étirer. Le tout est au cœur de ma routine, car ma fatigue d’entrainement, ma famille s’en fout et elle me réclame à 100 % de mes capacités.

8.      Avoir du plaisir

Je priorise toujours un entrainement plaisant avant un entrainement payant. Je ne dis pas que plaisant et payant ne peuvent pas cohabiter, mais je ne veux surtout pas faire subir mon humeur post-entrainement lorsque je n’ai pas eu de plaisirs à l’entrainement.

N’hésitez pas à me partager vos trucs également, je désire continuer de progresser comme parent-athlète.

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