Conciliation Travail-Famille-Entrainement

Conciliation Travail-Famille-Entrainement

Conciliation Travail-Famille-Entrainement

On me demande souvent comment je réussis à agencer un important volume d’entrainement à ma vie de papa et actuaire. Tout d’abord, j’ai la chance d’avoir un emploi flexible et un employeur compréhensif qui m’aide énormément. Pour l’aspect familial, j’ai également une femme très compréhensive, bien qu’elle n’ait aucun intérêt envers le triathlon. Je ne connais pas la recette miracle, je ne prétends pas être encore assez bon, mais j’ai quelques trucs dans mon sac pour aider et je sens que je progresse dans le domaine. Je mentionne souvent à la blague que les « AGE GROUP » ne devraient pas être en fonction de l’âge de l’athlète, mais celui de ces enfants. Être parent ne veut pas dire forcément de ne pas prioriser le sport ou la performance, il ajoute simplement une contrainte que quelques concurrents n’ont pas. Certains trucs peuvent réduire ces contraintes :

1.      Mettre l’horaire d’entrainement dans l’horaire familial et non l’inverse

Le coaching privé apporte des résultats forts intéressants, mais pour ma part, il n’était plus envisageable. En gros, on me donnait un super plan d’entrainement pour « Peaker » au bon moment et éviter les blessures, mais j’imposais ce long brick ou la longue ride à la famille à des moments qui leur causaient des inconvénients. Je prône plutôt désormais de bâtir mon plan sur des séances à placer selon les disponibilités familiales et accentuer mon entrainement lorsque la famille peut s’occuper sans moi.

2.      Tenter de cibler des entraînements cruciaux et laisser les autres flexibles

Sur chaque bloc d’entrainement d’un mois, j’ai 3 séances cruciales que je veux absolument faire. Le reste, je les prépare, mais je peux toujours les ajuster et modifier selon l’horaire familial. Rester flexible reste la clé.

3.      S’entrainer durant les cours des enfants

J’apporte toujours mes souliers de course quand les enfants font de la danse, du tennis ou autres activités. Oui, parfois ça apporte le reproche que je ne les ai pas regardés tout le cours, mais je suis ensuite plus disponible pour le moment de la journée où ils sont moins occupés.

4.      Le commuting et s’entrainer avec les enfants

Je cours actuellement à côté de mes enfants qui sont à vélo pour les récupérer à l’école ou aux camps d’été. Tellement que mes enfants en deviennent fatigués. C’est du volume fondamental, gratuit. Pour ceux avec des plus jeunes, la poussette vers la garderie garantit une super forme et une économie de gaz.

5.      S’entrainer le soir, le matin où durant les midis de semaine

100 % de mon volume de natation se fait le matin et je peux même reconduire les enfants vers l’école ou le camp d’été ensuite. Si ma journée de travail est plus remplie, je fais mon entrainement lorsque j’ai couché les enfants et cela nous permet de nous voir plus longtemps.

6.      Avoir un vélo prêt

Une ride de vélo prend toujours trop de temps de préparation. Je me suis donc fait des parcours « porte à porte » et j’ai un vélo qui peut être à l’extérieur en moins de 3 minutes incluant les pneus gonflés afin d’être plus efficaces dans mes sorties.

7.      Favoriser la récupération

La récupération consiste en 3 principes : bien dormir, bien manger et bien s’étirer. Le tout est au cœur de ma routine, car ma fatigue d’entrainement, ma famille s’en fout et elle me réclame à 100 % de mes capacités.

8.      Avoir du plaisir

Je priorise toujours un entrainement plaisant avant un entrainement payant. Je ne dis pas que plaisant et payant ne peuvent pas cohabiter, mais je ne veux surtout pas faire subir mon humeur post-entrainement lorsque je n’ai pas eu de plaisirs à l’entrainement.

N’hésitez pas à me partager vos trucs également, je désire continuer de progresser comme parent-athlète.

Le WHY de mon deuxième Ironman

Le WHY de mon deuxième Ironman

Le WHY de mon deuxième Ironman

Mathieu Blanchard a fait un super podcast sur le thème du « WHY » et pour moi c’est devenu essentiel à tout ce que j’entreprends. Le « WHY » permet de se recentrer et garder le cap lorsque l’entrainement va moins bien ou que des évènements hors de notre contrôle (pour ne pas dire feu de forêt…) viennent chambouler nos plans. Donc, je vous partage le « WHY » de mon deuxième Ironman.

Sans revenir sur mon passé, j’avais consacré ma vingtaine à ma carrière et mon corps avait gonflé à 225 livres. Mon Ironman de 2021 symbolisait ma remise en forme et le couronnement d’un mode de vie plus sain. Je crois avoir bien réussi en termes de performance, mais dans mon fort intrinsèque, j’avais échoué dans plusieurs autres domaines :

  • Le faire devant les miens
  • Être un papa, un chum et un ami présent
  • Motiver les autres à se lancer dans cette aventure
  • Avoir du fun dans le processus

En gros, j’étais un missile à tête chercheuse et devenait lourd dans l’atteinte de mon but en ne parlant que de cela et en étant absent mentalement pour ceux que j’aime. J’avais ma vie sur pause pour atteindre mon but. Mais à quoi bon d’atteindre son but de cette manière ?

Alors, l’an dernier, je me lançais dans une saison 2022 où la forme était bonne, un bagage d’expérience plus important me permettait de gérer mon horaire plus adéquatement. J’avais du plaisir à chaque fois que je m’entrainais et la progression était au rendez-vous. Nous sommes donc le 21 août 2022 (Date de l’Ironman Tremblant) et je me lance sur une ride de vélo pour rejoindre la famille à Shawinigan de près de 180 KM. Je me sens super bien et le « Ironman Tracker » sonne pour me signaler certains amis dans le parcours. J’arrive à Shawinigan et je décide de courir et je me rends compte que j’avais la forme pour accomplir cet objectif à nouveau sans avoir focussé sur le tout. À ce moment mon idée était faite, je m’inscrirais le 22 août pour 2023. J’avais fait mon premier Ironman seul au Maryland au lieu de Tremblant qui fut annulé par la pandémie. Ma femme n’avait pas pu avoir de vacances et seul un bon ami m’avait accompagné. Je trouvais que je devais le refaire selon mes valeurs en ciblant 3 objectifs :

  1. Compromettre le moins possible mon temps familial et passer la ligne d’arrivée en évitant la remarque suivante que j’avais eue au 1er : « Bravo, mais c’est ton dernier ce coup-ci ».
  2. Être la personne que mes amis et ma famille connaissent. Ne pas les emmerder avec mon objectif en centralisant nos discussions autour de cela. Ne pas refuser une bonne bière ou une soirée sous prétexte que je m’entraine. Les proches sont plus importants que mon objectif.
  3. Avoir le goût de faire du vélo le 21 août 2023. Cela voudra dire que j’ai eu du plaisir dans le processus.

Une fois ces 3 objectifs atteints, je pourrai consulter mes objectifs de performance, sinon pour moi la performance ne vaudra rien. Et vous quel est votre WHY ?

Francis Mckinnon 

Ambassadeur Capitale Triathlon 

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