[vc_row css_animation= » » row_type= »row » use_row_as_full_screen_section= »no » type= »full_width » angled_section= »no » text_align= »left » background_image_as_pattern= »without_pattern » el_class= »box_content space_t0″][vc_column][vc_column_text]Voici une super résumé de course de l’ami et ambassadeur Capitale Triathlon Nicolas Beaulieu!  Bonne lecture!

Triathlon #4 : Triathlon avec finale désastreuse ! Samedi Gabrielle Néron et moi prenions le départ du Triathlon Drummondville cette fois-ci sur la distance Olympique 1500m / 40 km / 10 km. La distance me fait un peu peur, mais j’arrive sur place relax, petite semaine au travail avec un congrès de trois jours à Québec et les grands-parents qui gardent notre petite fille pour que l’on puisse aller dormir tranquilos à l’hôtel à Drummondville la veille.

Section liquide : J’étais assez confiant pour cette portion, car j’ai fait un test à la piscine mardi soir qui a résulté en 20 min 05 pour 1500 m pull/Paddle. Mais là ça a VRAIMENT bien été à la natation, j’étais devant du début à la fin et le résultat c’est mon temps le plus rapide à vie sur un olympique 20 min 22.

Transition #1, tout est sous contrôle

Section bicyclette : Je suis essoufflé de la natation sur les premiers kilomètres, mais je prends un bon rythme qui s’avère être un excellent rythme puisque ce sera mon vélo le plus rapide en olympique 1h12. Passons aux choses sérieuses c’est-à-dire ce qui se passe dans ma tête ! Sur le premier 20 km je crois bien être 2ème ou 3ème mais je constate à chaque virage le peloton de Monsieurs qui s’en vient me rattraper progressivement. Je me dis que si je peux tenir bon jusqu’au kilomètre 30, ils ne pourront pas se sauver bien loin pendant les 10 km qu’il va rester et avec un peu de chance (parce que tout le monde sait que c’est une question de chance le triathlon) je pourrais les rattraper à la course parce que j’avais de grandes ambitions pour la course à pied. Finalement, à partir de 25 km je commence à me faire dépasser je dirais par 5-6 personnes, et ils vont VRAIMENT plus vite que moi. De plus, à partir de 30 km je sens que mon réservoir d’essence commence à baisser, mais je ne m’en soucie pas trop, en me disant que c’est normal, c’est quand même une épreuve qui dure plus de deux heures, la fatigue fait donc partie des éléments à gérer.

Transition #2 : Je n’ai pas assez bougé mes orteils pendant le 40km, mes pieds sont complètement engourdis et j’ai l’impression de courir sur des moignons, qu’importe, je semble avoir un talent naturel à courir sur des moignons, car je ne tombe pas par terre en courant à côté de mon vélo jusqu’à la zone de transition. Cet engourdissement me donne même le luxe de ne pas me soucier des petits cailloux qui traînent par terre parce que de toute façon je ne sens rien.

Section finale et brutale : Je débute la course à pied, retrouve rapidement des sensations sous mes pieds et je prends un rythme que je crois bon à ce moment, il y a 4 allers-retours à faire pour le 10 km. Premier aller, tout va bien je rattrape progressivement les Monsieurs qui m’ont dépassé à vélo tout à l’heure. Il fait chaud pas mal, mais ce n’est pas grave j’ai bien bu en vélo et je me verse un verre d’eau sur la tête (en plus d’en boire un) à chaque station d’hydratation de manière préventive, car il doit ben faire 30/35 et les nuages ont déserté la place. Deuxième aller-retour ça commence à se gâter, je sens que mon rythme ralenti et je suis incapable de me « relancer », mais je me dis que tout le monde est en train de suffoquer de chaleur et que si je garde un rythme raisonnable je pourrai rattraper ceux qui tomberont au combat. Troisième tour sur quatre, là ça ne va vraiment plus, je me pose la question à savoir comment je vais réussir à finir ce triathlon-là, j’ai l’impression d’être à la fin d’un marathon, je n’ai plus d’amplitude, disons que ça ressemble à du jogging. Quatrième et INTERMINABLE tour, je trotte, en fait je m’interdis d’arrêter ou de marcher, mais c’est strictement psychologique, car je n’ai plus de posture et même si je fais semblant de courir je vais clairement plus lentement que quelqu’un à la marche et malgré cette vitesse fulgurante on dirait que je ralentis à chaque 100m. Un ambulancier à vélo vient s’enquérir de mon état et je pars à rire en lui disant « j’ai vraiment l’air à ce point magané ? » Ambulancier : « pas mal oui ! » Dernier kilomètre, je « cours » en regardant par terre et j’ai vraiment l’impression de mener un combat pour me rendre à la ligne d’arrivée. Gabrielle qui me croise dans cet état glorieux me dira plus tard qu’elle s’est demandée ce qu’elle ferait si elle me rattrapait et que j’étais écrasé par terre (parce qu’elle était en train de vivre une course parfaite !) alors je devais vraiment avoir bonne mine pour qu’elle s’attende à me retrouver au sol. Les bénévoles le long du tapis menant à la ligne d’arrivée me demandent si ça va et je leur réponds que tout est sous contrôle que je suis concentré à faire mon sprint final (à 3 km/hr). J’ai fini ![/vc_column_text][vc_single_image image= »665″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]J’aurais aimé que ça se passe autrement parce que c’était parti pour être toute qu’une course, mais j’ai bien apprécié l’opportunité de me battre contre moi-même et je suis assez fier d’avoir tenu bon malgré cette déchéance totale et complète en fin de parcours. Est-ce que c’est le fait de ne pas avoir mangé pendant le triathlon, la chaleur, le manque de volume pour une telle distance ou le vélo qui m’a tiré trop de jus, toutes ces réponses, aucune de ces réponses, je ne le saurai jamais et ce n’est pas grave. C’est aussi pour ça qu’on s’inscrit à des triathlons, pour voir elle est où la limite.[/vc_column_text][vc_single_image image= »663″ img_size= »large » alignment= »center » onclick= »link_image » qode_css_animation= » »][vc_column_text]Étrangement, malgré cet impressionnante finale, il y avait tellement peu de participants que j’ai une troisième place dans mon groupe d’âge (sur 4 ? )
Vous allez avoir une pause de mes résumés de compétition, car on prend trois grosses semaines de pause avant le prochain, mais comme j’ai de nombreux compatriotes de Capitale Triathlon qui vont s’amuser sur le parcours du Demi-Ironman du Mont-Tremblant dont plusieurs pour une première fois, j’espère qu’on pourra vous lire !

Nicolas – Ambassadeur Capitale Triathlon[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]

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