Fraichement arrivé de Lanzarote, je me rends compte que la cinquième discipline du triathlon est possiblement moins bien maitrisée. La natation, le vélo, la course à pied sont au cœur de l’entrainement. La nutrition aussi pour ceux plus expérimentés, mais la gestion des équipements semble un sujet un peu négligé. Voici quelques constats observés :

La pression des pneus: quand on lit la pression sur le pneu, on ne parle pas de la pression à mettre dans le pneu, mais bien la pression maximale que le pneu peut supporter. Trop de pression conduit à plus de frottement et un risque de flat accru sur nos routes québécoises plus capricieuses. Voici un site intéressant : SILCA Professional Tire Pressure Calculator

La chaîne et sa lubrification: C’est la partie qui transmet la puissance de vos pédales à la roue. Assurez-vous qu’elle ne soit pas trop usée et surtout propre. Trop de lubrification n’est comme pas assez.  De plus, ne la lubrifiez pas n’importe comment et utilisez un lubrifiant de qualité.  Pour ceux qui sont maniaques de propreté comme moi, je vous suggère de « waxer » au lieu de les lubrifier : SILCA Secret Chain Blend – Hot Melt Wax

L’aérodynamisme et le positionnement : On voit tellement de vélo de haute valeur sur le circuit Ironman dont le pilote n’est pas efficacement positionné. Il est aussi important sinon plus d’être positionné que d’avoir un bon vélo et le tout peut être payable par vos assurances collectives. N’hésitez pas à prendre un rendez-vous et le placer à votre agenda!

Le coefficient de frottement: Vous vous entrainez fort pour que vos jambes et votre cardio vous propulsent, mais certains détails peuvent vous aider à aller plus vite au-delà de votre positionnement. Je dirais dans l’ordre : un casque aérodynamique, de bon pneu, des roues profilés, limiter les bidons d’eau sur le cadre, avoir des vêtements ajustés. Garder en tête que vous devez prendre le moins d’espace dans l’air, frotter le moins possible sur la surface et peser le moins de poids possible pour avancer plus rapidement à la même puissance.

Les fameux souliers de carbone en course à pied : Ce n’est pas une formule miracle et trop de coureurs les prennent et cela leurs nuits. En gros, le carbone vous propulse, mais il peut propulser autant vers l’avant que vers l’arrière, alors soyez prudent. De mon côté, si je sens pour courir plus vite que 4 min 40 du kilomètre, le carbone peut être considéré. Plus lent, le tout me conduira à des crampes à cause de l’effet de propulsion arrière. Alors, restez vigilant.

Les étirements: On me mentionne souvent comment je fais pour ne pas me blesser avec autant d’intensité. Pour ma part, je suis très rigoureux sur les étirements et l’entretien. Je me masse avec une balle au niveau de la « glute » 3 à 4 fois par semaine, un peu de rouleau sur les bandelettes, un « pso-rite » pour relâcher le psoas, un peu de « suces » pour les épaules, un peu de « massage gun » sur les mollets et ligaments du genou. Je me fais aussi masser religieusement avant et après chaque gros défi. Ne négligez pas le tout et vous verrez que le tout vous redonnera de l’énergie. Un corps hypothéqué est souvent fatigué et finira par flancher.

Chaque athlète a ces propres recettes, je voulais vous partager ce qui fonctionne bien pour moi. N’hésitez pas à m’en parler à un entrainement, j’adore échanger des conseils.

Bonne saison gang

Francis Mckinnon 

Ambassadeur Capitale Triathlon 

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