Le plaisir et la paresse…
La pandémie vous donne-t-elle l’excuse dont vous aviez besoin pour procrastiner et remettre votre entraînement à demain?
Les derniers mois de changements d’habitudes auront poussé plusieurs sportifs vers le plaisir et son essentialité. Le plaisir tiré du sport devrait, à mon sens, faire en tout temps partie de l’équation. Mais, chers amis, il faut faire attention à ne pas devenir paresseux et non structuré à l’effort.
Vous me direz que l’équilibre n’est plus là! Que sans l’objectif des compétitions, il est difficile de s’entraîner adéquatement. Pourtant, à la base, avoir un objectif mesurable devrait être suffisant pour vouloir s’améliorer.
Avoir du plaisir ne veut pas nécessairement dire ne pas se forcer ou ne pas avoir d’objectif. À titre d’exemple, l’Ougandais Jacob Kiplimo, avec un temps de 0 h 57 min 31 s au demi-marathon, a retiré du plaisir dans sa victoire. Ce plaisir n’était certainement pas sans souffrance! ?
L’exemple est simpliste, mais il faut rester prudent et comprendre à quoi se rattache notre plaisir. Voici quelques idées afin de rester motivé :
- Avoir un objectif défini et mesurable. Par exemple, courir un 5 km en X temps.
- Avoir un objectif intermédiaire de rendement à moyen et court terme. Par exemple, s’assurer de compléter ses semaines d’entraînement.
- Se donner le temps et des objectifs réalistes (ce n’est pas toujours facile).
- Savoir ce qui nous rend heureux et s’assurer de le mettre à l’horaire. Par exemple, le côté social des entraînements de groupe.
- S’assurer d’avoir des phases de repos dans son plan et se gâter.
Le danger du plaisir non défini est de tomber dans une nonchalance et de ne pas se donner la peine de faire l’effort. Avoir un plan d’entraînement structuré reste une solide option afin de s’assurer un bel équilibre.
Bon entraînement, dans le plaisir!
Francis Bachand
Entraîneur Capitale Triathlon – Capitale Natation