Retour sur Muskoka 70.3 où j’ai pu me qualifier pour les championnats 70.3 en 2022.
Il y a d’abord là-dedans une question de chance puisque j’ai eu le 2e ‘slot’ avec ma 6e place dans mon groupe d’âge. Mais sinon, ce fut une très très bonne journée où on réussit mieux en course qu’à l’entraînement. Une bonne nage (pour moi) avec des pieds pour drafté dans la 2e moitié (37min48; M50-54 : 29e/101; sexe : 233/792; global 304/1119), très bon vélo avec un parcours qui me convenait en côtes et valons, marqué par ma première pluie en 25 triathlon (pluie intense et orage sur 30km) et la remontée du peloton (M50-54 : 10e/101; sexe : 88/792; global 97/1119). Et une très très bonne course pour moi vu la difficulté du parcours toujours en montées et descentes, le soleil de plomb, la chaleur et l’humidité (ressentit 35 degrés) qui montre que mon hydratation et alimentation ont bien marché. Ma remontée s’est achevée avec un temps global de 4h53min30 (M50-54 : 6e/101; sexe : 63/792; global 65/1119).
Stéphane Jolin m’avait demandé la semaine avant mon objectif. Compte tenu de la difficulté du parcours à vélo et surtout à la course, je lui ai dit ‘en bas de 5h et m’approcher des 5 premiers dans mon groupe d’âge’. Bref, je suis bien content.
Content parce que ça, mais fin à 18 mois de doutes et d’incertitude et de changement constant dans la planification. Je me suis inscrit à Muskoka le samedi précédent… Ma course A devait être Tremblant (reporté, puis annulée), puis Timberman (frontière fermée jusqu’au 22 août), puis Maine (frontière fermée jusqu’au 22 septembre), puis Magog (distance de la càp coupé de moitié). Merci la planification en mode santé publique…
Mais je dois cette qualification à beaucoup de monde qui mon aidé à progresser. D’abord à Éric Lacroix et Nina Wolf en spinning chez Nautilus avant même que je me mette au triathlon en 2017. À Simon Jacques mon nutritionniste et Claudia Bernier entraineur chez Nautilus qui mon aidé à perdre mes 40 premières livres. À Francis Pronovost mon collègue qui m’a accompagné dans mon 1er sprint et mon 1er olympique en 2017 et mon 1er 70.3 en 2018. Aux nombreux coachs chez Capitale triathlon qui mon aider à progresser dans les trois sports. À Francis Bachand et à Capitale triathlon pour nous offrir un large éventail de possibilité d’entraînement. À mon coach Martin Cleroult que j’ai connu comme coach de vélo chez Capitale triathlon qui me pousse et endure mes incertitudes et mes doutes depuis 18 mois. Et bien sûr à ma blonde et mes trois enfants qui m’aiment même quand je ne suis pas là…
Alexandre Turgeon